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Vos articles préférés sur la pêche de la carpe - page 233

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SAUVETAGE DE CARPE

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Article de Benj publié le 24 Novembre 2006 à 20:26 dans le blog Benj: SAUVETAGE EN CANAL
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  Lors d'une promenade sur les bords du canal, mon père a été interpellé par le cris de plusieurs hérons à une centaine de mètres de lui. En arrivant sur les lieux, il s'aperçut que deux carpes, avec d'autres poissons, étaient bloqués dans 50cm d'eau. En rentrant, mon père me raconte la scène et ni une ni deux, je fonce constater la situation.

   En arrivant je vis ces deux carpes avec plusieurs brèmes et trois sandres coincés dans ce petit trou, ou l'eau était un peu plus profonde. Une de ces carpes m'avait l'air mal en point, il y avait aucun endroit où elle pouvait s'immerger entièrement et le dessus de son dos était tout rouge. "dire que ça faisait au moins une semaine qu'elle etait dans cette situation à cause des travaux de l'écluse en aval.

                                                                           

 

Décision était prise! Je ne pouvais pas la laisser comme ça.

 

 

 

En rentrant chez moi, je préparais mon plan de sauvetage. Un grand manche télescopique, mon épuisette, une bâche lourde (type armée) et de la détermination!

Rendez-vous était pris pour le lendemain après le boulot.

Le lendemain, en arrivant sur les lieux, je ramassais des grosses pierres que je mis sur la vase pour approcher du poisson, ensuite je tendis la bâche à côté et je m'approchais avec l'épuisette rallongée de 3m. J'avais peur que la carpe se sauve en approchant, mais elle n'en fit rien et je glissa l'épuisette dessous. Le poisson donna deux trois coups de queue, mais il etait trop faible pour se battre. Ensuite je le fis glisser sur la bâche.

il était temp! elle a us chaud!

   

Il était temps! elle a eu très chaud!!!... 

 

 

J'étais impréssioné par ce poisson, je le voyais plus petit que ca. Un coup de peson et l'aiguille indiquait 16,5kgs. Enfin! il faut se dépêcher, je dois la transporter un bon kilomètre en amont dans un bief ou les travaux ont déjà été effectué. Je replis la bâche sur elle et en avant... Un coup d'oeil à droite... Un coup d'oeil à gauche... Et hop... dans le coffre... Et un petit tour de voiture pour la belle!!! 

"j'éspère que ça sera le dernier pour elle, car tout le monde n'aurait pas eu les mêmes intentions!!!"

Arriver à l'écluse un peu plus haut, je la remis vite dans son élément, en la maintenent un long moment.

Puis le moment de la lâcher arriva... Quelle bonheur de la voir reprendre ses esprits et repartir tout doucement dans un nouveau bief, qu'elle connaissait déjà... très certainement... 

       A BIENTOT!!! MA BELLE...      

Thème: Ethique et comportements Lien permanent | Voir les 6 commentaires
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A la découverte de l'OISE

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Article de chnv10 publié le 2 Mai 2014 à 21:34 dans le blog Blog Carpe 91 La pêche ma passion
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Cette année c’est dans l’OISE que vont ce dérouler mes sorties à la pêche.

Ayant déjà fait une nuit et un capot me voici près à retenter ma chance dans ce superbe plan d’eau de 11 hectares situé dans une forêt qui offre un calme incomparable.

                       

Cette fois le poste que j’occupe pour 2 nuits est bien plus prometteur que la fois précédente, en effet une superbe roselière s’offre

à moi sur la droite.

                                                      

                       

          

                       

Après un rapide sondage de la zone je me rends vite compte que le fond est vaseux et la zone  peut profonde.Un dévers de 50 cm d’eau près des roseaux a 2 mètres au plus profond sur la gauche.

La météo est capricieuse en ce 1 mai de nombreuses averses s’abattent sur le plan d’eau et rare sont les éclaircies mais la température est agréable et l’eau relativement chaude.

Un montage équipé d’un stick et 2 billes aux épices ira proche des roseaux dans 60 cm d’eau le tout arrosé d’une vingtaine de Bouillettes. Les 2 autres montages également équipés de stick iront en pleine eau. L’un équipé de Sk30 et L’autre de Bouillettes aux épices les mêmes que précédemment.

L’attente commence, les carpes sont bien là dans la zone de la roselière et la frayent semble vouloir démarrer en ce début Mai. J’étais confiant sur cette zone de pêche mais 24 heures plus tard toujours pas de Bip  sauf un carassin sans doutes attiré par les sticks et les miettes de Bouillettes qu’ils contiennent.

Voyant le capot ce profilé je décide de changer de méthode, Pour la zone de la roselière je choisis de décollé mon montage de 4 a 5 cm du fond.. Je rajoute un plomb chevrotine a 5 cm de mon hameçon. Je change également de bille du moins une des 2, je laisse une bille aux épices (20mm) et rajoute une Bouillette flottante à la noix de coco (16mm) ce qui va décoller mon montage. Le tout trempé dans un booster noix tigrée super puissant.

 

   

Pour avoir discuté un peu avec un carpiste il semblerait que les carpes du coin apprécient les noix tigrées, ça tombe bien j’en ai pas…mdrr.

Je repose  donc mon montage dans la zone ou l’activité est bien présente en espérant attirer une carpe dans le piège, en attendant, je prépare un second montage idem au premier décollé du sol et booster à la noix tigrée également les mêmes Bouillettes. A peine 20 min après avoir relancé mon 1er montage décollé 1er départ, ma première carpe de l’année est arrivée ha ha Je combats tranquillement et assez rapidement une petite commune me rend visite. Quelques photos prise par un passant et la belle repart dans son domaine.  

 

 

 

Confiant sur ma nouvelle stratégie je relance mes 2 montages dans la zone des roseaux, le 3eme montage lui reste en pleine eau avec 2 Bouillettes aux épices.

 

 

 

 

 

 

 La pluie est bien présente parfois intense parfois plus douce mais elle reste dominante. Assez rapidement un second départ puis un troisième me confirme que ma stratégie est la bonne, en 3 heures de temps 3 départs que demander de plus.

    

Les plans d’eau de l’Oise semblent prometteurs au total 9 départs pour 7 carpes et 2 carassins en 36 heures de pêche une bonne moyenne et une excellente session en ce début de saison. Le montage décollé était une bonne solution pour ce plan d’eau et ma probablement sauvé du capot. Le Booster noix tigrée semble également avoir emballé les carpes pour mon grand plaisir.

   

                                                        

 

Ma prochaine sortie devrait ce faire en rivière un nouveau défi à relever, Une approche différente est à prévoir avec j’espère quelques belles carpes bien toniques.

                                

 

Thème: Pêche de nuit | Département: Somme (80) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
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Coupe de France des clubs 2013

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Article de TomSuncarpe26 publié le 21 Janvier 2014 à 17:57 dans le blog Session 2009 à 2013
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Pendant l’assemblée générale de notre club Suncarpe26 du mois de janvier 2013, nous avions décidé de nous inscrire pour le championnat de France de la coupe des clubs 2013.
Cela va se dérouler pas très loin de chez nous, sur trois plans d’eau autour de la ville de Bollène, dans le Vaucluse.

Cela inculque de préparer trois équipes de deux pêcheurs et un capitaine.
En ce début d’année, les esprits sont encore vagues, mais les binômes se mettent déjà en place.
Les binômes seront composés de Denis et Guillaume (n°1), Olivier et moi (n°2), puis Irwin et Pierre-Alain (n°3), avec notre capitaine Xavier.

Les mois défilent à vitesse grand V, pour enfin arriver à la date fatidique du mercredi 16 octobre 2013.

Nous faisons le chemin ensemble pour arriver au QG du GN Carpe, vers 16h.
Nous procédons à la validation des équipes et trinquons avec les participants des autres clubs de France.

En soirée, nous faisons route vers la salle des fêtes du village de Mondragon.
Nous sommes très bien accueillis pour participer au premier tirage au sort.

Dans un premier temps, nous sommes appelés par ordre alphabétique de club. Alors avec notre « S », nous sommes appelés avant-derniers pour définir notre ordre de passage et pour les tirages suivants.

Une fois que les 14 équipes précédentes ont un numéro de passage, c’est Xavier qui plonge la main au sac.
Il fait un bon tirage avec le numéro 5.

Après chaque numéro distribué, nous allons procéder au tirage des secteurs, qui sont déterminés par les trois plans d’eau.
-    Secteur A : plan d’eau du Troplong
-    Secteur B : plan d’eau de Lapalud
-    Secteur C : plan d’eau des Brotteaux

C’est donc en cinquième position que Xavier est appelé à monter sur l’estrade, pour désigner notre sort.
Il tire d’abord la lettre A, cela signifie que notre équipe 1, Denis et Guillaume seront confrontées au plan d’eau du Troplong.
Puis la lettre B, donc Olivier et moi seront sur le plan d’eau de Lapalud, et enfin Irwin et Pierre-Alain aux Brotteaux.

Dans l’ensemble, la répartition des équipes nous convient assez bien.
La plus grande difficulté sera certainement sur le lac des Brotteaux qui est très peu pêché habituellement.

L’attribution des postes par tirage au sort se fera demain matin.

Nous terminons cette soirée par un bon repas mijoté par Pascal Bailleux.
Nous dévorons une gardiane de taureau accompagnée de riz, et finissons par un morceau de tarte aux pommes.

Il est déjà tard, nous regagnons le camp de base monté près du QG.
L’excitation se fait ressentir autour des différentes équipes.

La nuit est assez agitée, mais nous trouvons tout de même le sommeil.

Le réveil des portables sonne à 6h45.
Nous plions les bedchairs pour aller prendre le petit déjeuner.

Vers 7h30, nous recevons la feuille de tirage.
Elle est composée de 16 lignes numérotées de 1 à 16, indiquant les 3 postes attribués au secteur.

Je ne vous mentirai pas si nous avions déjà nos préférences.

8h pétante !

Le capitaine de l’équipe n°1 s’approche du sac contenant les boules.
L’histoire se répète jusqu’à la quatrième, puis enfin, Xavier s’avance pour tirer le numéro magique.
Il tient en sa main le numéro 1.
Après un rapide coup d’œil sur la fiche de tirage, nous sommes satisfaits de ce tirage.

Guillaume et Denis seront sur le poste A1, l’un des cinq meilleurs postes du plan d’eau.
Olivier et moi serons au numéro B6, certainement l’un des trois meilleurs.
Pour Irwin et Pierre-Alain, le poste C12 semble intéressant aussi, en bout de pointe.

Après une photo de groupe, nous grimpons tous dans les voitures pour rejoindre nos destinations.

Une fois sur place, nous découvrons notre poste, en limite de la réserve, côté nord.
Nous avons pas mal de place pour exploiter la surface d’eau qui se présente à nous. Il n’y a pas de concurrent sur la berge opposée.

Nous nous installons confortablement et stratégiquement pour rentrer dans le ring de compétition.


Il est 11h, nous pouvons commencer à sonder notre zone de pêche.

Voici comment se présente notre poste :
Notre bordure plonge rapidement à 7m.
A 30m du bord sur notre droite, nous découvrons un énorme haut-fond culminant à 2m. Certainement une grosse bute de gravier restant de l’exploitation de cette ancienne carrière.

Sur ma gauche, il y a également un plateau avec un point à 5m, puis une décente à 9m en direction de la berge d’en face.
La rive opposée se trouvant à 120m est aussi raide et bordée de roseaux.

Après ce sondage méticuleux, nous préparons les quatre lignes.
Je positionne un montage au pellet de 15mm sur ma gauche en bordure, dans 5m d’eau.
Puis un second à la bouillette Hot Demon de 14mm en bonhomme de neige, sur la pente descendante derrière le haut fond.

Olivier expulse un montage à la bouillette SK30 de 10mm, sur la bordure d’en face. Nous profitons du vent dans le dos pour envoyer des bouillettes au cobra.
Il lance la deuxième ligne sur la droite du haut font.

En fin de journée, nous apprenons que le poste B11 à déjà 5 poissons sur le tapis.
Cela nous fait vraiment cogiter !
Ca part fort pour cette équipe.

La nuit tombe doucement sur cette journée de jeudi.



Le sommeil se fait ressentir vers 22h30.
Je connecte mon réveil toutes les 4h pour changer mon pellet, et allons nous coucher.

A peine le temps de fermer les yeux, le détecteur d’Olivier s’emballe.
C’est la ligne d’en face.

Il établit le contact, mais le poisson se décroche au bout de quelques tours de manivelle.
Grrrrrr !!!! Crotte, crotte … !

Olivier relance aussitôt le montage soigneusement clipper avant. Nous ne voudrions pas pêcher les rats dans la roselière d’en face.
Le vent est encore bien présent, nous permettant de faire un rappel de bouillette.

Les émotions nous tiennent éveillées, le sommeil est dur à trouver.

Minuit sonne !
Suivi en harmonie avec le détecteur de touche à Olivier.

Je sors le premier du biwi et me jette sur la même canne que précédemment. Je ferre et manipule la ligne telle une épée d’escrime. Avec justesse et sans lui laisser de chance.

Je parviens à ramener notre première carpe commune.
Ouf ! La bredouille est déjà sauvée !

Sans perdre de temps, je m’occupe de mettre le poisson au sac de conservation, pendant qu’Olivier réexpédie le montage sur orbite.

Vers 2h du matin, la ligne redémarre à vive allure.
Olivier sort comme une trombe et met fin au sifflement du détecteur.

Il ramène sans trop de difficulté une nouvelle petite commune.
Comme précédemment, je gère le poisson et lui le montage.

A 4h, c’est au tour de ma ligne de droite derrière le haut fond. Je me saisis de la canne et prends contact.
Après quelques tours de manivelle, une jolie petite carpe miroir est emprisonnée dans l’épuisette.

Je replace aussitôt la ligne au même endroit.
Toutes nos lignes sont repérées d’un coup de marqueur noir ou d’un élastique sur le nylon.
Les distances de pêche sont forcément bonnes jour et nuit.

Nous arrivons finalement à dormir sur le matin. Nous n’avons pas enregistré d’autre touche jusqu’à notre levé, vers 8h.

Nous recevons la visite des commissaires pour peser les poissons capturés cette nuit.
Nous avons tout de même une carpe de 6kg qui s’additionne au poids total.

Ce matin, nous apparaissons deuxièmes au classement, derrière le poste B11 et cinquième au classement général.

 

De notre côté, la journée est très calme. Pas moyen de piquer un poisson de jour.

Les émotions de cette journée de vendredi sont tournées vers le plan d’eau du Troplong. Notre équipe Denis et Guillaume enregistre quatre départs.
Avec beaucoup de difficultés dans les herbiers, ils parviennent à sortir deux poissons, de 8 et 13kg.
A leur tour, il rentre à la quatrième place du classement, nous propulsant à la première du général de 20h.

Nous sommes tous remontés comme des horloges.
Il faut garder la tête.

Avant la nuit, nous positionnons deux lignes sur la berge d’en face, avec quelques spombs de bouillettes et de chènevis.

Le soleil bascule peu à peu derrière les collines, laissant place à l’obscurité de la nuit.

Nous sommes aux aguets, prêt à bondir sur les cannes.

Vers 22h, ma canne de gauche déroule.
Je prends contact et ramène une nouvelle petite carpe commune.

Je réexpédie rapidement le montage sur la rive d’en face.

Cette ligne enregistre une nouvelle touche à minuit.
C’est encore une petite commune qui remplit un sac de conservation.

Nous sommes vraiment chauds bouillant pour la suite de la nuit.

Malheureusement, c’est le calme plat jusqu’au lever du jour.
Le plus inquiétant est le nombre de départ que nous avons entendu chez les voisins d’en face, au poste B5.

De plus, nos deux équipes n’ont rien fait cette nuit.

Dans la matinée, le verdict tombe.
Nous sommes plus que troisièmes sur notre plan d’eau, à quelques grammes du poste B5 et à 13kg des premiers au B11, mais à la seconde place du général.

 

Nous misons beaucoup sur Irwin et Pierre-Alain encore capot.
Il suffit d’un poisson pour nous placer premier au classement général.
Pour le moment, aucun club n’est parvenu à prendre du poisson sur les trois plans d’eau.

La tension est à son maximum.
Nous sommes vraiment à rien d’une belle victoire.

Cette journée de samedi est déconcertante.
Rien à faire !
Même avec des bas de lignes décollés de plusieurs mètres, les carpes ne se laissent pas duper.

Notre équipe au poste C12 commence enfin à apercevoir du poisson en activité.
L’adrénaline monte peu à peu avant l’arrivée de la nuit.

Sur notre plan d’eau, il se fait seulement quelques poissons contre la digue au sud.
Mais nous sommes très confiants pour cette dernière nuit, car le vent est maintenant de face.

Nous sommes conscients que tout va se jouer là.

Vers 21h, le détecteur d’Olivier s’emballe violemment.
Il s’agit du montage placé sur notre bordure, à seulement quelques mètres devant nos pieds.

Mon coéquipier engage le combat et je commence à préparer l’épuisette.
Quand soudain !
Mon détecteur de gauche siffle à son tour.

Je lâche tout est me jette sur la canne.

Pendant ce temps-là, Olivier tente d’emprisonner son poisson à l’épuisette, puis c’est le drame !
L’hameçon s’échappe de la bouche de la carpe.
J’espère que le bon Dieu me pardonnera, car j’ai juré plein de vilaines choses.

Je me console péniblement en capturant mon petit poisson.

Nous regarnissons nos cheveux et repositionnons les montages.

A peine une heure plus tard, mon détecteur de gauche émet un bip.
Je me lève brutalement de ma chaise, pour voir ce qui se passe.

Rien, puis mon swinger monte doucement.
Je prends immédiatement la canne en main pour ferrer.

Et là !
Le poisson me lance un rush terrible.
La bobine de mon Emblem tourne à grande vitesse sans que je puisse faire quoique se soit.

C’est avec panique que j’aperçois mon fil encore clippé à la bobine.
Eh oui !
Vu les petites touches précédemment enregistrées, j’avais laissé le nylon clippé après mon lancer sur la berge d’en face.
Quelle erreur !

J’évite le drame de peu. Je m’en sors en arrivant à le débloquer du moulinet, avec le doigt.
Je vois que Dieu m’a déjà pardonné !

Le combat est impressionnant.
Cela n’est certainement pas un poisson de quelques kilos.

Au bout de plusieurs minutes, nous apercevons une lueur blanche près de la surface.
C’est une belle carpe commune, certainement de plus de 10kg.

Encore quelques rushs sur la bordure, puis le poisson glisse à l’épuisette.
Un grand cri de joie sort de ma bouche.

Nous déposons cette belle prise sur le tapis de réception et l’enfermons dans le sac de conservation, avant la venue des commissaires.

Nous recevons leur visite vers 23h30.
Nous tarons le peson et positionnons ce beau poisson dans le sac de pesé.
Une fois le sac suspendu au crochet du peson, les digits se figent sur 11.2kg.


C’est le plus gros poisson pris sur ce plan d’eau.
La joie se fait sentir sur le poste.

Dans la foulée, nous pesons notre deuxième petite carpe à un peu moins de 3kg.

Après le départ des commissaires, l’heure est aux calculs.

Sachant que la moyenne des prises sur ce plan d’eau est d’environ 3kg, notre carpe de 11.2kg en vaut quatre.

Après les diverses additions, nous passons premiers à 3.170kg du poste B11 et premier au classement général.
D’ailleurs, même en étant second, nous devrions être à la première place du général.
 
Cette dernière nuit, l’excitation est à son comble.
Impossible de dormir dans ces conditions.

La première partie de nuit a démarrée en folie, mais certainement trop vite.
Malheureusement, avec grande déception, nous n’enregistrons aucune touche par la suite.

Au lever du jour nous sommes tendus, car le poste B11 a certainement refait quelque chose.

Aux alentours de 8h, une grande nouvelle tombe.
Nous recevons un SMS de Pierre-Alain nous annonçant une prise ce dernier matin.

Nous n’en croyons pas un mot et l’appelons dans la foulée.
Sa voix pleine de bonheur nous affirme rapidement que cela n’est pas une plaisanterie.

Olivier et moi respirons un grand coup et éclatons de joie.
Nous sommes très certainement champions de France.

Vers 8h30, nous recevons les commissaires sur notre ring pour prendre les nouvelles.
Ils n’en savent pas bien plus pour le moment, car ils commencent par nous.

Après leur départ, nous n’attendons qu’une chose.
C’est de voir au loin s’ils s’arrêtent pour peser du poisson au poste B11.

Une demi-heure plus tard, nous voyons un carpiste du poste B11 descendre près de l’eau pour monter un sac de conservation à la pesée.
Ils pèsent une carpe et repartent vers les autres pêcheurs.

J’espère vraiment être premier sur notre plan d’eau.
Il faut que leur carpe fasse moins de 3.170kg.

L’attente des commissaires est longue. Nous sommes stressés de connaître le verdict.
Au bout d’une bonne demi-heure, le jugement va tomber.
La voiture des commissaires s’arrête derrière notre poste et je bondis à leur fenêtre.

C’est avec regret qu’ils nous annoncent que nous sommes 300g en-dessous du poste B11.
Sur le coup, je tire la gueule et suis très déçu.

Ils redémarrent en faisant quelques mètres, puis descendent de la voiture pour me dire que c’est l’inverse.
C’est nous qui sommes devant car leur poisson faisait moins de 3kg.

La supercherie avait bien pris.

Nous éclatons de joie après cette bonne nouvelle.
Nous finissons bien à la première place de ce plan d’eau, à quels grammes du poste B11.

La dernière heure d’attente est longue.
Nous attendons patiemment le coup de sifflet final en rangeant nos affaires.

Les minutes passent et la fin est annoncée par un klaxon.
C’est très heureux que nous levions les bras au ciel. A moins d’un gros changement de dernière minute, nous sommes champions de France.

Nous terminons de plier bagage et nous nous rejoignons tous au plan d’eau du Trop long, pour célébrer cette belle performance.

Nous finissons par regagner la salle Georges Brassens de Bollène, pour la proclamation des résultats et la remise des prix.

Les équipes sont appelées de la dernière à la première place.
Nous arrivons à l’annonce du podium pour les trois premiers.

3ème : Le club “Kolomcarp”
2ème : Le club “carpe club d’Osthouse”
1er : Le club “Suncarpe 26”

C’est avec un grand sourire que nous montons sur la plus haute marche du podium.

 

Ce fut une très belle expérience individuelle et collective.
Nous sommes un club avec un noyau solide et une très bonne entente.

Je crois que cela a vraiment compté tout au long de la compétition.

C’est avec plaisir que nous remettrons notre titre en jeu lors de la prochaine édition.



Thème: Sessions de pêche | Département: Vaucluse (84) Lien permanent | Voir le commentaire
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Sortie club sur le Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 25 Octobre 2013 à 14:55 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le 20 septembre 2013.

Sur mon agenda, cette date correspond avec une pêche en commun avec mon club Suncarpe26.
Dans la semaine avant le jour “J”, nous nous décidons sur le point de chute.
La destination désignée est le vieux Rhône, près de Saint Vallier.

Il s’agit de mon dernier weekend de vacances, avant la reprise du boulot. J’espère prendre un bon bol d’air avant l’assaut.

Je démarre la voiture vers 16h, pour rejoindre le lieu de pêche défini préalablement.
Une fois arrivé sur place après 20 minutes de route, une surprise m’attend de pied ferme.
Nous n’en avons pas encore fini avec les caprices du fleuve cette année. La zone est totalement impêchable, car le barrage hydroélectrique a quatre vannes d’ouvertes.

Il faut rapidement trouver un plan “B”.
J’appelle Olivier dans la foulée pour exprimer les différentes idées de replies.
Nous pensons tous les deux à la retenue de barrage de la Roche de Glun.

Je grimpe dans le Kangoo et refais les kilomètres dans l’autre sens.
Une fois sur place, je découvre que toutes les vannes sont fermées.
Il me vient une autre idée de destination. Nous connaissons déjà très bien la retenue, mais beaucoup moins la zone en dessous du barrage.

Je rappelle Olivier pour soumettre mon hypothèse.
Avec son accord, je pars à la recherche d’un poste pouvant accueillir au moins trois équipes de pêcheurs.
Je stoppe la voiture près d’une grande plage de galet, offrant plusieurs possibilités d’axe de pêche.

C’est décidé, je plante mon campement ici.
Je descends mon matériel sur le côté sud de la plage.
Une fois le camp de base dressé, j’équipe ma barque avec mon nouvel échosondeur couleur, pour les premiers essais.

 

Après quelques réglages, je sonde méticuleusement ma zone de pêche.
Je vais exploiter la bordure de gauche, perpendiculairement à une digue de roche.
Je laisse à mon coéquipier “David”, la berge opposée.
La pente est constituée de galet et de sable, rejoignant les 7m de fond.

Une fois revenue sur la terre ferme, je prépare les lignes avant la nuit.
Pendant ce temps-là, David et Olivier arrivent sur le poste.

David s’installe à côté de moi et Olivier sur le nord de la plage.

En sachant que la moyenne des poissons sur cette zone n’est pas très élevée, j’oriente ma pêche sur du rendement.
Je vais faire un barrage sur le côté dans le prolongement de la pente.
J’esche mes deux premières lignes aux maïs allégés de liège. J’en dépose une dans moins d’un mètre à ras la bordure sous un arbre et la seconde dans 3m.
Le troisième montage est muni d’un pellet de 25mm disposé dans 5m de fond, puis la dernière à la bouillette sur le bas de pente dans 7m.

David procède de la même manière sur la berge d’en face.

Il est déjà 20h, les faisceaux de nos frontales nous indiquent le chemin de l’apéro.
Denis et Xavier arrivent trop tardivement pour monter le matériel ce soir. Ils préfèrent s’installer à la table pour papoter un verre à la main et prendre le repas tranquillement.
Vers 22h, le jeune Yoann nous rejoint accompagné de son père.
Remonté comme une horloge, il veut pêcher cette première nuit.
Il s’installe dans le noir, dans le milieu de la plage.

Une fois son camp de base opérationnel, il vient avec nous, déguster la viande grillée sur le barbecue.

En fin de repas, je suis interpelé par le son de l’un de mes détecteurs de touche. J’engage un sprint de 100m jusqu’au rod-pod.
Tout en reprenant mon souffle, je démarre le combat avec mon collègue de jeu.
Sans trop de difficulté, je dépose une petite commune d’environ 7kg sur le tapis de réception.
Je la relâche et retends la ligne au même endroit, sur la bordure de gauche.

 

Je remonte sur la digue pour finir la soirée avec mes potes.

Des détecteurs de touche commencent à sonner de part et d’autres sur les batteries. Le niveau du Rhône monte petit à petit, en traînant des morceaux d’herbiers se coinçant dans les lignes tendues trop loin du bord.
Fort heureusement, cela ne dur pas très longtemps.
Le niveau reprend son cours deux heures après. Juste de quoi embêter le monde.

Nous regagnons tous nos duvets aux alentours de minuit.

La nuit est assez agitée, je suis réveillé à plusieurs reprises par les départs.
J’enchaîne cinq touches de 1 à 7h du matin. Je parviens à sortir trois petites communes avoisinantes les 7 kg. Je décroche les deux autres devant l’épuisette.

Malheureusement, c’est le capot général pour les autres.

La journée est digne d’un jour d’été. Nous nous tenons à l’ombre des rayons du soleil.

Pendant l’apéro de midi, l’un de mes détecteurs s’emballe à nouveau.

Je cours jusqu’au rod-pod et saisis la canne.
Le poisson est bloqué dans un obstacle. Je saute dans la barque pour essayer de libérer la ligne. Je reprends contact, mais au bout de quelques minutes, une petite commune se décroche au-dessus de l’épuisette.

J’en profite pour replacer aussitôt le montage.

Le reste de la journée est calme, nous profitons de ce magnifique ciel bleu.

J’enregistre une autre touche avant la tombée de la nuit.
Je sors la première carpe miroir.

Pour cette deuxième nuit, je n’ai pas le temps de trouver le sommeil.
Les carpes ne me lâchent pas une minute.

Je fais même un doublé avec l’aide de David.

Au petit matin, j’enregistre mon septième départ de la nuit.

David et Olivier sortent chacun une petite commune et Denis attrape une belle 13kg.

Nous terminons cette session en pliant bagage vers midi.

Je suis enfin arrivé à faire une belle quantité de poissons sur le Rhône cette année. Je finis avec 14 départs pour 10 poissons sur le tapis.
Je suis plus que satisfait de cette sortie avec mes potes du club.

Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir le commentaire
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