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L'Amour vache d'un week-end pourri

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Article de Dadou publié le 28 Juillet 2009 à 23:00 dans le blog évolution-carpe Mag
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                                                            Pêche de nuit à l'étang Maginal

 Vendredi, 5 Juin 2009

Enfin, nous y voilà : je vais enfin passer une nuit à la belle étoile ! Pour ceux qui connaissent l'ambiance des nuits où le calme règne, où le moindre son s'entend à des kilomètres, où l'imagination de l'homme est à son plein. Une fois qu'on a goûté à la vie nocturne, ça devient un besoin (pour moi qui aime être au calme), et ce genre de situation est une bonne thérapie.

Depuis quelques jours, ils annoncent de la flotte pour ce samedi. Je crois Météo France comme les pêcheurs de comptoir qui parlent de leurs prises ! Malgré tout, je doute, mais reste sur ma position et décide de partir ce soir; mon matos est prêt aussi. Mais un doute de dernière minute surgit de ma cervelle d'hamster, sur l'autorisation de poser nos biwys le vendredi soir pour ne pêcher qu'en début de matinée, samedi (cela nous permettrait de mieux choisir notre poste, et de comprendre l'étang où Tof et moi devons pêcher pour la 1ère fois) !

Dans la semaine, j'ai pris quelques renseignements auprès des pêcheurs locaux, et ce n'était pas triste (merci de m'avoir dit que Nessie est dans ce plan d'eau; nous n'avons pas besoin d'aller en Ecosse) ! Ma femme téléphone au président (Mr Hass) qui nous signale qu'il est impossible de poser une tente avant samedi matin, sinon il y a procès en cas de contrôle. Pour cette nuit, c'est rapé; dommage ! Mais c'est finalement normal, car des brebis galeuses ne se gêneraient pas pour pêcher avant (et pendant); donc respect !   

Samedi, 6 Juin 2009

Si des personnes ont le même portable que moi (qui ne sonne pas quand il faut; ou la personne au bout du fil a l'impression de parler à un muet), alors jette-le par la fenêtre (je rigole) !

4h20 : le hazard fait que je me cogne la main sur la table de nuit; ce qui me fait ouvrir les yeux. Je jette un regard sur l'heure, les yeux encore collés, et je me mets au bord du lit où j'aperçois qu'il y a eu 3 appels en absence; merde, ça commence (c'était Tof) ! Je repose le portable sur la table de nuit, où il vibre; je réponds et Tof me demande si je suis devant une fenêtre ! Non, mais une fois devant, je tombe : il pleut à seaux ; je rêve ? Quelle merde !

Un long moment passe avant que je lui réponde; d'après lui, ça dure depuis 3h30 du mat. Je prends sur moi et ajoute que j'attends ce moment depuis trop longtemps; cette flotte ne me fera pas reculer ! J'ai déjà connu pire, et je suis un carpiste , après tout ! Rendez-vous pris dans 10 minutes !

C'est sous la flotte que nous nous dirigeons vers Vigneulles (après Damelevières), pour pêcher dans l'étang Maginal (5 ha). En arrivant, quelle surprise de voir déjà des carpistes à l'entrèe de l'étang, de si bonne heure ! Nous nous dirigeons alors sur un poste où je pense pêcher (d'après mes observations). Nous garons la voiture près de la petite barrière qui empêche d'aller plus loin, et il faut marcher environ 50 m; ce que nous faisons sans matos, pour voir s'il est possible d'y aller, avec la flotte !

La visite est de courte durée, car un fil de fer coupe le chemin au niveau des cuisses. Je dis au beau-frère (qui connaît le système, comme moi), qu'il sagit d'un piège ou d'un système d'alerte pour signaler la présence de quelqu'un sur un périmètre défini, sur le secteur.

Effectivement, il y a des biwys en place depuis vendredi soir; ce que certains carpistes du coin me disent et confirment. Merci, Monsieur Hass ! Donc impossible de nous rendre sur le poste prévu; quelle merde: flotte et poste pris ! Il faut trouver un autre poste, à l'arrache ! Seuls quelques-uns sont libres, mais les emplacements sont conçus pour mettre un rod-pod; peu importe : je suis sans pitiè, en ce moment !

J'en trouve un où il y a de la place pour installer les 2 biwys, malgré le terrain mou! Il y a aussi une trouée pour placer un rod-pod, et une place qu'il faut préparer, à côté (je le fais avec le couteau de Rambo, en coupant joncs et roseaux sur 1 m Pour m'y installer). Face à nous : une belle trouée entre 2 îles !

                                                  

En jaune: secteur où j'avais prévu de me mettre avec Tof; les points sont les emplacements où nous aurions placé les lignes pour intercepter les poissons.Le secteur en rouge est notre poste final; les points sont les emplacements des montages qui ont donné moins (points verts: endroits de prises d'Amours blancs).Le rond sur la vue satellite ne sert à rien.

Le jour se lève timidement sous la flotte, et nous décidons de mettre batteries et montages en place; tous eschés de bouillettes arôme fruit (pour Tof, et pêche Melba (pour moi). Pour commencer, je place le 1er montage sur la 1ère petite trouée à gauche de la petite île, où le fond peu important n'est pas très dur. La 2ème est au bord de la grande île, face à nous, où je constate que le fond est très important; le dernier montage est placé sous la trouée de la grande île, à droite, où le fond me semble être une bande sableuse de faible profondeur avec une cassure nette quelques mètres après l'île. Tof fait de même, mais sur son poste de droite.

L'attente commence sous l'abri de fortune du moment: le coffre de la voiture! Il fait vraiment très moche; le ciel reste sombre et je me demande si je ne suis pas fou (ce qui me rassure est que je ne suis pas seul dans ce cas; avec la petite lueur du jour, on constate le nombre de biwys et les carpistes qui sortent de leur abri en s'étirant après une bonne nuit trempée)!Encore merci, Monsieur Hass!

 La matinée se passe tranquillement; seuls quelques petits bips sans suite nous réveillent un peu, mais aucun saut ni aucune activité en surface (sauf celle d'un carpiste, non loin de là, à droite et à quelques mètres de l'entrée, qui balance son bait-roquettes chargé à bloc de graines (ou autres) en bordure de l'île aussi face à lui)!

9h40: enfin, un 1er départ franc comme j'aime, pendant une petite acalmie. En une fraction de secondes, je regarde ma bobine se vider à vive allure, puis prends contact avec le poisson; bizarre: il tire sans résistance! il me semble lourd, mais ne donne pas de défense comme une carpe; de plus, il revient vers nous et, par moments, il me semble ne plus être au bout de la ligne! Le poisson n'oppose vraiment aucune résistance! Une fois près de moi, il se décroche sous les yeux d'un carpiste qui a entendu ce départ de fou (il m'avait souhaité "bonne chance" 20 minutes avant; dommage)!

Voici un départ et je décroche; je ne comprends pas, car le poisson semblait bien piqué! Je relance le montage au même endroit, à l'entrée de la grande île à droite, où le fond semble sableux (un petit détail que je trouve sans importance, pour l'instant: il y a un peu de mousse collée à l'hameçon (mousse typique des bords de ponts). Cette fameuse mousse filamenteuse que les anciens plaçaient à un petit hameçon n°16, en été, pendant les heures chaudes, après l'avoir rincée à l'eau claire pour pêcher gardons et rotengles qui en sont friands.

Mais je doute qu'il s'agisse d'un énorme gardon ou rotengle; à moins qu'il ne s'agisse de Nessie? pour me trouver une excuse, je me dis que les hameçons sont trop petits et ne sont pas efficaces partout! je décide de les changer pour une gamme légèrement au-dessus; et reste avec le même arôme (pêche Melba). Depuis: plus rien, pas une touche pour moi! Seul Tof enregistre une belle touche-retour sans suite! Pour passer le temps et profiter d'une nouvelle acalmie, nous montons les biwys juste en bordure du chemin;bonjour la tranquillité; avec les voitures qui passent pour aller sur les postes (ou simplement pour se rendre sur les autres étangs, à proximité, indiqués privés, bien sûr, mais pas pour nos gueules)!

13h50 : pendant que je me suis isolé (je vous passe les détails), j'entends un bip qui me semble être l'un de mes détecteurs, mais je n'en suis pas sûr et ne peux couper-court à mon occupation. Une fois sur mon poste, je vois Tof avec l'une de mes cannes en main, et lui demande s'il y a quelque chose au bout. C'est parti sur une touche-retour et au ferrage, il ramène quelques chose de lourd, mais assez mou. Le poisson va vers un tas de branches, à gauche, puis se cale dedans. Je dit à Tof que je reprends le contrôle de la situation, car je préfère prendre la bonne décision.

Finalement, le poisson sort seul de ce tas de friches et se trouve maintenant devant moi. Il est très mou; qu'est-ce ? Je décide de le faire monter en surface (ce qu'il fait sans résister), et j'aperçois, avec surprise, un énorme Amour blanc d'une bonne longueur qui tourne sur lui-même. Là, ça craint ! Effectivement, la poisse (au-dessus de ma tête) survient lorsque le poisson se décroche une fois de plus ! J'ai le sourire, mais aussi presque la larme à l'oeil ! 2ème constatation : le poisson avait l'hameçon piqué à ras de la lèvre inférieure !

la journé passe tranquillement sous le doux chant des gouttes de pluie qui tapent sur le toit des biwys, et celui des nombreuses grenouilles autour de l'étang; imaginez l'ambiance, cette nuit ! Avant la tombée de la nuit, nous replaçons une dernière fois les montages, avec un amorçage léger. j'espère toucher autre chose que de la carpe Amour !

2 jeunes viennent nous saluer et nous disent que les carpes entre en activité à partir de 20h30, mais avec le décalage horaire d'un village à l'autre, nous entendons le bal des carpes vers 23h30. Quelques bips sans suite sur mes montages, et un beau départ sans suite lorsque je commence à être bercé par le chant des grenouilles.

Vers 2h du matin : un départ timide, puis un peu plus franc sur une des canne de Tof nous fait sortir sous une pluie fine et froide. Il hésite à ferrer, et prend le temps de se réveiller. Je lui dis de ferrer 2 fois pour ne pas a avoir le même coup que moi en journée. En procédent ainsi, je pense que l'hameçon sera plus ancré dans la lèvre du poisson, si cela s'avèrait être encore un Amour !

Une fois que Tof a ferré, il lui semble que c'est encore ça. Bingo : le poisson arrive sous les feux de nos frontales. Une fois que l'épuisette le touche, il commence sérieusement à s'énerver et déchire du même coup mon épuisette avec force. Jarrive tant bien que mal à le contrôler, et une fois hors de l'eau, c'est pire : impossible de le calmer ! l'hameçon est à peine rentré dans sa lèvre inférieur, avec cette mousse à l'hameçon !

il faut le peser ; ce qui n'est pas facile. Verdict : 12 kg et des broutilles. Je prends mon numérique avec les mains pleines de mucus, mais (comme par hazard) le flach ne fonctionne pas ! Tof me demande de prendre son portable (règlé automatiquement sur le flash), et je prends des photos aussi pourries que les miennes et ce temps de merde !

Le poisson s'énerve et je remarque qu'il perd quelques écailles. Tof est d'accord avec moi : il faut le relâcher tout de suite, car il est très fragile et peut mourrir assez vite à cause du stress! A peine celui-ci dans l'eau qu'il repart à vive allure en nous remerciant par un beau coup de nagoires qui nous trempe la tronche (comme 2 cons), sous les yeux des grenouilles qui chantent en voyant 2 gobe-mouches comme nous repartir dégoûtés de ne rien montrer.

Pour moi, seule ma parole compte, et on va dire que nous avons rêvé cette prise ! Le reste de la nuit est courte, car en face, des carpistes ont décidé de chanter plus fort que les grenouilles en mettant leur sono à fond (digne d'une boîte de nuit) avec de la techno rave (la pire) !

Dimanche, 7 juin 2009

Au lever du jour, le silence revient, mais de notre côté, les pies rôdent et se battent dans les flaques d'eau derrière nous pour chiper les poissons-chats que Tof a chopés lorsqu'il pêchait la friture hier, entre 2 éclaircies. La pluie redouble et nous pousse à rester encore quelques heures dans les biwys. Je suis le seul à m'être levé pour changer mes bouillettes, et relancer les montages qui n'ont même pas été grignotés pas les poissons-chats. Tof a préféré rester au chaud dans son duvet.

La matinée est très calme; pas un bip, pas une écaille, rien de rien ! pourtant, il y en a puisque les énormes bruits de saut traduisent leur présence, mais apparament pas de ce côté; dommage ! C'est une nouvelle fois sous la pluie que nous plions bagage, et une fois la voiture chargée, une belle éclaircie nous chauffe la tronche pour se foutre de notre pomme !

Conclution de cette session un peu pourri :  2 décroches. La raison : nos montages se trouvaient sur une zone de nourriture pour les carpes Amour, mais nos bouillettes ne servaient à rien ; je pense que lorsque l'hameçon était dans un paquet de mousse, il était en même temps absorbé du bout des lèvres. voilà la raison la plus claire que je connaisse, et qui a été vérifiée avec  le double ferrage de Tof sur son Amour de 12 kg ! Dommage aussi pour les photos !

Niveau ambiance autour du plan d'eau : franchement nulle à chier pour la nuit , mais je pense revenir en session de journée pour tenter de vous faire découvrir l'un de ces beaux et violent poissons que sont les carpes Amour blancs (je n'ai pas dit mon dernier mot sur cet étang : un nouveau défi pour moi est d'en sortir une carpe. Il recelle, parait-il, de belles méméres (avec il parait ; on peut aller loin) ! Je croit ce que je vois moi !

Pour le temps, je pense que Monsieur LaMagie a bien fait de rester à la maison; j'aurais dù faire de même !

en ce qui concerne les autres carpistes qui, à mon avis,sont des habitués du coin , ils ont sorti quelques carpes mais rien d'extra, d'aprés ce que j'ai entendu .

J'ai pu découvrir l'Amour vache d'un week-end pourri !

 

                                 

                                                Petite vidéo qui complète cet article !               Dadou

P.S : grand merci à toi LaMagie pour les informations concernant la mise en place de nos vidéos ; super cool !

Dadou

Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 22 commentaires
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Pêche de nuit à Maginal; le retour !

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Article de Dadou publié le 28 Juillet 2009 à 23:00 dans le blog évolution-carpe Mag
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                                                                            Maginal; Le retour !

                                             

 

Vendredi, vers 13h30, Tof m'appelle sur le portable pour me demander si je suis intéressé pour faire une nuit à l'étang Maginal. Franchement, je ne suis pas chaud pour me taper un week-end dans cet étang où les carpes sont plus "fantômes" que celles de la rivière; mais en réfléchissant bien, l'idée est bonne car les 2 rivières (Meurthe et Vezouze) sont couleur chocolat depuis quelques jours (sans parler du reste). Côté rivières; c'est mort; dommage !

A 22 h, je m'aperçois que j'ai oublié de le rappeler pour lui donner une réponse positive. Il pêche la carpe depuis 2 ans; c'est le 1er débutant carpiste qui a autant de volonté, même après de nombreux capots; quel courage (et je ne dis pas ça parce qu'il est mon beauf) ! je le rappelle et le rendez-vous est fixé le lendemain, à 5 h du mat, dans la cour. Il n'annonce une météo pourrie; mes doigts caressent mes paupières; et j'ajoute "c'est normal, on va à Maginal" ! 2 sessions avec le même temps; pas de chance !

Après le taf, je me doute que la nuit sera très courte, car mes cellules grises repassent le film de cet étang; je repense aux renseignements recueillis; 1 heure de sommeil complète ma nuit. Là, nul besion de réveil, car je suis debout avant qu'il sonne !

5 h : je suis dans la cour avec le matos au sec dans le couloir, car il tombe quelques gouttes ! Tof arrive quelques minutes après; lui non plus n'a pas dormi de la nuit ! Il ne faut pas plus de 20 minutes pour nous rendre au bord de l'étang, en espèrent trouver le même poste que lors de notre dernière venue.

A peine à l'entrée, une 1ère voiture avec remorque nous indique que la place est déjà prise; apparament par un habitué. Nous allons un peu plus loin; pas de chance : le poste de la 1ère nuit est déjà pris car une voiture est garée devant ! Il n'y a personne à côté; parfait, on a trouvé notre poste : une petite trouée suffisante pour y placer 2 rods-pods, et un secteur de pêche moins étroit que le précèdent. Nous décidons de placer les rods-pods en premier lieu et préparons les montages avec, sur chacun, une bille différente fruit/ carné pour tester l'appât qui enregistrera le plus de touches.

 

 

En ce qui concerne les postes, il y a du choix : face à moi (j'ai choisi de me placer à gauche), il y a une île et une belle trouée avec un haut-fond entre 2 îlos. Je place le 1 er montage à gauche, à 4 ou 5 m d'un îlot, où le fond me semble peu vaseux; le 2ème à quelques m de la pointe de l'îlot, sur un haut-fond apparament sableux, sans lancer au-delà pour, en cas de départ, ne pas voir le poisson faire le tour de cet îlot (sa prise serait incertaine). Le 3ème montage est placé au centre de la trouée, au-delà de l'îlot, sur un fond aussi un peu vaseux. Ici aussi : danger, mais moins que pour le montage précèdent.

 

 

                           

                                  Mon poste !

 

Quelques billes sur chaque coup suffisent amplement , car je pense que l'étang est sur-pêché et les carpes sont devenues très méfiantes et ont adopté un comportement adéquat.

 

 

 

 

 

Tof se met à droite (commr d'hab, lorsque nous sommes ensemble). Il a le choix de placer le 1er montage à quelques m de la pointe de l'île qui est face à lui, sur une zone sableuse; le 2 ème au centre, sur un fond lègérement vaseux et le dernier prés de la petite trouée, à droite (avec le même fond).

 

 

 

                                                                                                                         

                                                                                                                              Le poste à Tof !

 

 

6 h: tout est en place, au moment où la pluie tombe à seaux, accompagnée de raffales de vent. Une acalmie nous permet d'installer le reste du matos. Nous allons apprendre à connaître ce secteur durant 29 heures ! Je décide d'aller jeter un petit coup d'oeil alentour. A gauche, à quelques mètres, il y a une jolie plaque d'herbiers, mais il est impossible d'y placer un montage : il s'agit d'un autre poste avec joncs et arbres en bordure. Dommage, car je suis sûr à 90 % qu'il est visité par des carpes !

 

                                               

 

Pendant que nous prenons un petit café à l'abri du coffre de la voiture, nous remarquont quelques taches noires en surface, et la déduction est directe : d'énormes boules de chats ! Il y en a partout et j'arrive à retirer 2 fois ces satanés poissons, pour les placer dans une flaque d'eau, derrière nous (au cours de cette pêche de nuit, les autres carpistes font de même, mais cela ne sert pas à grand'chose pour éradiquer ce genre de merde) !

Nous profitons d'une nouvelle pause de la météo pour monter les biwis; une fois le tout installé, nous sommes opérationnels ! La pluie peut tomber : nous somms prêts ! La matinée se passe sans touche, et, un peu avant de manger, nous relevons les lignes pour changer les billes, et c'est sans surprise que nous nous apercevons que toutes les billes sont carrées ou ont disparu. Pour une pêche "à la goutte d'eau" , ces satanés chats ont l'air en forme, ce matin !

En début d'après-midi, le temps semble se remettre un peu, mais il n'y a toujours rien à l'horizon; aucune touche, pas un bip ! Et cela semble génèral ! Vu le calme plat, je décide de faire une petite sièste d'une heure, pendant que Tof s'adonne à la pêche au coup (plutôt à la pêche au chat). J'ai un réveil difficile, car mes lombaires me font mal; sans compter les mouches bizzarrement nombreuses dans ce secteur.

Je pense qu'elles sont attirées par quelque chose, mais j'ignore par quoi. Je regarde mes chaussures et les place assez loin, mais ce n'est pas ça ! Une légère odeur de mort flotte dans l'air, et elle devient de plus en plus forte au fil des heures, surtout lorsque le soleil pointe le bout de son nez. Je suis contraint de me lever.

Un carpiste qui pêche dans cet étang, depuis 2 ans, vient nous saluer; il était passé sur mon site web et m'avait laissé un message sympa. Nous papotons sur différents trucs, et je lui demande certains renseignements sur cet étang qui est très difficile. 1er carpiste sympas rencontré depuis notre dernière visite ! 2 autres pêcheurs viennent papoter avec nous; eux aussi pêchent la carpe et connaissent l'étang et sa topographie; ils sont sur notre 1er poste (à droite de Tof). Je les remercie pour leur sympathie.

D'autres évenements viennent agrémenter cette journée : 2 pêcheurs au coup d'un certain âge se mettent à droite, où se trouve la plaque d'herbiers pour pêcher le gardon. Quelques heures après, l'un d'eux vient nous voir et nous demande, un peu paniqué, si nous avons une pince; son frère a malheureusement pris un hameçon derrière l'oreille ! Aucun problème; je demande à Tof de surveiller les cannes pendant que je vais faire ma petite B.A de la journée.

Le pauvre petit vieux a effectivement 1 hameçon cristal n° 14 derrière le lobe de l'oreille et c'est très difficile de l'enlever avec une pince (le risque de pêcher avec ardillons) ! Je demande au petit vieux de serrer les dents; je parviens enfin, avec mes doigts de fée, à retirer le "percing fish" . Son frère, qui tournait en rond (de remord), me serre le bras en me félicitant. Je n'en demande pas plus; c'est tout à fait normal ! Je leur demande de me suivre, car nous avons une petite bouteille d'alcool pour désinfecter les mains, avant de manger (produit conçu pour cela).Un peu de ce produit miracle, et tout le monde est content ! Ils retournent sur leur poste et poursuivent sereinement leur partie de pêche. Je retourne à mes occupations : attendre !

Cela fait 12 heures que nous sommes là et toujours par le moindre bip. Tout est calme autour de l'étang; c'est tout de même bizzare ! Seuls les chats sont actifs et super voraces; quelle merde ! Rien ne leur résiste; même le montage flottant avec grains de maïs est attaqué (sans parler des salades de fruits sur le bas de ligne) ! Il nous reste 17 heures de pêche, mais l'espoir de prendre une carpe s'amincit; même les Amour blancs semblent bouder !

Maintenant, le soleil est présent, mais le vent est soutenu, et l'odeur de mort est plus forte; je comprends pourquoi il y a autant de mouches dans le secteur : il doit y avoir une bête crevé pas loin d'ici ! (ce n'est que dans la matinée du dimanche qu'un carpiste se trouvant à droite nous signalera la présence d'un monticule de poissons-chats dans un ravin, entre leur poste et le nôtre; imaginez l'air, dans ces cionditions) !

La soirée arrive doucement et les 2 petits vieux pêcheurs de gardons repartent et me saluent en passant derrière nous, la place ne reste pas froide longtemps car un carpiste arrive et se place devant la plaque d'herbiers. Peu de temps après, il vient nous voir et me demande où sont placées mes lignes ; une fois renseigné; il repart sur son poste. Mais quelques minutes plus tard, sa fille vient nous demander s'il serait possible d'aider son père à monter la tente, alors que les carpistes de droite sont avec nous. Nous voilà donc partis tous les 4; la tente est montée en 2 temps 3 mouvements; encore un carpiste sympa (un petit salut s'il se reconnait).

Vers 21 h,  le soleil commence à se coucher, et l'espoir de prendre une belle dans cet étang est basé sur cette nuit; sinon c'est le capot ! Il faut trouver une solution pour éviter les attaques des chats sur nos billes pendant la nuit. Sachant qu'il faut les changer toutes les 2 h ; imaginez la nuit, si aucune carpe ne se manifeste !

Tof a pris un vieux seau avec quelques billes dures comme de la roche de différentes tailles, sans arôme précis. Un pêcheur de droite me dit de les booster, bonne idée ! J'ai un peu de boost dans une verrine avec les fameuses billes pèche Melba ; j'esche une canne pour un essai, afin de voir si les chats se cassent les dents dessus. Je change aussi les 2 autres montages, avec des billes classiques.

30 minutes après, résultat . 1ère canne avec bille classique : plus rien; 2ème canne eschée d'une bille de roche dur : impéccable; 3ème montage : cube de petit diamètre. Il n'y a pas photo : les billes à la consistance de roche dur sont sur les 3 montages. Tof reste sceptique sur ces bouillette qui ne lui ont jamais rien donné, mais esche tout de même une canne avec !

La nuit s'installe à grands pas, et le vent est toujours aussi fort. Le chant des grenouilles annonce une nuit tranquille. 23 h : nous sommes devant nos cannes depuis 1 h 30 , assis sur nos sièges à contempler la surface de l'étang et écouter; rien ne se passe , pas un saut ni un vrai départ sur les autres postes; seuls quelques maniaques des bips vérificateurs de piles jouent les trouble-fête.

J'installe la vieille centrale à fil sur les détecteurs et vérifie s'ils sont tous opérationnels; galère : un ne fonctionne plus ! Je règle donc le volume à fond, et dis à Tof que ce serait un coup du hazard si il déroule. Un coup de barre et le calme nous montre qu'il est temps d'aller se coucher. Je décide de fermer complètement le biwi et me glisse dans le duvet ; ce qui étonne Tof (d'habitude, je dors avec la porte ouverte et repose simplement sur mon duvert). Cette nuit, on va pouvoir bien dormir !

A peine dans mon duvet (un peu à l'étroit, à mon goût), j'entends le bruit d'un détecteur que je reconnais: celui qui n'est pas relié à la centrale. Je souçonne Tof de me faire un coup fumant, pour ma 1ère nuit porte fermée; mais un doute survient quand je l'entends préparer ses clopes à tubes.

Un second bip me fait sortir en vrac du duvert; j'ouvre cette fermeture de merde avec furie. J'arrive pieds nus devant le rod-pod où le led bleu pétant m'éclaire la face. Je regarde l'écureuil qui monte et redescend; Tof me demande de ferrer parce qu'il croit que le poisson est au bout. J'ai oublié qu'il y a beaucoup d'Amours blancs, ici. Je ferre amplement, et prends enfin contact avec, malheureusement, encore un Amour blancs; quelle galère, ce n'est pas ce que je cherche !

Il revient vers nous à la vitesse grand V, et m'empresse de reprendre le fil qui se détend à vue d'oeil. Tof a sa petite phrase habituelle : "c'est pas vrai, j'le crois pas" Hé oui, j'ai encore eu de la chance ! Il s'aperçoit que je suis pieds nus et en tee-short, et prend soin de me rapporter les 2 vestes et les claquettes; on ne sait jamais, avec tous ces poissons-chats sur le sol !

Soudain, le poisson se bloque; je tente de sentir s'il est encore au bout de la ligne; mais où est-il ? Un coup de lampe frontale sur le bout du scion et je suis la ligne pour me rendre compte que ma prise est passée de l'autre côté de l'îlot.

 

 

 

 Quelle merde; le seul départ depuis tout ce temps, et il reste bloqué ! Je doit attendre que le poisson décide de sortir d'où il est, mais au bout de 20 minutes, il n'y a toujours rien; je tends et détends la ligne pour voir s'il est toujours là. Soudain , il donne des coup de tête; lui aussi sait qu'il est bloqué. Je ne sait plus quoi faire, alors j'attends avec la canne en main.

30 minutes plus tard, je décide de forcer plus sur la ligne pour faire bouger le poisson qui ne veut rien savoir. Depuis 35 minutes que je le tiens, il est toujours de l'autre côté de l'îlo avec la ligne bloquée sur un arbre tombant; dommage que le bateau n'est pas autorisé ici !

 

 

Je ne vais pas passer toute la nuit comme ça, alors je décide le tout pour le tout ; sa passe ou sa casse ! Je tends la ligne au maximum (à la limite de la rupture), telle une corde de guitare, qui siffle avec ce vent qui souffle toujours autant (je vous rappelle que je suis monté en corps de ligne nylon 7 kg).

Soudain, je sens le fil se détendre d'un seul coup; le poisson a bougé et j'en profite pour reprendre un peu de fil. Un énorme saut surgit à la pointe de l'île : c'est mon Amour ! je crois rêver ; il est énorme ! Le carpiste; à gauche près de l'herbier, arrive et me dit qu'il a vu une carpe sauter juste en face; je lui indique que je ai un Amour au bout de la ligne depuis 35 minutes.

Re-belote : il se bloque à nouveau, mais pas loin de nous. 5 minutes plus tard, il repart et arrive vers nous pour de déchaîner comme il se doit en bordure et dans l'épuisette, quelle boule de nerfs !

 

                                              

 

Une fois sur le tapis de réception , je suis surpris par sa taille et par le fil fluo qu'il a autour de lui; je décroche mon hameçon et essaye d'enlever ce fil étranger (d'un pêcheur qui a cassé dessus et qui est arrivé à se débarasser de l'hameçon par les ouïes) qui est passé en partie par là aussi; cela n'a pas enpêché le poisson de se nourrir.

Je le délivre de son piège, et le pèse enfin; le peson affiche 13,5 kg. Je suis heureux mais inquiet aussi car il ne veut pas se laisser faire pour la photos et il m'est impossible de le prendre seul. L'ami carpiste me le place dans les bras et Tof prend plusieurs raffales de photos et relâche ma prise qui repart très vite.

Je suis content et déçu en même temps; heureux car je sens le poisson, et déçu car ce n'est pas une carpe. Mais je suis sauvé du capot ! Le reste de la nuit est très calme. Au petit matin, quelques carpistes qui ont sympatisé avec nous viennent aux nouvelles et regardent la photo de ce bel Amour, mon record perso finalement !

Conclusion de ce week-end à Maginal :

Je reste sur ma 1ère impression que cet étang a une forte population d'Amours blancs. Les carpes surpêchées sont devenues plus méfiantes et je pense qu'un amorçage en grande quantité est signe d'un capot assuré. Avec les renseignements pris sur la topo du fond et sur les différentes prises de carpes sur les secteurs de cet étang, je pense que, si le temps le permet pour retenter l'expèrience d'une nuit ici, j'appliquerai une autre stratégie pour me sortir de ce capot carpes qui plane.

 

                                                         Comme d'hab la petite vidéo qui va bien !                    

                                 

                                                 

                                                                                                                 Dadou

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Reprendre tout depuis le début !

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Article de Dadou publié le 16 Juillet 2009 à 00:37 dans le blog évolution-carpe Mag
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Je me demande si l'obsession d'une passion est une maladie, car je n'ai qu'une idée en tête : attraper une carpe, dans la Meurthe ! Ce n'est pas facile parce que je jongle entre travail, filles (un mois à la maison), vie de famille et jardins, où l'herbe pousse continuellement ; je n'en peux plus !

J'ai donc décidé de profiter de ces 4 jours (du 11 au 14 juillet) pour me soigner et déployer tout ce que je peux pour sortir une belle de la rivière, et surtout éviter ces satanés silures ! Lors de ma dernière pêche de nuit en compagnie de Tof, j'ai enregistré 2 départs de fou, dont un furieux sur une canne placée dans "les petites eaux", avec une bille fabrication maison baptisée "passe-temps"; mais 2 départs, deux décroche, dur !

Cela vient-il du temps, de l'eau, ou les carpes de ce secteur sont-elles plus méfiantes qu'ailleurs ? Quoi qu'il en soit, je sais que ce que j'ai vu n'était pas un rêve ! Voir et ne pas pouvoir devient un complexe difficile à gérer; il faut se remettre sans cesse en question ! Tout entre en compte : choix du poste, amorçage, montages, appâts et stratégie. Dés que tous ces paramètres sont assemblés, la chance de faire une carpe est de 100%; mais si un élément est baclé, ce pourcentage chute fortement.

Je pense que c'est le cas en ce moment. Les sorties avec des collègues-carpistes m'empêchent de me concentrer sur ma propre pêche; mon sens de l'eau a baissé autant que mon moral ! Je me rends-compte que je suis finalement un carpiste solitaire, mais je ne veux décevoir personne, donc je subis.

Je profiterai de ces quelques jours pour me remettre en question. Cette façon de penser est primordiale; j'ai besoin d'un certain isolement pour être tranquille et poursuivre. on ne devient pas carpiste parce qu'on pêche la carpe avec 3 ou 4 cannes posées sur un rod-pod ! Le carpiste est une personne qui a besoin de décompresser, avant tout, de s'évader et de s'isoler. Le carpiste est souvent un être sensible à ce qui l'entoure ou qui touche son élément vital. Le véritable carpiste est quelqu'un qui, lorsqu'il touche une carpe (peu importe la taille ou le poids) ressent une énorme satisfaction et la fierté; peu importe l'âge de cette personne, qui devient au fil du temps, sage avec l'esprit serein !

1ère partie de l'approche : l'observation.

Samedi 11, juillet 2009

J'ai envie de décompresser un peu, car ma semaine a été très dure physiquement et phsychologiquement ; j'ai surtout envie de me retrouver au bord de l'eau pour retrouver l'envie : celle qui fait que j'y passe tout mon temps. Mais je décide de reprendre par le début; ce qui est mon plus grand atout : l'approche et l'observation des lieux et ce qui est alentour, apprendre à lire, écouter et sentir vibrer la rivière !

Certains peuvent en rire, mais je suis comme ça, depuis (mes 5 ans) que je baigne dans le milieu de la pêche où j'ai fait ma réputation (seul), dans un esprit de simplicité et sans jamais me prendre la tête.

En fin d'après midi, je me rends au bord de la rivière en compagnie de Tof (le beau-frère) et de Valentine (ma fille), pour une petite partie de pêche au coup; j'ai une autre idée en tête : repèrer la moindre activité de carpe sur ce nouveau secteur de rivière (où jai été avec Pascal, qui a pris un petit silure lors du 1er esssai) que je baptise "silure-land".

Vers 17h30, nous prenons la route pour "silure-land"; j'ai encore en tête la chanson que Stef "carpo91" a placée comme com sur un article (Du rêve à la réalité, il n'y a qu'un pas) qui m'a fait très plaisir. Mais mon sens de traqueur me dit que ce soir n'est pas le bon ! Beaucoup de choses entrent en compte pour confirmer ma pensée : nous somme samedi (il y a un grand week-end de 4 jours), et je me doute que beaucoup pense pêche. Il y aura sûrement du monde sur les nombreuses places du secteur !  

Une fois près de celui-ci, je ne suis pas étonné de voir que toutes les places qui sentent la carpe sont prisespar des pêcheurs au coup, ou des pêcheurs de carnassiers. Tof s'inquiète de ne pas trouver de place et ne sait plus quoi faire; je lui demande de ne pas bouger pendant que je vais voir chaque pêcheur et trouver une place libre pour y tremper les lignes.

Je suis satisfait de ne voir aucun pêcheur de carpes; parfait ! D'ailleurs, peu sont au courant de grand chose car personne ne soupçonne la présence de silures dans cette partie de rivière, et ils sont étonnés quand je leur en fait part !

Je trouve un petit poste près d'un arbre mort pour que Tof puisse y pêcher le carnassier, et moi la friture (cela fait longtemps). Je ne le choisi pas par hazard car il me donne une vue parfaite sur la grosse reculée, à gauche, et une autre à l'angle des nénuphars. En pêchant la friture, j'observe chaque mouvement et chaque saut.

Vers 21h30, nous plions bagages; 1ères observations sur ce secteur : beaucoup de mouvements sur la rive d'en face (bordée d'arbres aux branches tombantes à fleur d'eau), ainsi qu'au grand virage, à gauche.

Silure-land

 

 En ce qui concerne la partie nénuphars: peu d'activité; bizzare pour un tel poste ! Les poissons ont peut-être été dérangés par les pêcheurs de carnassiers posté sur ce secteur ?

Une petite poignée d'heures d'observation ne peuvent pas confirmer cette régle; il me faut plus de temps pour vraiment me lancer dans une session sur ce seteur !

 Je reviendrai demain à l'aurore, encore pour la friture, en compagnie de ma 2ème fille Apolline, et pour voir si l'activité est la même qu'en soirée.

 

                            

 

                              Silure-land  

Dimanche 12 juillet 2009

C'est vers 6h30 que je me rends sur le lieu de pêche, avec Apolline. Ce n'est pas le même temps que la veille au soir (orageux et lourd, avec moustiques hyper-actifs); une petite pluie fine qui s'intensifiera au file des heures va rendre mon observation difficile.

Vers 11h30, le temps nous laisse un peu de répit; pas un poil de vent, et la rivière est une plaque d'huile. Enfin, je peux observer quelques beaux sauts de poissons sur la rive d'en face et sur la grosse reculée; mais je ne suis pas certain à 100 % qu'il s'agit de carpes (une seule belle carpe est montée au niveau des nénuphars). Il me faut encore 1/2 journée pour trouver ce que je cherche : un poste à carpes !

Lundi, 13 juillet 2009

Le temps s'annonce à nouveau très moche avec, au programme : temps orageux, averses et pluie dans la nuit; en gros un temps de merde ! Aujourd'hui j'ai un peu de mal a quitter la douceur du foyer familial, mais ça ne dure pas; j'ai besion de prendre l'air !

En fin d'après-midi, je décide de me rendre au bord de l'eau pour tenter une belle de la Meurthe, qui me boude en ce moment; seuls quelques poissons sont venue se poser sur le tapis de réception; Amour blanc, silures, brochets, mais pas encore une belle de cette rivière surprenante. Il reste 18 jours pour réussir mon pari :sortir quelques carpes (voir au début des articles sur ma pêche en rivière). Je ne pensais pas que cela serait aussi difficile, mais je garde espoir car il m'est souvent arrivé de sortir mon épingle du jeu, au dernier moment !

Vers 17h30, je me rends sur mon poste de rivière (mon petit paradis) pour une pêche que j'aime pratiquer parce qu'elle est souvent productive : une pêche à l'arrache ! Apolline est mon assistante occasionnelle; cela lui fait plaisir. Pour commencer, je ne sais pas où me placer exactement, pose le matos sur le bord de la rivière, et observe tel un indien à la recherche de sa proie; rien ne se passe sur quelques postes. Je n'ai pas envie de m'éloigner du pont (seul abri, en cas de pluie), je me place au niveau d'une bande de nénuphars.

Il faut peu de temps pour installer le rod-pod et préparer les cannes que j'esche de billes différentes pour voir laquelle sera touchée par des poissons en maraude; une carnée au Monster-crab sur la 1ère canne, une à la pèche Melba sur la 2ème, et 2 petites billes arôme écrevisse sur la dernière.

Pour la mise en place, je lance 2 montages sur le coup amorcé avec une simple amorce du commerce de chez Décathlon, je n'ai pas envie de me prendre la tête pour une pêche rapide !

                                   Voici donc les amorces utilisées pour la préparation du poste :

   

J'y ai ajouté une boîte de maïs doux, et une fois ce mélange réalisé (avec seulement 100 gr de chaque) pour un essai, j'ai confectionné 6 boules de la taille d'une orange. La dernière canne est hors du coup, et placée au centre de la rivière, en aval. L'attente commence.

18h20 : l'amorce du commerce fait son effet, puisque j'enregistre une touche retour assez discrète. J'attends que l'écureuil bouge de nouveau, puis ferre et prends contact avec un poisson qui plie lègèrement la canne et donne quelques petits coups de tête. Ma fille me demande ce que c'est; avec un large sourire, je lui réponds qu'il s'agit ... d'une carpe !

Enfin une carpe de ma rivière; elle ne semble pas très grose, mais je suis heureux : enfin mon défi de sortir une carpe de ce secteur est accompli ! Dés qu'elle est sur le tapis de réception, ma fille est étonnée de me voir aussi heureux devant un si petit poisson; elle ne comprend pas pourquoi je suis aussi content. C'est la carpe ! Une petite vidéo pour présenter la belle, et elle repart dans son élément.

Ce n'est pas un poisson d'adoption, comme les silures ou l'Amour blanc, mais un vrai poisson de souche ! Il y a plus gros et plus nerveux, mais je n'ai pas encore dit mon dernier mot ! La soirée passe tranquillement, avec quelques surprises, comme cette belle touche qui fait sauter la canne hors du rod-pod, avant que j'aie le temps de dire "ouf"; résultat : plus de bouillette sur le montage !

Chevaine gourmand !  

 

Et 2 chevaines sont attrapés sur le coup amorcé avec le mélange d'enfer. Il y a beaucoup de mouvements, mais nous ne pouvons poursuivre car un orage nous fait plier bagages; dommage !

 

Il me reste un jour de tranquillité, avant de reprendre le travail; j'espère que cet orage passera sans faire monter le niveau de l'eau !

 

 

 

                Encore un gros gourmand !  

 

Mardi, 14 juillet 2009

Grosse galère : en me levant, la pluie tape déjà très fort sur la vitre de ma chambre; je jette un coup d'oeil et m'aperçois qu'il pleut autant que la veille ! Cela veut dire journée morte, pour moi; quelle merde ! De toute façon, je ne peux pas faire une nouvelle pêche rapide, car le niveau de la rivière (couleur chocolat) a déjà bien monté !

Jai tenu mon pari et je suis content !

Le poisson n'est pas très gros, et ce pari peut paraître banal pour certains, mais chaque lieu, chaque poisson et chaque moment est différent pour chacun, et pêcher dans cette partie de rivière où beaucoup de carpistes se sont cassé les dents est un grand honneur pour moi !

                                          Bonsoir !

                                                  Notre passion attire de nouveaux adeptes !

 Conclusion :

J'ai toujours été solitaire pour la pêche et il faut parfois garder certaines distances pour se remettre en question et retrouver le sens de l'eau (propre à chacun) !

Il ne sert à rien de vouloir pêcher avec des méthodes compliquées; la simplicité reste la méthode qui marche le mieux !

Je n'ai pas fini de traquer les belles dans cette partie de rivière (jusque fin juillet), pour atteindre le top, et qui sait, peutêtre attraper une belle koï !

                                                         Petite vidéo suite à cet article !

 

                             

                                                                                                    Dadou

                                                                                              

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Du rêve à la réalité, il n'y a qu'un pas !

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Article de Dadou publié le 11 Juillet 2009 à 01:28 dans le blog évolution-carpe Mag
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Mardi 30 juin 2009

Je suis sur l'ordi quand mon portable sonne; c'est Pascal (un ami de longue date) qui veut des nouvelles depuis la dernière pêche de nuit que nous avons faite ensemble, au grand étang Sainte-Anne. Il me demande de ne pas l'oublier quand je me rendrai en session; il n'a pas à s'inquièter : j'ai une idée derrière la tête ! Mais je dois encore réfléchir pour aborder la chose. Comme le capot tourne autour de lui depuis un bon moment, je lui donne rendez-vous à la fraîche pour une partie de pêche à Sainte-Anne, au petit étang "Job", et aussi pour discuter sur le choix d'un poste en étang et en rivière.

Mercredi 1er juillet 2009

Vers 6h,Je me rendsà l'étang "Job", où Pascal est déjà en place. Après les salutations d'usage, je lui demande s'il touche quelque chose; il n'a rien. Je jette un coup d'oeil autour de l'étang; nous ne somme pas les seuls en place; face à nous, une voiture est garée (certainement) depuis la veille (2 carpistes en sortent en titubant de courbattures). Aucun doute : il y a eu pêche de nuit !

Sur notre poste aussi, il y a eu du monde car Pascal trouve 4 piques plantées en bordure. Nous découvrons également 3 petits scions de quiver et un dégorgeoir en laiton; ils ont dù être surpris par quelques chose, pour partir aussi vite ! Dans cette situation, je me dis que la pêche risque d'être plus difficile; on ne sait pas si les gars pêchaient la carpe ou autre chose !

Je monte le rod-pod et place les montages à la niche-boule, et discute des stratégies d'amorçage pour une session la semaine prochaine, sur l'étang "Brondeau" où, cette année, je n'ai pêché que 3 jours (j'ai obtenu un maigre résultat, avec  la prise d'une carpe commune de 11,5 kg et une de 3 kg).

Là, j'ai envie de faire 2 postes différents: un dans l'étang "Brondeau", et un autre en rivière; l'un sera la cerise sur le gâteau, et l'autre mon sauve-bredouille. Nous démarrons par le plus facile : faire une petite session d'une semaine en étang, en procédant par un ALT avant d'y tremper le fil (pour bien accoutumer les poissons, sur un secteur choisi). Une fois le poste trouvé, il ne reste qu'à appliquer la méthode ! En ce qui concerne la rivière, il faudra trouver un poste sûr ! Vers 10h30, nous décidons de plier bagages pour aller repèrer un secteur de rivière (découvert sur la vue satellite, avec quelques renseignements).  

 

 

 

10h45 : c'est le choc; je suis sur le cul quand je vois la largeur de la rivière natale, à cet endroit. Comme dit Pascal : "ça fait 30 ans que je pêche dans la merde !" Rien que regarder les lieux (à 7 km de chez nous) nous fait sentir la carpe à plein nez !

 Mais nous avons beau trouver l'endroit joli, il reste un problème de place ! Sur la berge, il y a déjà pas mal de postes où l'herbe est bien tassée; donc régulièrement pêchés. Pour Pascal : peu importe; mais pour moi : ce n'est pas bon !

 

 

 

Je jette un coup d'oeil sur les postes alentour : c'est pareil; pourtant, l'envie d'y tremper nos ligne nous titille, mais je n'ai pas envie d'amorcer pour les gens du coin !

 

 

 

 

Ici, tout est réuni pour faire de la carpe : belles bandes larges de nénuphars ici et là, et largeur de rivière au courant faible et profond (vérifié en soudant un poste pour un essai demain matin, à la fraîche).

 

Le rendez-vous est donné pour un 1er essai sur cette portion de rivière.

 

 

Jeudi 2 juillet 2009

Vers 5h10, Pascal vient me chercher et nous chargons le véhicule; direction : la rivière, avec plein d'espoir. Quelques minutes plus tard, nous sommes sur le poste, où il n'y a heureusement personne. Il ne faut pas longtemps pour nous installer. 20 minutes après notre arrivée, tout est en place (montages et amorçage en bordure). L'attente peut commencer, et nous nous adonnons à la friture (apparament très nombreuses). Une grosse brème est prise ; pourtant, il y en a, mais au début, puis plus rien: c'est la rivière !

Vers 8h, Pascal me fait remarquer qu'il vient de voir le scion plier sans faire de bip; un poisson est sur le coup, mais il n'est pas parti avec appât "arôme poisson" : c'est bizarre (je peux vous dire que ça pue) ! Peu de temps après: démarrage en trombe ! Pascal, heureux, se jette sur la canne, puis ferre.

Je vois sa canne plier sérieusement, et lui demande s'il sent que c'est du lourd. Il répond que ce démarrage est bizarre pour une carpe ! Plus loin, le poisson monte en surface, mais je ne le distingue pas correctement. Il me semble qu'il s'agit encore d'un Amour blanc, mais la défense me rend sceptique, et je reste sur ma 1ère impression. Le poisson tient le fond et arrive très vite devant nos cannes, puis juste en bordure, face à nous; parfait !

 

                                      

                                                             Bravo Pascal !

Quelle n'est pas notre surprise de voir un autre silure, du même gabarit que le mien sur un autre poste de rivière ! Décidément, il y en a de plus en plus ! 1er silure pour l'ami Pascal qui est très content; ce qui est normal. Petite photo-souvenir, et l'affaire est dans le sac.

C'est la seule prise de cette matinée, car (comme d'hab) une fois que le soleil donne, les poissons ne mangent plus ! Vers 10h30 : nous décidons de plier bagages, et de regarder s'il y a d'autres poste comme celui-ci dans le secteur. Nous trouvons une petite reculée avec autant de nénuphars et d'activité, et quelques carpes en maraude. Pascal décide de venir attaquer ce secteur ce week-end; moi, je ne peux pas. Il sera donc seul sur ce poste.

Beaucoup de postes de choix à prospecter, mais il me manque du temps pour faire vraiment mon choix et trouver le bon secteur, pour faire la différence : celle qui nous fait rêver .... et il n'y a qu'un pas !

 

                                                                    Petite vidéo qui accompagne cet article !

 

                                          

 

                                                                          Dadou                                        " Evolution.carpe.54"

 

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