Accueil PowerCarp
2634 articles 627 blogs
17986 photos 1416 albums
0 enduros 0 annonces
5063 vidéos 70 lieux

Affichage de la liste des meilleurs articles

Vos articles préférés sur la pêche de la carpe - page 158

Flux RSS des 10 meilleurs articles sur la pêche de la carpe publiés dans les blogs carpistes

Technique de montage Team JULWIN

Votez pour cet article:Je vote pour cet article13
Article de IRWIN publié le 20 Mars 2008 à 06:39 dans le blog JULWIN
Signaler cet article sur la pêche de la carpe au Webmaster Envoyer cet article sur la pêche de la carpe à un ami par email

 

Irwin KUNZI Team JULWIN Julien GUISSANT Team JULWIN

 

Bonjour à tous,

Je vais vous parler d'une technique de montage qui a toute ma confiance et que mon camarade utilise également pour pratiquement toutes ses pêches.C'est un montage simple mais très efficace.Celui ci m'a permis de sortir mes plus belles prises de l'eau sans souci.Ce montage est un vrai piège à carpe,très discret.

Pour commancer je vais vous d'écrire tous le matériel nécèssaire afin de réaliser le montage:

_ Un émerillion / Un hameçon / Un stop silicone / Une petite gaine et environ 50 cm de tresse gainée

 

 

Le combi-link river BIG CARP est pour moi la meilleure tresse gainée actuellement sur le marché, j'en ai essayée d'autres pour comparer, faites moi confiance c'est la meilleure.

 

 

Je vous recommande également celle de chez starbaits qui n'est pas si mal , mais plus chère que la big carp.

 

 

Pour ce qui concerne les hameçons ceux de la gamme Big Carp sont top, très bon piquant , les malisses ont ma préfèrence. Les Fastgrip de chez VMC sont également très bon , je n'ai encore jamais eu de décroche avec ceci.

 

 

Commencez par retirer environ 20 à 25 cm de gaine afin de laisser la tresse apparente. Ensuite réalisez un noeud sans noeud pour attacher l'hameçon et réalisez le cheveu. N'oubliez pas de laisser environ 1cm ou plus entre l'oeillet et le début de la gaine ( photos ), passez un bout de silicone afin de maintenir le cheveux en place, puis passez un stop silicone sur le cheveu pour que les bouillettes ne viennent pas se coller à l'hameçon ceci est plus efficace au ferrage. Ce montage est très difficile à recracher même pour les carpes les plus méfiantes.

 

 

Pour fixer l'émerillion à la fin du montage réalisé une simple boucle ce qui lui donne beaucoup de liberté et évite de vriller le bas de ligne.

 

 

Un speed clip Big Carp termine le montage avec un camoufile jusque mon nylon.

Voilà, un montage très simple qui évite les emmêlements au lancer, même les plus appuyé. Afin de rendre le bas de ligne rigide n'oubliez pas de le passer à la vapeur afin de rigidifier l'ensemble.

Bon montage , amicalement carpiste , Irwin KUNZI Team JULWIN

Thème: Techniques et montages | Département: Marne (51) Lien permanent | Ajouter un premier commentaire
Tags: - - - - - - - - -

La ramade un site à découvrir

Votez pour cet article:Je vote pour cet article13
Article de dyploid publié le 16 Mars 2008 à 17:19 dans le blog Dyploid du 63
Signaler cet article sur la pêche de la carpe au Webmaster Envoyer cet article sur la pêche de la carpe à un ami par email

 

Le plan d'eau de la ramade est situé dans le puy de dôme à la limite de la creuse à 4km de la commune de giat, situé à 730m d'altittude cet étang est implanté dans un cadre magnifique.

On y trouve une quarantaine de postes aménagés tout autour du lac sur un superficie de 82ha, la barque est plus que conseillée car de nombreux poste ne sont pas accessible autrement mais il est possible d'en louer sur place, les profondeurs varies de 1m dans la queue dite de l'observatoire jusqu'à environ 4m à la digue.

Ce plan d'eau est géré par 2 personnes dont jean pierre qui s'occupe de ce magnifique lieu depuis maintenant plusieurs annéés, ils seront toujours là pour vous guider dans votre pêche et faire de leurs mieux pour que votre session se déroule aussi bien que possible. Il est possible de se restaurer sur place, des douches sont aussi à votre disposition.

La pêche de nuit est autorisée toute l'année à 4 lignes, la dépose des lignes n'est plus autorisée à cause de certains carpistes mais nul besoin de cette pratique pour faire du poisson, l'amorçage quand à lui peut s'effectuer en barque à condition d'utiliser des quantitées raisonnable.

On y trouve un magnifique cheptel de carpes avec une moyenne qui a atteind ces dernières années la barre des 10kg, beaucoup de carpes de plus de 15kg et quelques carpes de plus de 20kg ainsi que quelques amours, une vidange totale du plan d'eau à été réalisée fin 2007.

Le fond est en général plat et vaseux, mais on y trouve beaucoup de zones dures, le lit de la rivière est trés productif ainsi que les bordures et les zones dures.

Les cartes de pêche sont disponibles au snack situé au bord du plan d'eau qui est lui aussi géré par jean pierre Plane et son amis où il règne une ambiance conviviale et chaleureuse.

Numéro de tél du snack: 04 73 21 76 80 ( de avril à octobre )

Ce plan d'eau est vraiment un lieu magifique à découvrir le plus rapidement possible vous serait étonnez du résultat... 

  

Thème: Destinations et lieux de pêche | Département: Puy de Dôme (63) Lien permanent | Ajouter un premier commentaire
Tags:

L'Oise nouvelle rencontre !!!

Votez pour cet article:Je vote pour cet article12
Article de chnv10 publié le 11 Mai 2014 à 00:18 dans le blog Blog Carpe 91 La pêche ma passion
Signaler cet article sur la pêche de la carpe au Webmaster Envoyer cet article sur la pêche de la carpe à un ami par email

En ce 8 mai malgré une bonne crève me revoici au bord de l’eau pour 2 petites nuits. Je m’installe sur un plan d’eau de 6 hectares proches de celui que j’ai testé la semaine passée. Comme je n’ai pas encore trouvé un poste sympa en rivière pour m’y essayer, je me suis rabattu sur ce plan d’eau qui me semble prometteur. Un carré d’eau limpide au milieu de la forêt qui doit cacher de belles carpes qui ne demandent qu’à s’allonger sur mon tapis de réception. 

                         

                              

Il est environ 15 heures quand j’arrive sur les lieux, je choisis un poste en pleine eau ou je remarque quelques fouilles et remous en surface. Je monte rapidement mon biwy pour abriter mon matériel car la météo n’est pas top le ciel est gris et la pluie menaçante. Mon abri installé, je m’occupe de poser mes montages. Je reste sur la stratégie de ma dernière sortie avec des montages décollés.    2 Montages équipés de Bouillettes aux épices et une flottante également aux épices iront rejoindre une bande de sable en lisière d’un herbier que l’on distingue aisément grâce à la clarté de l’eau. J’ai Boosté un de mes pièges avec un autre produit de la gamme Martin SB, je n’aime pas faire de la pub en général mais là c’est vraiment des supers produits. 

                            

Mon troisième montage décollé lui aussi ira sur la gauche proche de la berge et également sur un banc de sable. Par contre le piège est équipé d’une SK30 et une flottante noix de coco qui avait bien fonctionné lors de ma dernière sortie.Voilà maintenant que ça pêche plus qu’à attendre. Je m’affaire à aménager ce qui sera ma maison pour les 2 prochaines nuits quand un Bip attire mon attention. Puis un second Bip et c’est le run la canne de droite placé dans les fouilles démarre en trombe. A peine 30 min que le montage est à l’eau et déjà ça démarre. Je fonce prendre ma canne et le combat commence, les ruchs sont violent et il me faudra un bon quart d’heure pour mettre ma prise sur le tapis. A peine 2 heures que je pêche et déjà une première prise, excellent !!!  

                       

                                              

                        Je prends la pose avec cette superbe carpe et après quelques clichés elle regagne son domaine

                        

Je change les billes un coup de boost et je replace mon montage au même endroit. C’est le montage que j’avais boosté qui a démarré je n’ai jamais vraiment été pour ce type de produit mais quand j’ai mis mon nez dans les flacons j’ai compris direct que c’était du bon et pour le moment je me suis pas trompé enfin bref… je retourne a mes occupations déjà bien heureux de cette prise. Vers 19h00 nouveaux départ toujours la canne de droite je prends ma canne pour un nouveau combat, les ruchs sont moins violent et assez rapidement la carpe est au tapis. Une petite miroir me rend visite.

                             

                                                    
Quelques clichés pris tant bien que mal et oui prendre des photos tout seul c’est bien galère !!! du moins pour mon cas. Une fois la carpe repartie je relance mon montage toujours au même endroit. Je décide également de booster ma canne de gauche placé en bordure de la berge histoire de voir. Vers 21h alors je suis en plein café nouveau départ sur la canne de droite, je pars combattre mais après quelques habiles coups de tête c’est une décroche grrrr j’aime pas quand ça décroche LOL … nouvelle dépose du montage et retour auprès de ma timbale pour finir mon café. Déjà 3 départs pour quelques heures de pêche c’est bon ça. 
2 heures passe quand ma canne de gauche, celle de la bordure démarre à son tour. Un départ assez violent qui m’entraîne directement sous des branches, la carpe longue la berge et assène des coups de tête tentant de ce libérer de mon hameçon mais rien n’y fait et après un combat assez rude ma 3eme prises fini au tapis. Je prépare mon appareil photo enclenche le retardateur et court me positionner quand ma canne de droite démarre en trombe, la ça devient compliqué. J’ai une carpe sur la berge mon appareil en position et une canne à la main et le tout sous la pluie. Je combats tout en me pressant un peu mais comme précédemment c’est une décroche après quelques minutes de combat. Je n’aime pas ça mais là je dirai presque tant mieux car les appareils photo n’aiment pas la pluie.

                                                    

                      2 - 3 photos et la carpe  repart dans son élément, celle-ci ma livré vraiment un super combat.

Après toutes ces émotions je replace mon montage de gauche avec toujours un petit coup de Boost avant. Pour celui de droite je réfléchis à mes 2 décroches consécutives et décide de changer le montage peut être que la pointe de l’hameçon est émoussée pourtant celui-ci est tous neuf mais bon. Une fois le montage changé je diminue aussi la taille des Bouillettes et passe en 16mm et c’est reparti tous les montages sont à l’eau en espérant que cette fois cela va enrayer le phénomène

Il est grand temps de rentrer au chaud dans mon duvet ou je m’endors paisiblement. 5 heures du matin ma centrale se met à hurler la canne de droite m’appelle de nouveau. Là j’avoue que c’est dur j’étais vraiment bien au chaud et j’entends la pluie qui tombe abondamment dehors, je sors m’occuper de ma canne et le combat démarre, des rushs puissant  me fond rendre du fil. Je gère un moment puis devinez quoi… ba une décroche grrr là ça commence à faire beaucoup les carpes semblent plus tatillonnes et doivent prendre les Bouillettes du bout des lèvres en tous cas c’est la troisième fois que la carpe gagne le combat. Sans désespérer,  je repose mon montage et retourne au chaud ou je me rendors comme un bébé. Vers 9h00 nouvelle alerte et toujours canne de droite je sors de mon commas et vais livrer bataille. Cette fois c’est sous le soleil que cela ce passe  comme on peut le voir sur la première photo de cet article. Le combat est de courte durer et c’est une tanche qui me rend visite. Petite photo et retour au bercail.

                                    

En ce vendredi le soleil domine et franchement ça fait du bien, c’est également l’occasion de faire quelques clichés toujours sympas. Tous profitent de ce soleil radieux les animaux comme cette famille de canard ou cette libellule mais également nos impôts.

                                    

                                    

                              

Vers midi alors que je flâne avec mon appareil mon détecteur s’emballe la canne de droite vient de démarrer. Je pose mon appareil et prends les choses en mains mais décidément les décroches s’enchaînent et pour la 4 eme fois la carpe sera victorieuse, même le fait de changer la taille des billes n’aura pue changer la donne. Le changement de temps a due contribuer à complètement stoppé l’activité et plus rien ne se passera jusqu'à mon départ samedi matin. Malgré les décroches cette session aura été bien agréable et j'aurais été récompensé de 3 belles carpes, les plans d’eau de la région semblent très intéressent et je vais m’atteler à les découvrir au plus vite histoire de faire de nouvelles rencontres.  Clin d'oeil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Thème: Pêche de nuit | Département: Somme (80) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
Tags: -

Vacances sur Cabanac

Votez pour cet article:Je vote pour cet article12
Article de TomSuncarpe26 publié le 1 Octobre 2013 à 15:12 dans le blog Session 2009 à 2013
Signaler cet article sur la pêche de la carpe au Webmaster Envoyer cet article sur la pêche de la carpe à un ami par email

Nous sommes le dimanche 1er septembre 2013.

Je vais débuter mes trois semaines de vacances par six jours de session dans un lieu mythique, envié par de nombreux carpistes.
J’ai 300km à parcourir en 4h30 par route nationale ou 3h45 par autoroute.
Cette destination majestueuse qui grave à jamais la mémoire des pêcheurs de carpe est bien évidemment “Cabanac”.

Plan Cabanac

Je commence par la cuisson des graines en cours de trempage : lupin, maïs, noix tigrées et chènevis.
Pendant ce temps-là, je prépare le chargement du Kangoo. La check-list est très longue, je ne voudrais pas oublier quelque chose.
Une fois terminé, je décolle pour le supermarché afin de me remplir correctement l’estomac pendant cette semaine de plein air.

Vers 17h, toutes les lignes de ma liste sont cochées, tout me parait OK

Après une courte nuit de sommeil, le réveil sonne à 5h15.
Je remplis la glacière de produit frais et embrasse tendrement ma douce avant le départ.

Je choisis de faire l’aller par l’autoroute, en passant vers Montpellier. La voiture est chargée à bloc, je préfère éviter les grands cols de l’Ardèche.

J’enfile les kilomètres sans embûche pour arriver jusqu’à Saint-Geniez-d’Olt, à 9h30. Je refais immédiatement le plein d’essence et fais un saut au magasin pour combler un oubli de ma part : le café.

Je reprends rapidement le dernier morceau de chemin, pour longer le Lot jusqu’au poste dont je souhaite établir mon camp de base.
Je croise les doigts tout le long pour trouver ce poste libre. Je grignote les kilomètres en descendant sur la rive gauche. Pour ne pas changer, il y a déjà un champ de biwi installé sur la zone de Cabanac. Je continue et trouve un poste de disponible dans les gorges des Malavals, peut être un plan de secours, mais cela n’est toujours pas mon poste de prédilection.

Je repars pour voir avec miracle qu’il n’y a pas de carpiste sur mon lieu de destination. Il s’agit du dernier poste situé en rive gauche des Malavals. Un intérieur de virage offrant de multiples spots intéressants.

Je ne suis pas encore installé, mais je suis heureux de poser pied-à-terre sur les berges de Cabanac.
La verdure, le chant des oiseaux, la couleur de l’eau … c’est enfin les vacances !

Le niveau d’eau est presque à son maximum, il doit manquer environ deux mètres d’eau.

PostePoste

Je décharge mon matériel étape par étape, en soulageant les amortisseurs du Kangoo.
Afin d’exploiter toute la surface qui s’offre à moi, je monte mes deux rod-pods pour faciliter les axes de pêche.
J’installe le biwi le plus au plat possible, en dominant la vue sur l’eau verdoyante de la rivière et mes détecteurs de touche.

Je termine par une inspection de tous mes montages.

Je mets la barque à l’eau munie de l’échosondeur et de quatre repères, afin de déterminer et baliser mes spots de pêche.

Je trouve facilement quatre zones intéressantes sur la berge d’en face : arbres immergés, dalles de roche, chênes surplombants la surface de l’eau et une source.

Une fois revenu au campement, je déguste mon repas de midi en méditant le positionnement des montages.

Après le dessert, je m’occupe de tendre les lignes à la force de mes bras. Je préfère laisser le moteur thermique de côté, pour ne pas faire trop de bruit.

- 1ère  canne de droite : Je garnis le cheveu d’une black tiger et positionne le montage dans 9m d’eau au pied de la source. J’amorce assez large avec un mélange de graine : maïs, chènevis et noix tigrées.

- 2ème canne : Je présente le montage avec deux bouillettes “Hot Demon” en bonhomme de neige, sur une décente de cailloux au pied d’un chêne, dans 12m de fond. J’arrose le tout de quelques bouillettes, de Frolics et de pellets.

- 3ème canne : Je mets à l’hameçon deux grains de lupin avec un morceau de liège pour alléger l’ensemble. Je dépose ce piège sur une grande dalle de roche dans 7m d’eau. J’éparpille quelques poignées de graines dans les alentours.

- 4ème canne : Je tente de déposer un montage dans 15m, au pied d’une très haute falaise caressée par le lit du lot. Une nouvelle fois, deux bouillettes sont enfilées sur le cheveu.

« Voici un amorçage en assiette »

AssietteAssiette

Après environ 1.5km de rame, je termine vers 16h.

PostePoste

PostePoste

C’est assez rapidement vers 18h, que je suis soudainement interrompu par un violent départ sur la ligne de gauche.
Je me saisis de la canne et prends contact avec le poisson. Malheureusement, je ressens un gros frottement dans le nylon. Je saute immédiatement dans la barque et rame jusqu’à la falaise d’en face. Je parviens à débloquer mon fil de plusieurs roches, mais je retrouve le montage planté dans une souche, une vingtaine de mètres plus loin. Après de nombreuses manipulations pour me sortir de ce pétrin, la casse reste inévitable.

Je suis déçu de rater mon premier poisson, mais très rassuré d’obtenir une touche aussi rapidement.

Je replace la ligne au même endroit.

A peine une heure plus tard, ce même montage joue avec mon détecteur et fait chuter mon swinger. Je ferre sans rien ressentir au bout de la ligne. Zut !

Je m’installe confortablement et mange un morceau avant d’aller me coucher.
Il est 22h30, la route dans les pattes se fait ressentir, je regagne mon duvet.

Je suis réveillé à 4h, par ma deuxième canne de droite. Le détecteur siffle en continu et la bobine du moulinet tourne sans répit.
Je ferre et saute dans la barque pour passer au-dessus des obstacles présents aux abords du lit.
Mais trop tard !
La prise est bloquée dans un arbre immergé.
Je perds une nouvelle fois un poisson par une casse.

Je ne me décourage pas et repose un montage tout neuf.

Deux heures plus tard, la même ligne déroule à grande vitesse.
Je bondis dans mon embarcation et rejoins petit à petit le spécimen. Le combat s’engage, mais cela ne ressemble pas à un duel contre une carpe. C’est très certainement un silure.
Au bout de dix minutes, j’aperçois bien un moustachu de taille moyenne à la surface. J’enfile mon gant et l’attrape pour dégager mon hameçon. La bête doit faire environ 1.20m, que je relâche aussitôt.

Je déjeune vers 8h30, puis je retends les lignes pour la journée.

Le matin est très calme, malgré quelques sauts dans le lit de la rivière.

Vers 15h30, mon deuxième détecteur de gauche s’emballe.
C’est la ligne eschée aux lupins !

J’empoigne la canne et les rames, puis m’approche doucement du poisson. Une fois au-dessus, je sens un beau poisson pendu à l’hameçon. Le combat est de toute beauté.
Après quelques tours de manège avec la barque, une belle commune monte à la surface. Je glisse l’épuisette le long de sa parure d’écailles, pour l’emprisonner au fond des filets.

Enfin une carpe sur le tapis !

Je la dépose dans le sac de peser et lève les bras au ciel avec le peson. Le poids se fige sur 14.5kg.
Je fais tant bien que mal quelques photos avec le retardateur et la relâche dans la foulée.

14.5kg14.5kg

Je replace la ligne au même endroit dans 7m et en profite pour faire pareil sur la deuxième ligne de droite.
Nous allons bien voir si la hauteur d’alimentation des carpes est à 7m.

La journée s’égraine et la pénombre prend possession des lieux.

Je passe cette deuxième nuit du lundi au mardi sans le moindre bip.

Pour la journée de mardi, je place une ligne dans 20m d’eau, dans le lit du Lot.

Il est déjà midi, c’est dingue comme le temps passe vite au bord de l’eau !

Il me faut attendre 14h30 pour entendre un bip salvateur.
Mon swinger de droite fait une chute spectaculaire. Je saute sur la canne, puis dans la barque.
Cela n’est pas un blanc, vu la tension présente dans le scion de ma Fox.

Je me fais balader pendant un bon moment de droite à gauche, puis une nouvelle commune vient faire briller ses écailles au soleil.

C’est un beau poisson de 13.5kg que j’immortalise avec mon appareil photo numérique.

13.5kg13.5kg

C’est en voulant reposer mon montage qu’il m’arrive un truc très embêtant. L’échosondeur me lâche au beau milieu de ma session de vacance. Cela ne va pas faciliter mes nouvelles approches.
Pour les prochaines recherches, je vais déterminer la profondeur en déroulant le mètre de nylon, qui sépare mon porte-moulinet à mon premier anneau.

A 18h, je décide de décaler ma deuxième canne de droite. Je vais déposer le montage à la limite du dur et de la vase, dans la pente rejoignant le lit du Lot.

Une petite demi-heure plus tard, mon swinger de droite chute vers le sol. Je ferre et ramène un gros gardon.
Après avoir replacé la ligne, j’enregistre une nouvelle touche.
Je prends contact et saute dans la barque. Le poisson prend beaucoup de fil pendant que je navigue. C’est vraiment très lourd, le combat s’annonce sérieux.
Au bout de quelques minutes, les coups de tête dans le nylon me semblent douteux.
J’ai peur d’avoir piqué un silure.

Un bon quart d’heure plus tard, le spécimen montre enfin des signes de fatigue, puis finit par monter à la surface.
C’est malheureusement bien un silure, avec mon hameçon harponné sur son dos. Comment a-t-il fait son compte ?

Je le débarrasse de mon bas de ligne et le relâche aussitôt.
Heureusement qu’il n’était pas très gros, sinon j’aurais mis un moment pour le ramener.

Le soleil se couche pour mettre fin à cette belle journée de mardi.

Vers 4h30, je suis réveillé par quelques bips bien timides sur ma ligne de droite. J’enfile mes chaussures et ramène le montage sans trace de poisson.

Je me lève vers 7h30, pour observer l’activité des poissons dans mon secteur.
Les seules manifestations de mes compagnons de jeu se situent au-dessus du lit.

Je décide de positionner ma deuxième canne de gauche dans le lit, sur de la vase dans 20m de fond.

Nous sommes déjà mercredi, la pêche est vraiment délicate. Les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Le temps et le niveau du Lot sont stables, c’est peut être l’une des causes.

Je passe la journée à attendre un bip, mais rien !
Les seuls bruits qui agasses mes oreilles sont les cris d’une équipe d’Anglais 300m plus haut. A croire qu’ils se sentent seuls au bord de l’eau !!!

Je reçois la visite d’un carpiste en bateau, venant de son campement en-dessous de la bergerie du Roudil. Nous discutons un moment pour arriver aux mêmes remarques, la pêche est très difficile en ce moment.

Je me lève ce jeudi matin en ayant bien dormi. Les détecteurs sont restés muets.

Il me reste 24h chrono, je tente le tout pour le tout, Jack BAUER y arrive, pourquoi pas moi ?
Je ramène toutes mes lignes, sauf celle de droite, pour changer mes spots de pêche.

Je pars tendre deux lignes complètement sur ma gauche. La première sur la rive gauche et l’autre en face sous un chêne. Puis ma deuxième canne de droite, sur la bordure d’en face sous un écoulement d’eau en cas de pluie.

BatterieCôté gauche

Je ne sais vraiment plus quoi faire, je verrai bien si cela change quelque chose.
En règle générale, il m’est difficile de rester les bras croisés à ne rien faire, il faut que cela morde.

Les secondes trottinent, les minutes s’égrainent et les heures passent.
Toujours rien !
Le néant le plus total.

En fin d’après-midi, je commence à préparer mon départ pour demain matin.
Je rassemble mes affaires devenues inutiles pour les monter au Kangoo.

Je reste malgré tout confiant cette dernière nuit.
Je me couche aux alentours de 23h.

Le jour se lève peu à peu et mes yeux s’ouvrent sur mes swingers figés aux emplacements de la veille.

Je prends un gros déjeuner et plie mon matériel avec amertume.
Les dernières 72h ont été pitoyables.

A 11h, la voiture est pleine et le poste ne laissant plus une trace de mon passage.

Je démarre mon véhicule et vais à la rencontre des autres équipes placées sur le haut, vers Cabanac. Je discute avec des carpistes postés aux peupliers.
C’est aussi un calvaire pour la zone de Cabanac. Les carpes ne se nourrissent pas sur les amorçages. Même le poste de l’Auvergnat n’enregistre que très peu de poisson en 72h.

Je pars tout de même rassuré avec mes deux carpes. Je suis tombé au mauvais moment, tant-pis !

J’ai quand même passé un très bon moment au bord de l’eau, avec un ciel bleu du début à la fin, c’est la magie de Cabanac.

 

Thème: Sessions de pêche | Département: Aveyron (12) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
Tags: -

610 pages  «154 155 156 157 158 159 160 161 162»

Aide - Config - Logos - Annonceurs - Copyright © 2000-2025 PowerCarp - Tous droits réservés - Contact - Charte - C.G.U. - Nouveautés
Connexion - Inscription - Fils d'information RSS - Dernière évolution: le 11 Février 2023 - Plan du site - Téléchargements
CarpCup - PowerPredator - PowerAngling
Google
Domaine des Carpes Sauvages