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Vos articles préférés sur la pêche de la carpe - page 60

Flux RSS des 10 meilleurs articles sur la pêche de la carpe publiés dans les blogs carpistes

Voeux 2009

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Article de couzchain publié le 2 Janvier 2009 à 08:56 dans le blog PASSION CARPISTE
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SourireJe vous souhaite à tous et à toutes une bonne et heureuse année 2009Moqueur

J'ai quelques souhaits pour 2009 vis à vis des blogs.

Pourquoi tant de haine et de jalousie de la part de certaines personnes? Des carpistes et des vrais se cassent la tête pour vous faire partager leur savoir faire ou leur passion et vous vous en profitez pour les descendre en flêche. Je n'arrive toujours pas à comprendre leurs faits et gestes. S'il vous plaît dites moi ce qui vous poussent à dénigrer leur travail (mettez des commentaires concrets sur ce qui ne va pas sur ce que vous lisez). N'oubliez pas que pour écrire des articles comme ceux de Maco, Carpa, Jokimouline, CHNV 10 et tous les autres (et il y en a de plus en plus)..... il faut énormément de temps. Et vous en quelques clics, moins de cinq minutes, vous rabaisser leur travail car cela fait mal d'avoir des commentaires négatifs et non fondés la plupart du temps.

J'aimerais que tout cesse car cela pourrit les blogs et les vrais échanges possibles.  On dirait simplement un de ces forums qui hantent les sites internets.

A TOUS LES VRAIS CARPISTES, JE VOUS ENCOURAGE A FAIRE PARTAGER VOTRE PASSION MALGRE TOUS LES DETRACTEURS. ILS SE LASSERONT AVANT VOUS CAR ILS N'ONT PAS CETTE PASSION QUI NOUS TIRE ET NOUS FAIT PROGRESSER ANCREE AU FOND D'EUX.

 

Thème: Thème non défini | Département: Ain (01) Lien permanent | Voir les 7 commentaires
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Erance Printanière

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Article de MacoCapa publié le 23 Juin 2010 à 12:32 dans le blog Maco Capa 2009 2010 Philosophie Carpiste
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ωωω


Blog de Maco Capa, Philosophie Carpiste.

 


Erance Printanière


 

      Les pierres froides ont du attirer ce jour là mon attention. Des forêts profondes des lointains secteurs sauvages, me voici déambulant dans la bruyante et malodorante civilisation.

Un cordon imperméable, totalement inerte ceinture l'eau, cette source de vie qui alimente une passion que la société opprime avec son coeur de pierre. Et la vie est là; se dessinent les courbes lisses, glissant au fond de l'artifice, caresse du bout des nageoires et disparait au delàs de proches iris, massive, intriguante, presque provocatrice, déploie la caudale et impulse, inattendue, brutale.

Ainsi durant plusieurs semaines, il me prennait de revenir ici disposer quelques AC2N, tenter de détourner quelques poissons de leur alimentation. Après observation, plusieurs zones de bordure aux caractéristiques similaires étaient visitées par des carpes.

Malgrès les imposantes masses qui se déplassaient lors de mes venues je décidais d'aborder la pêche armé de 2 cannes de 10 pieds montées en tresse de 8 centièmes. Les quelques infos recueillis à la faveur de fugaces rencontres laissaient présager des heures de recherches techniques afin de piéger celles qui me font tant rêver.

 

 

Premier coup du soir :

    L'orage cesse enfin. Patiemment, j'attends que s'éloignent les gros nuages chargés d'électricité. De rares gouttes tombent encore lorque j'arrive devant la roselière qui m'inspire le plus. Un tapis de méthod AC2N, quelques mini billes de 12 et quelques poids, un plombs de 70 grammes in-line sombre maintient en position un bas de ligne de 20 cm en tresse rigide que j'ai méticuleusemet dénudé sur 5 cm, avant de se finir par un hameçon de 4 à large ouverture. Deux heures se passent quand soudain, une grosse vibration entrainant un bip me fit sursauter. Penché au dessus de la roselière, à proximité de mon montage, dans 50 cm d'eau un fish énorme apparait. Mon coeur se mit à battre... fort... tres fort... ça frôle les 20 +... et encore une autre dans la foulée... et une autre... Transpirant dans le froid et le sombre de la nuit tombée, un hurlement transperca mon être. Devant moi en direct un fish aspirait mon esche et se piquait...

Malgrès plusieurs alertes un seul  fish de 15 environ finira au tapis, les infos recueillies étaient justes, les poissons sont difficiles à prendre. 

 

 

 

Deuxième coup du soir :

    Le temps est nettement plus clément en cette douce soirée. Pas encore d'activité mais la nuit est prometteuse. Une poignée ici et là de billes de 14, method et enrobage, tout est prêt,.... et déroule! 12+ dans les bras :-).

Le reste de la nuit sera calme, au petit matin un rush violent me sort du duvet, le fish très puissant brisant la tresse sans que je ne puisse le contrôler.

 

 

 

 


 

AC2N et AC2N Toasted ↑↑.

 

    Les semaines se suivent et se ressemblent; sortie du travail, amorcage, repérage... Mais ce soir c'est pêche. Un mois maintenant que je foule les quais à la recherche de la présentation parfaite, de l'accoutumance idéale...

Je monte doucement les cannes, les enfants jouent autour de moi, un gros chien promène son maître, une vieille dame donne du pain aux canards, la soirée s'annonce douce dans cette environnement urbain. Moi aussi je me suis accoutumé à cette ambiance. Tel une carpe me voici famillier du lieu, entre voitures et bus, passants et sirènes,...

SOus l'eau tout semble très vivant. A de nombreuses reprises les zones de bordures tenues en lieux d'alimentation s'agitent. Un dos large effleure la surface, une poignée selement de billes écrasées perturbe le mirroir, un montage s'en suit. Le fil n'est pas tendu, l'hamecon minuscule et fin de fer, sur la pointe des pieds, le plus calmement possible, je part déposer un autre montage avec une approche similaire de la pêche.

Un scion frémis, je regarde la tresse se tendre légèrement, un fish test la bouillette. Avant le moindre bip férage, s'enchaine un rush terrible, un remou violent remonte entrainant vase et debris végétaux. Pris sous le scion le fish pousse de toute ses forces. La canne est pliée en arc de cercle. L'Aero GT crache gravement du linéaire, 10 mètres, 20 mètres, 30 mètres, 40 mètres... Puis accalmie, elle sonde dans les profondeurs de longues minutes. Mon coeur palpite et heurte de chaque battement ma cage thoracique. A contrario l'espris est serein, comme si j'avais changé de dimenssion, seul au milieu du monde, isolé par la concentration, atteind d'une maladie sporadique qui se nomme addiction à la sensation du combat. Chevalier en joute un instant dont le scion de la lance pointe l'adversaire furieuse, preuse combatante rendant son dernier souffle de force dans l'épuisette.

         Belle ou fabuleuse, 20,500 kilos dans mes bras. Une nuit qui comment très bien..

 

La nuit est donc tout juste tombée à présent. Les cannes pêchent a nouveau. j'appercois un mouvement a quelques mètres de moi et dans l'eau se dessine une forme monstrueuse. Je leve doucement un montage et le pose delicatement a quelques dixaines de centimètres du poisson.... elle saute dessus je prend une énorme claque dans la canne et de l'eau sur mes vetement, un monstre déroule comme si le frein n'était pas sérré. AU final s'enchaine une casse qui me plonge dans une certaine tristesse... Le poisson précédant semblait bien petit par rapport à ce fish que j'ai vu prendre mon appat.

 

Le soleil me reveil doucement, tandis que je cherche difficilement un sac de méthod pour rappeler ma zone d'action, un bip, le scion courbe... ferrage! Ou plutot tractage. apreès 2 minutes et 50 mètres de tresse arrachée au moulinet je mesure l'ampleur de la situation : encore un très gros poisson. De très longues minutes (35), je revis le sentiement décrit plus haut. Le vent fait siffler la tresse fine, je transpire et mes bras se tétanisent...

 23 +++, prise exactement à l'endroit de la photo, là où mes pieds touchent le fond!

 

Un ami arrive a cet instant et je m'appercois qu'une foule s'est contituée dérrière moi. Scéance film, photos,... je ne pourrai m'empêcher d'aller nager avec le fish quelques instants, si magique, si intense... elle regagnera sa vie.

Ma dernière canne pêche elle non loin de là et tandis que l'attroupement se disperse mon camarade me dit : "t'imagine si t'en refait une?"

Alors sa phrase coupée par un hurlement resone encore dans mon espris au moment ou je prends contact. Pour la quatrieme fois en 11heures je quitte la terre.

Après 20,5 et après 23+++ voici 19,5.

 

Aujourd'hui il me reste la mémoire, des photos, des vidéos. La pêche m'aurra toujours sorti du réel pour m'offrir un peu de rêve. Ce jours là en frôlant l'eau, j'ai quitté la terre et touché le ciel.

Merci à mes visiteurs du jour, aux poissons biensur et à tout ceux qui vont lire cet article.

A bientot,

 

Maco capa.

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Yvelines (78) Lien permanent | Voir les 11 commentaires
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Flash-back sessions 2007 - 4ème partie

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Article de Dadou publié le 29 Novembre 2009 à 16:25 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux.

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis !

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                                                                         Flash-back 2007

Vendredi,16 mars 2007 ( jour"J" - 3 )

je décolle mes yeux avec difficulté et c'est comme une grosse limace que j'arrive à m'extirper du lit. Il faut bien 10 minutes pour que mon cerveau réalise que je suis debout. Ma femme se lève en même temps que moi et regarde le temps qu'il fait derrière la vitre.

Je crois apercevoir un ciel gris, mais, après avoir enlevé la buée, elle me dit qu'il y a du brouillard. Super, il y aura du soleil aujourd'hui ! Après un petit moment, nous décidons de partir en direction des étangs Sainte-Anne pour amorcer. En chemin, j'ai encore du mal à me réveiller et je pense que, dès que j'aurai la tronche dans le brouillard épais, tout rentrera dans l'ordre.

Sur le trajet, la brume est plus épaisse avec l'eau à proximité. Impossible de voir un pêcheurs ! L'entrée des plans d'eau, je remarque sur le panneau de règlement général, une petite feuille orange fluo qu'on ne peut pas louper.

Je demande à ma femme d'arrêter pour voir de quelle merde il s'agit : tous ceux qui veulent nettoyer rivières et étangs sont les bienvenus. Il faut s'inscrire à l' (APPMA local) au quartier général des vieux branleurs. Cela me fait rire ! Cette affiche ne veut rien dire .

L'année dernière, j'ai demandé à notre président vétéran de placer des poubelles en béton (pour ne pas les voir brûler) et les faire vider, de temps en temps, par le groupe de gobe-mouches soi-disant pros de la pêche (à la goutte d'eau); ce qui justifiait le prix des cartes.

Monsieur m'a rétorqué que ce n'était pas grave d'avoir autant de merde autour des étang (cela lui donne l'excuse de faire une sortie-ramassage de merdes avec les autres pèlerins, pour aller casser une petite graine au frais de la princesse). Pas un seul larbin n'était venu aux étangs Saint-Anne !

Celui qui a collé cette affiche aurait pu commencer par ramasser les bouteilles en verre se trouvant juste en-dessous ! Nous retournons dans la voiture et continuons notre route jusqu'aux rochers. Presqu'au bout, il y a une voiture blanche avec le capot ouvert et un pêcher de carpes installer depuis déjà un moment (il a tendu les lignes dans l'étang du milieu, "JOB".

Avec cette brume épaisse, il était invisible. Après avoir garé la 205, je descends et prends discrètement le seau d'amorce sans alerter ce confrère qui, penché sur son moteur, donne l'impression de dormir. Il ne peut pas voir où j'amorce. Nous avançons doucement sur le chemin très humide pour éviter que la flotte traverse mes chaussures et ramener de la terre à la maison.

Nous aurions dû mettre les bottes, mais il est trop tard car nous arrivons sur le poste ! En bordure, on a l'impression d'un vide énorme : effet d'optique. Même amorçage que la veille, même ratio. Je crois apercevoir le saut d'une belle carpe, mais le doute persiste avec la mauvaise visibilité. Nous retournons à la voiture. Le bricolo est toujours dans la sienne .

Encore demain matin et, certainement en soirée, j'irai faire un petit essai; histoire de voir si tout marche, aussi bien matos, que poissons !

Samedi, 17 mars 2007 (jour "J" - 2)

Il est 7h30 quand mon réveil (trompette en chant du coq) sonne, et recommence. Je réalise que ma femme est partie travailler et que je dois me lever pour aller amorcer mon poste à carpes. C'est difficile; pourtant je suis allé au lit tôt en rentrant du travail à 23 h ! J' ai chopé une sale habitude à gober les mouches, certainement due à l'inactivité hivernale ! J'espère que ça va passer; sinon ça craint pour les jours prochains !

La 1ère chose que je fais; regarder le temps qu'il fait dehors, par la fenêtre. Il est ultra pourri : ciel gris et vent très frais. Normal : on est samedi. Je ne travaille pas, donc j'ai le temps libre pour aller à la pêche ! Tant pis,pour le moment je dois aller amorcer ! J'enfile le polaire et vais dans le salon où les 2 chiennes dorment paisiblement. Elles me saluent à leur façon : toujours avec grâce, pour Fifi (le petit braque), et brutalement comme un ours, pour Aïtie (le labrador).

Après les avoir caressées, je nourris les poissons rouges et les chinois. Pendant tout ce temps, je pense à Pierre. Ma femme m'a laissé un petit mot sur mon bureau m'annonçant qu'il se lèverait pour venir avec moi au bord de l'eau. Mais au bout de 10 minutes, comme personne ne se pointe, je décide d'y aller sans lui.

Comme Fifi me regarde avec les yeux tristes, l'air de dire " emmene-moi à la place de Pierre", nous partons tous les 2 vers les étangs. Je mets la quantité d'amorce dont j'ai besoin dans un sac plastique et le lance-pierres en poche. Sur le trajet, un petit vent frais me glace les oreilles et le front. J'ai mal : c'est bien fait ! D'habitude, j'ai une casquette sur la cafetière.

Fifi tire comme une malade et me traîne de ces petit 15 kg tout le long du chemin. Je la rappelle à l'Ordre pour qu'elle arrête, mais rien n'y fait. Sur le chemin, je la lâche car je n'en peux plus, mais je suis encore obligé de me la farcir un peu car il y a des chiens en liberté dont un, particulièrement hargneux. Dès qu'un gamin a refermé la grille avec les fauves à l'intérieur, je relâche le mien qui ne leur prête aucune attention.

Elle connaît tous les recoins (la vache), et je la suit tranquillement, mains dans les poches, jusqu'à l'entrée des étangs. A 1ère vue, il n'y a personne. Ce n'est qu'après quelques pas que je remarque un voiture au loin, sur le petit étang du milieu, un pêcheur caché des regards indiscrets sous son parapluie-tent et sa batterie à carpes à côté. Celui-là c'est sûr a passé la nuit ici mais vu, pas pris !

En marchant, je regarde la surface des étangs que le vent ride un peu; c'est difficile d'observer de l'activité ! Seul mon poste, à l'abri, laisse apparaître une zone calme assez vaste. J'arrive maintenant sur le chemin humide qui y mène. Un petit coup d'oeil en face, mais je ne vois toujours pas où se trouve le pêcheur.

Sur mon poste, il n'y a plus trace de pain rassis que ma femme a jeté la veille, avant que j'aille au boulot (j'étais venu observer l'activité, en pleine journée); normal, vu le nombre de passereaux et corvidés du coin ! Aucun indice sur la présence de carpes sur mon coup. Je commence à avoir le secteur avec la goutte au nez, Les mains gelées et les chaussures crades. Fifi est partie je ne sais où. Après avoir amorcé assez brièvement (la fronde m'est restée dans les mains en cassant au niveau de l'élastique), je la vois arriver : elle ressemble à un rat. Elle vient vers moi, toute tremblante, l'aire de dire "la flotte est froide".

                                          

Elle y est encore allée pour chasser sa nouvelle lubie : le rat d'eau. Cela lui change des campagnols ! Je fais marche-arrière pour boire un bon café à la maison et me réchauffer, pour décongeler mes oreilles. Fifi ne veut pas encore repartir, alors je traîne un peu et la laisse vadrouiller. J'arrive en face du pêcheur quand, soudain, comme par hasard, j'entends le bruit d'un bip-bip et le départ d'un de ses détecteurs de touches. Je vois les gars sortir comme une fusée de son abri de fortune.

Il ferre, travaille un poisson qui n'a pas l'air très gros, remarque ma présence, fait comme s'il n'avait rien au bout puis comprend que j'ai vu son départ. Il ne lui faut que quelques minutes pour le mettre dans l'épuisette (d'où je suis , je l'estime à 4 ou 5 kg). Il le pose délicatement sur le tapis de réception et sort un sac de pesée. il le met sur la balance et le prend toujours sans contact direct et la remet tranquillement à l'eau.

Voilà un vrais carpiste qui respecte le poisson; ce n'est pas le cas de tous les autres merdeux qui pêchent et brident les carpes comme si c'était des thons ! Je rappelle Fifi et repars chez moi. Je ne suis pas le 1er à avoir l'idée d'attaquer la carpe.

Vers 17 h, je reviens sur mon poste pour pêcher, juste pour vérifier s'il y a de l'activité sur mon coup, avec ma femme et tout le matos sur le dos. Le temps n'a pas changé de la journée; le vent souffle encore et provoque des vagues sur mon secteur : impossible à observer ! Je déplier le matos avec du mal comme si je débutais, alors que je taquine la carpe depuis de nombreuse année! Une fois le rod-pod et les cannes eschées chacune de bouillette arôme fruit secret, scopex et poisson-calamar, je les lance sur le coup amorcé depuis quelques jours avec l'espoir d'avoir au moins un bip; ce qui prouverai que le poisson est présent.

    

                          Vue de mon poste !                                                     L'accès entre la rivière & l'étang

 J'en profite pour régler le son de mes détecteurs de touches (je change la pile de l'un -coincée) et m'assieds à côté de ma femme qui bouquine. Le vent a un peu ralenti de souffler et, assie sur le seau d'amorce avec le couvercle, j'aperçois de l'activité en bordure et sur mon coup.

Il est 18h15 : soudain, mes cannes se mettent à trembler. un poisson a tapé dans le fil sans faire un seul bip. C'est bon signe : les carpes sont là ! Peu de temps après, j'en vois une sauter beaucoup plus loin, sur la gauche de mon coup (poisson isolé ou banc ? ).

18h30 : la canne du milieu bouge sans biper, mais soit c'est le vent qui la pousse (elle est moins rigide à cause d'une ancienne casse), soit les petits poissons gobent sur mon poste. Ensuite, tout reste calme jusqu'à 19 h, heure où nous remballons, avec un vent d'enfer qui annonce de la merde pour les heure à venir.

En ramenant une ligne , je vois qu'elle est emmêlée au niveau de l'anti-angle et ne servait à rien . Était-ce celle eschée de la bouillette au secret de fruit; ce qui a provoqué une touche sans suite ? Je repars avec le sentiment d'avoir oublié quelques chose; je dois cogiter sur le temps des prochains jours !

Quel plaisir de retrouver le bord de l'eau et pêcher l'un des poissons que j'aime, pour sa tactique et son comportement. Je suis pressé de commencer ma session de pêche qui arrive à grands pas (jours "J" - 2)  

 

A suivre !                                                                                                  Dadou

 

 

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Flash-back sessions 2007 - 3ème partie

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Article de Dadou publié le 29 Novembre 2009 à 11:06 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux.

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis !

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                                                                     Flash-back 2007

Mercredi, 14 mars 2007 (jour "J" -5 )

- Après différentes occupations (ordi, travaux divers etc... ), je décide de préparer, avec un peu d'avance, mon amorce à carpe parce que, demain, j'essayerai de les faire venir sur mon secteur. Avec le soleil, j'ai envie de sentir l'odeur du bord de l'eau et me rapprocher de la nature.

J'ignore encore quel est le rythme alimentaire des carpes, ainsi que leurs activités en journée, alors je n'en prépare pas trop pour ces 1ers jours. Je ne vais pas me prendre la tête avec des truc compliqués ! Faire simple peut rapporter gros, parfois ! L'eau reste fraîche malgré malgré des températures frôlant 16 °C, en début d'après-midi. 

Je vais mélanger arôme fruité et poisson et trouver l'appât qui fera toute la différence en ce début de session. Pour commencer, je demande à Pierre d'aller me chercher le seau bleu dans le couloir; j'y mettrai l'amorce (il a un couvercle pour garder les farines la fraîches).

 *1er ingrédient : 6 kg de pellets extrudés n°7. J'ai découvert ce petit granulé l'an dernier. Tous les magasines de pêche en vantaient les mérites, mais, pour moi, 1 kg de cet appât coûtait trop cher ! Un jour, je devais acheter un peu de matos au coup et je suis tombé sur des sac de 25 kg de pellets à 29 € (prix très intéressant), pour la carpe.

Depuis, j'en utilise à 50% dans mon amorçage car je connais son efficacité sur les carpes, mais aussi sur les brèmes, tanches, gardons, etc... De plus, cet appât a un goût très prononcé d'huile de poisson que les cyprins assimilent en protéines et en graisses pour un bon développement.

 * 2ème ingrédient : 2 kg de bouillettes arôme scopex de 18 mm (sur un sac de 10 kg acheté en promo, pour un amorçage sur une session à long terme. Elles m'auraient coûté une fortune en sacs de 1 kg) ! dont la moitié coupé en 2

Je pratique ainsi car le poids d'une bouillette entière est différent d'une divisée. Lors de l'amorçage, les ingrédients ne partent pas tous à la même vitesse et ne se déposent pas au même endroit. Je délimite une zone pour que le poisson trouve des bouillettes coupées en 2 à 20 m du bord et d'autres, entières, à 30 m.

 * C'est pareil pour les pellets et 4 kg de gros grains de maïs que j'ajoute dans la préparation. J'utilise cet appât universel pour tous les poissons blancs. Je le laisse tremper pendant 2 jours en changeant l'eau de trempage pour qu'il gonfle bien et le fais cuire dans la cocotte-minute.

Il éclate, est plus digeste pour les carpes qui en raffolent (mieux vaut un aliment cuit car il n'a pas de goût et reste dangereux pour certaines carpes qui ont du mal à la digérer, surtout s'il a fermenté; cela peut entraîner la mort).

 * J'ajoute le dernier appât : 500 gr de bouillettes arôme Fish et Squid (poisson et calamar) que je coupe en 2. J'en mets très peu car elles ne sont pas pour l'amorçage. Je les ai eues en promo, en seau de 2,5 kg.

Résumé : mon amorçage est composé de 60% de pellets, 20% de grains de maïs;, 15% de bouillette Scopex, 5% de bouillettes Fich et Squid soit 65% arôme carné et 35% arôme sucré. Lequel donnera le meilleur résultat ,

 

                                              

 

Jeudi, 15 mars 2007 (jour "J" - 4)

Plus on approche, moins je suis patient je n'ai que ça dans le crâne mais mes obligations me font garder les pieds sur terre. Justement, j'ai du mal à les mettre, ce matin; pourtant, il est prévu que j'aille Amorcer mon poste afin de le préparer pour lundi matin ! (J'ai gobé les mouches avant d'aller me coucher. Je compte bien ne pas recommencer dimanche soir) !

Après avoir bu un bon café, je suis d'attaque ! Ma femme m'accompagne. Ce matin, il ne fait pas gras (les températures avoisinent 0°C et 1°C), avec un vent de nord-est de 5 à 10 km/h: nous devons bien nos vêtir. Le nez coule.

Par-contre, en début d'après-midi, il fera au moins 15 °C ! Donc, c'est avec une grosse veste que nous partons, le seau dans le coffre et le lance-pierres dans la poche. Sur le trajet, on voit le soleil se pointer; il a une belle couleur orange. Il va encore faire beau ! Sur le chemin des étangs Sainte-Anne, toujours aussi pourri, je ne vois aucun pêcheurs au bord de l'eau. A l'entrée, nous apercevons, ici et là, canards, cormorans, hérons et autres petits passereaux qui s'éloignent, dérangés par notre arrivée.

Nous roulons jusqu'au bout du chemin qui séparent le grand étang de celui du milieu"JOB", dans lequel j'aperçois un peu d'activité à environ 10 m du bord. Je monte l'endroit à ma femme qui constate de petites fouilles loin des grands arbres. (ici, c'est impêchable en début d'été en raison de nombreux herbiers qui recouvrent 80% de la surface. C'est en ce moment qu'il faut venir pêcher la carpe) !

Je me dirige maintenant vers mon poste avec ma femme et le seau. Le sol est bien trempé avec la fraîcheur de la nuit et il faut faire attention à ne pas glisser. De l'autre côté de la rivière se trouvent de grands arbres (peupliers pour la plupart)avec de grands ordres de cormorans se faisant sécher les ailes après avoir pratiqué la chasse à vue et sous-aquatique.

La plupart migreront bientôt sur les cours d'eau, étangs, lacs des pays voisins. Tout en marchant, je regarde la surface où il y a de belles activités de poissons à la rechercher de nourriture. Je peux presque les suivre à la trace grâce à l'absence de vent; l'étang est lisse comme un miroir.

Nous sommes presque arrivés sur mon poste quand je vois une carpes sortie la tête de l'eau (un poisson-haut et fort que j'estime à environ 10 kg) J'en suis fou. Sur place, je peux encore apercevoir l'onde de choc du gobage laissée par ce poisson à une soixantaine de m, face à moi. C'est sûr, elle m'attendait !

Lance-pierres en mains, j'envoie mon amorce en essayant de garder la même distance de tir (ce n'est pas facile avec une fronde qu'on tend plus ou moins) ! Comme je le fais sur un périmètre de 5 sur 25 m environ : graines, pellets, bouillettes entières et demi-bouillettes se dispersent en pluie, uniformément.

Je pratique toujours un amorçage assez large parce que les poissons prennent prennent beaucoup de temps à fouiller le fond, à la recherche des particules lancées, pour ne pas les effrayer lors de la capture d'une de leur congénère. A l'inverse, je le regrouperais sur un coin précis, les poissons nettoyerrait vite le coin et, en car de prise, serait alerté et méfiant; ce qui n'est pas le but recherchée.

Une fois que c'est terminé (j'en ai lancé 1 kg, environ), nous retournons au véhicule en regardant les gobages et les petite fouilles discrètes. Dire que mon collègue de travail dit qu'il n'y a rien a cette saison ! Normal : l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt !

 

  A suivre !

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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