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Vos articles préférés sur la pêche de la carpe - page 177

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Gravière en hiver

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Article de TomSuncarpe26 publié le 19 Janvier 2011 à 16:43 dans le blog Session 2009 à 2013
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Je vous souhaite une très bonne et heureuse année 2011

 

Nous sommes le 14 janvier 2011.

Je prépare ma première session de l’année. La météo annonce un très beau weekend, je compte bien en profiter.

Cela fait une semaine que les températures sont clémentes, 15°C la journée et plus de 5°C la nuit.

Ma destination principale était le Rhône, mais malheureusement les crues ressentes dans le nord ont fait grossir le fleuve. Le débit ne permet pas une pêche facile, voir même impossible.

Je choisis de me replier sur une gravière non loin de chez moi.

Cela ne va pas être une mince à faire pour sortir une carpe de ce plan d’eau. Il est déjà très compliqué en période estivale, alors l’hiver, bonjour les dégâts !

 

Nous sommes vendredi, je quitte mon boulot vers 17h.

J’arrive sur place une demi-heure plus tard pour commencer à m’installer sur le côté nord. C’est le bras qui emmagasine le plus d’ensoleillement et le moins venté par le froid glacial du nord.

Je dispose mes quatre piquets le long de la berge et remonte deux cannes avec des montages tous neufs.

 

piquetPiquet

 

La nuit gagne du terrain, je pars poser mes lignes en barque à la lueur de ma lampe frontale. J’esche mes quatre cheveux aux pellets de 25mm, muni d’une chaussette soluble garni de petits pellets.

 

Chaussette solublePellets

 

 

Je dépose deux lignes dans 1.5m d’eau et les deux autres dans 4.5 et 5m de fond. Je souhaite voir si le poisson reste dans les profondeurs ou s’il prospecte sur les bordures pour se nourrir.

Je finis par monter le biwy et m’installe pour manger un morceau.

Je suis fin prêt à passer la nuit.

 

Les secondes défilent, les minutes passent, les heures tournent et le petit train du sommeil m’emmène vers le paradis des rêves.

Les seuls bips de la nuit sont provoqués par la traversée des ragondins sur les lignes.

J’aperçois peu à peu le soleil qui montre le bout de son nez et toujours rien !

Vers 8h30, je reçois la visite de Guillaume qui a déjà plié bagage, venant du barrage de la Roche de Glun. Pour lui aussi, la nuit a été chaotique.

Dur, dur l’hiver !

 Repères

 

A partir de 9h, je décide de me lancer à la recherche de nouveaux spots de graviers dans les plus grands fonds. Je trouve deux tâches dans les pentes plongeantes vers les 6m. Avant de perdre toute marque, je jette les repères.

 

 

 

 

La journée est splendide, le soleil brille de tous ses rayons, faisant monter la température à plus de 18°C. Malgré cet ensoleillement, l’eau n’excède pas les 6°C.

Je comprends que nos amies les carpes restent avec le groin dans la vase.

Cette fois, je vais pouvoir poser mes lignes de jour. Je commence à préparer les amorçages et esches vers 16h, pour retendre les montages.

Je remplace deux lignes aux pellets, par des bouillettes carnées. A tout hasard, je laisse un montage dans 1.6m d’eau. Ce spot est très productif l’été, je reste curieux de sa rentabilité l’hiver, mais sans me faire trop d’illusions.

Les rayons du soleil s’estompent peu à peu pour laisser place à la lune.

Il est 20h, mise à part une légère activité de blanc, c’est le néant.

Quelques heures plus tard, je m’emmitoufle dans mon duvet pour rejoindre les bras de ma douce, la douce de mes rêves bien-sûr !

Au milieu de la nuit, je me réveille et sors la tête du sac de couchage. Je suis saisi par la fraîcheur stagnante dans le biwy. C’est en allant faire un besoin naturel que j’aperçois le givre sur le tapis de réception et les feuilles mortes. En effet, ça caille !

 

GivreGel

 

 

Par fainéantise, je retourne me coucher sans installer le chauffage.

 

Au lever du jour, les écureuils sont encore figés sur le positionnement de la veille. Je n’enregistre pas une seule touche de la nuit.

C’est vers 8h que j’attends le premier son de l’un de mes détecteurs de touche. Je fonce vers la canne, mais je comprends très vite de quelle prise il s’agit. Deux pêcheurs en float tube sont sur mes lignes, rien de grave, mais une belle touche.

 

Je plie bagage vers 10h, en laissant le beau soleil sécher mon matériel.

 

J’ai tout de même passé une belle première session 2011, en profitant de deux belles journées ensoleillées. Le poisson n’était pas au rendez-vous, je connaissais parfaitement la difficulté de cette pêche. C’est sur les échecs que l’on se perfectionne.

Thème: Sessions de pêche | Département: Ardèche (07) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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Pêche en forêt

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Article de TomSuncarpe26 publié le 8 Octobre 2010 à 15:50 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le dimanche 12 septembre 2010.

La deuxième partie de mes vacances va se dérouler sur le plan d’eau de Pannecière, en compagnie de Fabien, notre administrateur PowerCarp.

Il s’agit d’une grande retenue de barrage de 520ha sur la rivière Yonne, située près de Château-Chinon dans le massif du Morvan.

 

Blaisy

 

 

 

Je vais effectuer ma sixième édition sur ce plan d’eau, autant dire que les carpes n’ont plus aucun secret pour moi à cette époque de l’année. 

Le réveil sonne à 5h du matin.

Je vide mon frigo dans la glacière et m’installe dans le siège de mon Kangoo pour faire route vers le nord.

A cette heure de la journée, je n’ai aucun problème pour circuler et effectuer la traversée de Lyon. Je m’arrête dans une boulangerie à Autun pour prendre soin de me remplir l’estomac avec un pain aux raisins et un autre au chocolat, puis je reprends la route.

 

 

 

 

 

 

 Le voile noir de la nuit disparaît, en laissant place à un magnifique soleil. 

J’arrive à destination sur les coups de 9h.

J’ai déjà une idée du poste pour m’installer, mais va-t-il être libre ?

 

Je visite tout d’abord le secteur d’Huard pour faire une estimation sur la fréquentation du site.

Il n’y a personne en début de parcours, mais la deuxième moitié est recouverte de biwy.

Je reprends mon chemin et me dirige vers le secteur de Blaisy. J’aperçois plusieurs tentes posées sur la berge dans mon champ de vision.

Je me gare pour rendre une petite visite aux carpistes. C’est avec grande joie que je trouve mon poste disponible. De plus, les deux carpistes de droite sont en train de plier. Après quelques échanges entre nous, ils m’annoncent qu’ils ont fait très peu de prise dans la semaine. Un peu plus loin, le pêcheur de gauche tient le même discours.

Mon moral n’est pas atteint, je suis d’une motivation hors du commun.

 

Fabien arrive que demain matin, je m’installe sur une pointe en laissant tout le côté droit disponible.

 

Ma première mission est de détecter avec mon écho-sondeur, les arbres immergés de part et d’autre du lit de la rivière. Je m’empare de trois repères et mon embarcation, pour baliser la zone de pêche.

Je trouve très facilement le lit de la rivière dans 23m de fond, grâce à l’accumulation de vase sur le fond, visualisée sur ma petite télévision. Les arbres sont beaucoup plus difficiles à détecter, c’est en pratiquant la pêche que je trouverai les passages de libres.

Les repères sont positionnés en ligne droite parallèle à la berge, à 110m du bord derrière le lit.

 

« Je pense surprendre beaucoup de lecteurs en voulant effectuer une pêche dans 23m d’eau. Non cela n’est pas une faute de frappe, c’est bien vingt-trois mètres. Je vous laisse lire la suite pour en tirer les conclusions »

 

Je refais les montages de toutes mes lignes, afin de pêcher dans les meilleures conditions.

Je prends le temps de casser la croûte et je commence à déposer mes lignes en bateau.

 

Poste

 

Je centralise mes deux cannes du milieu, avec des esches aux pellets de 25mm et un amorçage avec du 7, 15 et 25mm. Les deux autres lignes à chaque extrémité sont muni de bouillettes fruitées.

 

Le temps se gâte très rapidement, je monte mon biwy pour pouvoir affronter la pluie si elle s’approche d’un peu trop près.

Cela ne traîne pas, à peine les affaires à l’abri que les gouttes font leurs apparitions.

 

C’est incroyable, les lignes trempent seulement depuis 1h30 et j’enregistre mon premier départ.

Bien sûr, sous la pluie !

 

J’enfile mes habits imperméables et cours au rod-pod pour saisir la canne de droite. Heureusement, il n’y a pas d’éclair à proximité.

Les poissons de ce plan d’eau sont toujours aussi combatifs. Je parviens à l’extraire des arbres pour mener un combat sans merci sur la bordure.

Je sors ma première carpe miroir de 8kg.

 

 

Pluie

 

 

 

 Je relâche aussitôt le poisson pour très vite me remettre à l’abri de la pluie.

Le vent se lève violemment, une bourrasque venant de je ne sais où m’arrache deux sardines sur le côté gauche de mon biwy. Ma sur-toile fait un vol plané sur l’arrière, me laissant à poil sous la pluie.

C’est un peu la panique, j’attrape le mat en aluminium d’extrême justesse avant le décollage complet de la tente.

Toutes mes affaires se mouillent : duvet, nourriture, vêtement …

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le même temps, ma deuxième canne de gauche se met à dérouler. Je sacrifie la touche au gré de mes biens personnels.

 

En quelques minutes, je plie le biwy en boule et jette toutes mes affaires dans le Kangoo.

 

Par chance, ma toile n’est pas déchirée et la pluie n’a pas eu le temps de trop mouiller mon matériel.

 

En ce qui concerne le poisson, il a eu tout le plaisir de s’enrouler autour des arbres immergés. La première casse est inévitable.

 

Je n’ai pas le temps de reposer les montages qu’une autre ligne se tend pour laisser place à un nouveau départ.

Le poisson se bloque dans une branche pendant quelques secondes, puis en sort pour venir sur le bord. Le combat est redoutable, les rushs sont puissants et très violents. C’est seulement au bout d’un bon quart d’heure que je hisse hors de l’eau une jolie commune de 10kg.

La violence du combat est justifiée, la carpe est piquée sous le ventre. Elle s’est certainement roulée sur mon pellet.

 

Je retends le plus vite possible les trois lignes encore hors de l’eau.

 

Pour le deuxième montage de mon biwy, cette fois je prends garde à l’orientation de l’entrée.

 

Le carpiste de gauche vient prendre de mes nouvelles. Je lui raconte mes aventures et la prise de deux poissons sur trois touches. Il a fait seulement une carpe en 48h, son visage en dit long sur ma pêche miraculeuse.

 

Pendant notre discussion, j’enregistre un nouveau départ sur la ligne de droite.

Le poisson regagne facilement le bord pour se livrer quelques minutes plus tard à mon épuisette.

C’est une belle miroir, certainement ma plus belle prise dans ce plan d’eau. Mon record actuel est de 14kg. Pour me faire plaisir, mon peson indique 14.5kg.

Je profite des dernières lueurs du soleil pour prendre les photos. Le carpiste d’à côté en est dépité.

 

 

14.5kg14.5kg

 

Je profite du début de soirée pour me préparer à manger.

Après mon repas, je m’allonge sur mon bed-chair pour essayer de trouver le sommeil.

 

Le jour se lève petit à petit, je n’ai presque pas fermé l’œil de la nuit, les touches ont été nombreuses.

Fabien arrive vers 9h avec les croissants.

Je prépare le cacao pour bien commencer la journée.

 

Je fais un état de mes premières heures de pêche. J’en suis à 9 départs pour 7 poissons, avec une belle moyenne à 10kg. Fabien est heureux de savoir que les carpes sont mordeuses.

 

Il s’installe sur ma droite comme prévu. Il dispose à son tour, des repères dans le lit de la rivière.

 

A ma grande déception, la journée est calme, en enregistrant seulement deux touches de brème.

 

 

Coucher de soleil

 

 

 

 

 

 

Il faut attendre la nuit pour entendre de nouveau les détecteurs sonner.

Pour cette deuxième nuit, j’ai beaucoup moins de chance. Je fais seulement un poisson de 6kg pour quatre touches. Les arbres ont été fatals sur les départs.

 

 

 

 

 

 

 

 

La journée de ce mardi est magnifique, le soleil nous colore la peau d’un joli rouge écarlate.

 

Fabien enregistre une touche à 14h, il sort une jolie petite miroir de 5.5kg.

 

En milieu d’après-midi, j’aperçois le carpiste de gauche en train de plier bagage.

Je vais le voir, il n’a pas le courage de rester plus longtemps. Il n’a pas de touche et en voyant ma pêche, il déclare forfait.

 

 

 

Il faut une nouvelle fois attendre le coucher du soleil pour que les touches reviennent.

Le poisson devient très actif sur mes zones d’amorçages. Pour moi, la nuit est courte.

Vers 2h, la ligne de droite déroule en même temps que celle d’à côté. Par chance, j’arrive à sortir les deux carpes.

Le bilan de la nuit et plutôt sympathique, je fais 8 départs pour 7 poissons, dont une miroir de 10.5kg.

Fabien a moins de chance que moi en manquant deux poissons dans la nuit, avec une décroche et une casse.

 

 9kg9kg

 

Dans la journée de mercredi, le ciel se recouvre de gros nuages pour amener la pluie.

 

Comme la veille à 14h, Fabien sort une miroir de 5.5kg. L’histoire se répète.

 

La petite pluie amène aussi les départs, je fais trois carpes de 8, 9 et 10kg en 45 minutes entre 16h et 16h45.

La cerise sur le gâteau arrive à 21h15 suivant un bon repas.

Après une belle touche sur la deuxième canne de gauche, j’engage un combat sans merci avec le poisson. A droite, puis à gauche, 10 mètres de rush, la carpe ne se laisse pas faire. Le combat est bien supérieur à d’habitude, cela doit certainement être un beau poisson. Au bout d’un quart d’heure de lutte, le spécimen se rend à l’épuisette.

Il s’agit d’une jolie commune de 15kg, mon nouveau record ici.

 

 

15kg15kg

 

La nuit de mercredi à jeudi est chaotique.

Je parviens à obtenir 4 départs, se soldant tous par une casse ou une décroche dans les arbres.

Quand la poisse s’y met, on ne peut pas faire grand-chose.

 

Les nuits sont fraîches, mais au lever du jour, le soleil nous réchauffe très vite.

 

Pour sauver cette mauvaise nuit, je parviens à obtenir 4 touches dans la journée. Sans l’expliquer, j’arrive à sortir tous les poissons. Quatre carpes miroirs de 8 à 10kg.

 

En soirée, nous avons le temps de cuisiner un bon petit plat de pommes de terre et tomates avec des blancs de poulets.

Ma devise est : pour bien pêcher, il faut bien manger !

 

Nous-nous couchons avec le ventre bien plein.

 

Je suis réveillé par un premier départ à minuit, puis trois autres fois jusqu’au matin.

Sur 4 départs, je perds seulement un poisson. Les carpes sont de tailles correctes : 12kg, 8kg et 10kg.

 

12kg12kg

 

 

Au lever du jour, je suis réveillé par deux carpistes en train de discuter devant ma tente.

Cela n’est pas très agréable, j’attends un peu, puis je sors pour prendre la température.

 

Ils ne traînent pas à venir me voir pour connaître le résultat de ma pêche. Je leur explique ma session en disant que je quitte mon poste demain matin.

Ils veulent s’installer où je suis posé.

 

En attendant mon départ, ils plantent leur campement sur ma gauche.

 

Nous avons la visite de deux personnes chargées de nous apprendre qu’il y a un concours de pêche aux carnassiers qui débute demain matin à 9h.

87 bateaux sont attendus sur le plan d’eau.

 

Je fais mon plus petit poisson vers 13h, une miroir de 5kg.

Je décroche une autre carpe sur les coups de 18h30, pendant la préparation du souper.

 

Cela n’est que le début de la débâcle.

Cette dernière nuit est une catastrophe, je n’enregistre pas moins de trois casses en très peu de temps.

J’attrape une fracture du moral avec l’accumulation du manque de sommeil de la semaine.

Je vais me recoucher sans retendre les lignes.

poste

 

Vers 8h, nous commençons à relever les montages pour laisser place à l’armada de bateaux qui va débouler.

 

A 9h, la flotte est lâchée, il y a des bruits de moteur dans tous les sens.

Il était bien temps de ramener les lignes.

 

Nous plions petit à petit en laissant sécher les toiles de tente après une belle rosée tombée dans la nuit.

 

Pour être franc, je suis content de quitter les lieux. Une semaine de pêche intensive est vraiment dure physiquement. Surtout après cette dernière nuit difficile.

 

Le kangoo est chargé vers 11h, après mes adieux à Fabien, je décolle aussitôt.

 

Je tiens à remercier Fabien pour ça très bonne compagnie, nous avons passé de bons moments pendant cette semaine, puis surtout bien mangé.

 

Le bilan de cette session est comme les années précédentes, très bon, malgré beaucoup de pertes.

En ayant balancé plus de 60kg de pellet et 15kg de bouillettes, la stratégie de pêche a encore fonctionné.

Le résultat est de 42 départs pour 26 poissons sortis. Cela représente 250kg de carpe en moins d’une semaine.

Toutes les années, le poisson grossit régulièrement. Nous approchons une moyenne de 10kg au lieu de 5, il y a 4ans.

La vidange est retardée jusqu’à 2012, je serai de nouveau présent sur les berges de Pannecière l’année prochaine.

      

Thème: Sessions de pêche | Département: Nièvre (58) Lien permanent | Voir les 5 commentaires
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Pêche en eau trouble

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Article de TomSuncarpe26 publié le 1 Octobre 2010 à 16:49 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le samedi 4 septembre 2010.

Me voici avec trois semaines de vrais vacances. Plus de paralysie faciale ou autre à l’horizon.

Mes destinations de pêche sont déjà planifiées. Je vais réaliser trois sessions d’une semaine dans différents endroits.

Pour ma première semaine, je fais route au sud de Valence, sur une embouchure de rivière affluente du Rhône. Un lieu que j’ai déjà visité l’année dernière. Je m’en souviens très bien, j’avais passé une semaine sous la pluie.

 

Je coupe le contact de mon Kangoo vers 16h et commence à décharger mon matériel.

Ce coin de pêche est toujours aussi magnifique et sauvage. J’aménage le poste de façon à accueillir Irwin qui me rejoindra demain jusqu’à mercredi.

 

InstallationInstallation

 

 

 

 

 

Spot

Je prends possession de ma barque avec quatre repères pour marquer les spots intéressants. La dernière crue a apporté beaucoup d’arbres les déposant en travers de la rivière. Je navigue tranquillement à la rame entre les troncs et les potamots. Avec l’expérience de l’an dernier, je sais que le poisson se nourrit dans très peu d’eau. Je n’hésite pas à poser des repères dans quarante centimètres de fond.

Après cette prospection au-dessus de l’eau, je reviens sur la rive pour monter mon matériel.

Je commence à déposer les deux premières cannes à la graine. Une aux maïs équilibrés et la seconde à la black tiger.

Pour assurer le coup, je tends les deux dernières lignes aux pellets à partir de 19h. Je ne voudrais pas pêcher à la goutte d’eau trop tôt dans la nuit.

Je suis aux aguets vers 19h30, les derniers réglages sont effectués.

Irwin passe me voir à la sortie de son boulot pour découvrir qu’elle poste j’ai choisi.

 

Cela tombe bien, il avait la même idée que moi.

Le soleil se cache lentement derrière les collines ardéchoises.

Malgré la tranquillité de cet endroit, j’ai du mal à trouver le sommeil, c’est très certainement l’envie de touche qui me maintient éveillé. Je suis désespéré en voyant le jour se lever peu à peu, puis soudain !

C’est le départ !

 

 

 

 

9kg

 

 C’est la deuxième canne de gauche, le détecteur sonne sans interruption. Comme d’habitude, je ferre et saute dans la barque.

Une fois sur la berge d’en face à quelques mètres du poisson, je prends le premier contact. La carpe décolle à toute vitesse, courbant violemment mon scion. Elle gigote dans tous les sens puis gagne le filet de mon épuisette.

Je dépose mon premier poisson des vacances sur le tapis de réception. Une jolie commune de 8.5kg. Il est 7h, je n’aurais jamais cru que mon pellet tienne aussi longtemps, pas moins de 12h. Il ne devait pas rester grand-chose au bout de l’hameçon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je tends la ligne et regagne mon duvet. J’ai à peine le temps de reprendre mes esprits que la deuxième canne de droite déroule à son tour.

Même scénario que précédemment avec un petit tour de barque. Le poisson est très rusé, il s’est faufilé dans les roseaux à travers une branche dans moins de trente centimètres d’eau. Je me débarrasse des roseaux, mais lorsque j’arrive à la branche, le poisson se décroche, zut !

 

Tant pis, c’est comme ça !

 

Depuis hier le soleil est toujours présent avec le vent du nord. Il faut en profiter, la pluie est annoncée pour mardi et mercredi.

 

Irwin arrive vers 16h et s’installe sur ma droite.

Il disperse des lignes dans différents fonds près des arbres et herbiers, avec des montages eschés à la bouillette.

 

Nous dégustons un bon repas et regagnons nos bed-chair pour faire un gros dodo.

 

Le début de nuit est plutôt bien agité, je sors deux petits poissons de 6 et 8kg. Vers 3h du matin, c’est la ligne de gauche qui démarre.

Je fais une belle balade en barque, une visite touristique de potamot en potamot. Je parviens à hisser le poisson sur le tapis de réception de mon embarcation. Une fois revenu sur la berge, l’aiguille de mon peson indique un poids de 13.5kg. Voilà une jolie carpe commune.

 

 

 13.5kg13.5kg

 

 

En fin de nuit, deux brèmes viennent interrompre mon sommeil, grrrrrrrrr…..

Dans le même laps de temps, Irwin enregistre une touche se soldant par une casse.

 

Le soleil commence à montrer le bout de son nez.

 

Soudain, il me semble entendre un bruit de moteur venant dans notre direction.

Je comprends très vite de quoi il s’agit. C’est un bruit de moteur thermique de bateau.

Je surgis de la tente pour intercepter le commandant du bolide. J’agite mes bras pour lui dire de stopper son avancement vers mes lignes.

Trop tard !

 

Il s’arrête dans mes deux lignes de gauche.

Il s’agit de deux personnes employées par la CNR (Compagnie Nationale du Rhône). Je leur explique le problème : je pêche dans très peu d’eau sur la berge d’en face, donc mes lignes effleurent la surface sur toute la largeur de la rivière.

 

La discussion se passe avec courtoisie, ils sont chargés de faire le relevé topographique de la rivière.

Pour les laisser travailler, nous relevons nos lignes pendant une petite heure.

Malgré tout, je me retrouve avec deux lignes sectionnées, c’est toujours embêtant.

 

Vers midi, les cannes sont de nouveaux opérationnelles.

Je n’attends pas longtemps pour entendre l’un de mes détecteurs de touche émettre un son continu.

Je parviens à sortir une petite carpe commune de 5kg. C’est toujours agréable d’attraper du poisson quand il fait jour.

 

En début d’après-midi, le vent du sud fait son apparition. La pluie ne doit pas être loin.

 

Nous passons une nouvelle soirée autour d’un festin avant de recevoir quelques gouttes de pluie. Nous regagnons nos duvets en écoutant la douce berceuse de la pluie frappant la toile de tente.

 

Le jour se lève avec la pluie, sans avoir entendu la moindre touche de la nuit.

 

Il faut attendre 15h pour entrevoir les rayons du soleil.

Vers 16h, l’un de mes écureuils bouge de haut en bas. Certainement un blanc !

Je prends la barque pour débloquer le poisson des herbiers. Avec grande surprise, il s’agit d’une minuscule carpe commune ressemblant à un carassin, mais les deux barbillons sont bien significatifs.

 

Pin'sPin's

 

La nuit commence à approcher aussi vite que les éclairs heurtant les collines ardéchoises.

Il faut se préparer à affronter un beau orage en perspective.

 

 

 

 

10kg

 

C’est vers 21h que les hostilités sont lancées. Nous-nous faisons flasher tel des tops modèles en pleine séance photo.

Par chance, nous n’enregistrons pas de touche pendant le déluge.

C’est au moment où la pluie cesse, aux alentours de 2h, qu’une carpe se laisse séduire par l’un de mes appâts. Je sors une commune de 7.5kg.

Puis quelques minutes plus tard, c’est au tour d’une carpe commune de 10kg de tester mon tapis de réception.

De son côté, Irwin a beaucoup moins de chance que moi, il enregistre une nouvelle casse.

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes déjà mercredi, Irwin me quitte pour reprendre le travail.

 

En début d’après midi, ma bannière commence à dériver très légèrement en attrapant des déchets flottants à la surface de l’eau.

Je m’inquiète sérieusement sur la montée du cours d’eau. Mon installation de craint rien, mais la pêche risque d’être très difficile si le courant devient trop important.

 

Vers 19h, la catastrophe est bien présente. La couleur de l’eau ressemble à du café au lait et le courant emporte une multitude d’obstacles dans ses bras.

Heureusement, par prévoyance, j’avais retendu mes lignes en les suspendant dans les arbres permettant de passer au-dessus du courant.

Cela pêche, mais les conditions sont vraiment pas bonnes.

 

La nuit est très calme, seulement des bips intempestifs provoqués par le courant.

 

Le cours d’eau va certainement mettre plusieurs jours pour retrouver son niveau normal, je dois me résoudre à écourter ma session.

 

Décidément, je n’ai vraiment pas de bol avec ce coin de pêche.

 

Je ne suis pas complètement satisfait de cette session. Je pensais piquer beaucoup plus de poissons avec des poids un peu plus intéressant.

Le bilan est bien moins glorieux que celui de l’année dernière.

Pour finir, le pompon est d’être obligé de plier avant l’heure.

 

Je suis quelqu’un de tenace, je reviendrai sur les lieux avec grande férocité.

Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 4 commentaires
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Farine de foie de porc maison !

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Article de Carpiste68260 publié le 8 Septembre 2010 à 09:21 dans le blog Carpiste68260
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Farine de foie de porc maison !

Bonjour, après avoir cherché une farine de foie qui me plait et surtout abordable en prix et qui reste au top, je me suis dit pourquoi pas tester de la faire sois même, me voilà donc lancer sur la toile pour trouver quelque info.

Bon il y a la possibilité de faire sa avec un déshydrateur, pfff trop simple comme ça. J'aime me faire chier quand même donc je cherche une autre solution, et trouve celle que je vais vous décrire (ses pas vrai je n'aime pas spécialement me faire chier, ses juste que je n'ai pas de déshydrateur sous la main).

Pour commencer il vous faut un foie, de porc pour ma part.

Je tombe sur une promo 1kg800 pour 2.60€, j'en prends directe deux.

 

Ensuite voilà le matériel que j'ai utilisé.

 

J'ai commencé par couper le foie en lamelle pas trop épaisse, ensuite une fois celui-ci couper je les fait cuire dans de l'eau que j'avais préalablement fait bouillir durant 2 à 3 minute suivant l'épaisseur de vaut lamelle de foie.

Je les ai bien égouttés, et j'ai utilisé du papier absorbement  pour finir de sortir le maximum de jus. Ensuite je les ai mis 3 minute au micro-onde bien étaler sur une assiette (ne mettait pas tout d'un coup au micro-onde, étaler bien sur l'assiette et recommencer l'opération avec le reste autant de fois que nécessaire). Une fois sortie du micro-onde absorber le jus un maximum comme quand on la sortie de l'eau. Etaler le tout sur un tamis ou dans une caisse ou vous faite sécher vos billes.

Pour gagner tu temps de séchage je ventile.

Faite bien sécher le tout lorsque le foie est cassant il sera prêt à être broyer.

Ensuite passer tous sa dans un gros broyeur, puis dans un broyeur à persil afin d'arriver à avoir la texture la plus fine possible.

Tamisé le tout, pour ma part j'ai utilisé ceux-ci.

Voici le résultat obtenu.

Etant donné que mon mixeur n'est pas assez puissant il me reste quelque morceau que je n'ai pu broyer.

Vous voilà donc avec de la farine de foie dont vous est sur quelle est à 100% pur.

Avec 3.600kg de foie frais j'ai obtenu 900g de farine de foie pour un prix de 5.20€ je trouve que sa revient moins cher, et on est sur de la qualité de notre foie, cependant il est vrai que ses plus long que de le commander tout prêt.

Voilà si sa peut intéresser quelqu'un.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Thème: Appâts et amorces | Département: Haut Rhin (68) Lien permanent | Voir les 10 commentaires
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