Bonjour à tous, ce matin je suis allé me perdre à la campagne vers un endroit que je garde secret, souvenez-vous des articles "un endroit de rêve", posté toujours au même endroit, le soleil était là, les nénus commencent à être visible sur la suface de l'eau et les carpes sautent de toute part, on peut entendre quelque gobage de carpe en surface "vous savez, ce bruit... slop! "
Donc je décide de mettre 2 cannes en plein nénu et 2 autres vers les bordures sableuses et encombrées d'arbres et de branches.
Résultat : le fameux montage de Nico2Renn a encore frappé 2 fois dont une décroche.
bille scopeix et ananas flotante de popups
Encore une histoire que je ne peux expliquer car ma canne pêchait depuis 3h et puis toujours rien, je décide de la relever car j'avais le présentiment que j'étais accroché dans les nénus, donc je prend ma canne et je fais décoler le plomb pour ne pas m'accrocher et là une carpe au bout de mon montage????
petit combat sympa
Ce que j'apprécie dans cet étang, c'est que les carpes sont vièrges d'hameçon et elles sont très vivasses.
12h30 je plie et Mr KIK, comme d'hab, n'a pas trop envie de partir
Nous voilà partis sur le retour de la maison et je passe à côté de cet étang qui est privé et qui appartient à des anglais ( no comment!!)
C'est un étang où les sujets sont gros : esturgeon de 26 kg et carpe de + de 20 kg à gogo,
je m'arrête sur ce poste qui se trouve au bord de la route et je tape la tchatche à ce couple de carpiste du 36. Tellement sympa que je n'ai pas vu l'heure passée, il est 14h 30, lorsque le champion de france (attention hin!) se pointe thierry je ne sais pas quoi, et lui aussi un mec super sympa qui organisait cet enduro de 72h, quelques verres passent tout en discutant et un départ sonne dans le bois, l'organisateur va voir et revient.... c'était une belle miroir de 15k6g qu'on a pu admirer sur son appareil photo, 15h je me décide à prendre la route et voilà que maintenant ils m'invitent tous a manger
J'aime rencontrer des personnes comme eux car ils ne se prennent pas la tête, c'est convivial et on parle de pêche à fond.
je repasserais les voir dans le week-end
à suivre
là ils sont en pleine discussion sur la bille qui fera tout.
Ouhais, vraiment sympa ce plan d'eau. Et vraiment, je crois que ma prochaine session va etrenner ce montage "a la Nico" .
Mais bon, pour l'instant la fébrilité reprend : comme certains, je suis multi-cartes et je vais taquiner le carna ce samedi. Les leures tremblent d'impatience. Boh, il faut se dire que la carpe a débuté par de nombreux capots, le carna va-t-il faire idem ?!
En théorie, je suis no kill, même avec le carna. Mais, bon les carna, il bouffent nos carpes, hein ? Donc pas de pitié, hop, au four les pikes & sanders.
La nature est chouette quand on l'observe de près, les photos d'insects sont pour moi aussi un petit plaisir. C'est ça l'expression " avoir une vie de chien" mdr j'veux bien ça placebeau poisson pas classique de rester sans bouger au bout de son ameçon...a+ amicalement
Ecrit par phil77 le Samedi 9 Mai 2009 à 13:50
Salut Nico, ouais t'as vu il faut que les ch'veux soient court.. ça me fait bien plaisir que t'ai reussi à tirer ton epingle du jeu avec ce montage! Comme tu dis dans le com ke tu m'as laissé, faut pas chercher à balancer un montage comme ça à + de 50 metres sinon ça pu l'embrouille... j'ai aussi remarqué qu'a chaque X, la carpe etait bien piquée au bon endroit (anneau bucal).. Ta photo l'illustre tres bien, c plutot bon ça evite de leur dechirer la gueule à l'interieur.. Sympa ta session, jolies photos! Trankil le kik aussi! -N-
Après une session en Saône forte sympathique mais sans poisson, nous décidons Guillaume, Maryline et moi-même de tenter notre chance sur une gravière que j'affectionne particulièrement. Je n'ai pas trop l'habitude d'y mettre les cannes à cette époque de l'année car elle attire trop de monde à mon goût (pêcheurs, baigneurs, faunes non accueillantes et bruyantes...). Les conditions météorologiques du moment me font penser le contraire, des pluies fréquentent n'incitent guère les pêcheurs et autres à sortir de leur tanière. Nous arrivons donc le 23 mai sur les bords du plan d'eau et là une vision inhabituelle et forte agréable nous parvient, nous sommes les seuls en ce vendredi soir. Que du bonheur, nous pouvons nous installer où bon nous semble. Nous jetons très vite notre dévolu sur une pointe qui permet de pêcher une grande partie de la gravière, pour une fois que la pression de pêche est nulle je ne me prive pas de l'opportunité.
Guillaume découvre ce magnifique plan d'eau et en tombe littéralement amoureux. Il opte pour le côté gauche qui permet de pêcher plusieurs hot-spots totalement différents, île, bordure, hauts-fonds.... Je tiendrais pour ma part la partie de droite qui m'autorise aussi plusieurs pêches et quasiment les mêmes spots. Il se concentrera sur le haut-fond qui l'attire et qui lui parle de plus en plus à force de passer le marqueur sondeur. De mon côté j'aurais besoin de plus de trois cannes pour pouvoir tout pêcher, mais il va falloir faire des choix et les bons. Une des canne sera plus facile à placer car un énorme saut déchire la surface de l'eau, la carpe se montrera d'ailleurs plusieurs fois. Il ne va pas falloir se louper en lançant car la distance est difficilement atteignable pour un carpiste moyen, environ trente mètres à tout casser, un déchirement pour les lanceurs hors pair. Ma deuxième canne tiendra un haut-fond assez large et ma dernière une île où les herbiers ont tendance à se développer et à attirer les carpes. Mais en ce début de saison particulièrement cahotique, ceux-ci n'ont pas l'air d'avoir poussé plus que cela. Du côté appât je vais mettre des bouillettes de 18 mm roulées sur un mix Vitaly et des bouillettes de 24mm roulées sur un mix Ancess de chez Liberty Baits. Je connais le bienfait de l'Ancess sur les carpes mais je découvre totalement le Vitaly. Il est composé d'une base carnée et d'une base fruitée, au cœur d'un doux parfum de fruit règne un sublime parfum carné, je peux vous dire que le fumet qui se dégage est délicieusement exquis même sans y adjoindre le moindre arôme. Je place quelques Ancess aux abords de l'île et pour les Vitaly je les destine à mon haut-fond. Les carpes qui naviguent tomberont forcément sur l'une ou l'autre de ces bouillettes.
La soirée est particulièrement agitée car les moustiques sont de la partie et l'espèce de lotion que j'ai emporté avec moi semble les attirer plutôt que les repousser. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire je suis littéralement pris d'assaut, impossible de garder une partie de peau nue sans être harponner par l'un deux. Nous passons cependant une agréable fin de journée devant un bon repas, des pâtes bolognaises il me semble. La fatigue nous prend et nous nous dirigeons vers les bed-chairs des rêves de poisson plein la tête. Le premier départ a lieu sur les cannes de Guillaume, le haut-fond donne son premier poisson. Le combat se déroule en douceur et les sensations au bout de la canne font présager d'une belle carpe. J'attends patiemment avec l'épuisette que mon compagnon de pêche me la glisse à l'intérieur, il manie le poisson avec dextérité et sans brutalité. Il laisse le blank de la Dream Maker et le frein du moulinet faire leur travail et après un laps de temps qui me paru assez long la carpe rentre dans le filet. C'est en voulant la décoller de l'eau que l'on prend la mesure du poisson, on a bien vu une ombre fort sympathique mais de nuit sans lampe juste à la lueur de la lune ce n'est pas facile de se faire une idée. Je parviens tout de même à la hisser sur le tapis de réception, c'est le premier poisson de Guillaume sur cette gravière. La carpe miroir accusera un poids de 16,5 kilos, un superbe poisson vierge de toute capture. Nous la mettons soigneusement au sac de conservation pour effectuer les photos au lever du jour, un poisson comme celui-ci mérite de l'attention.
On se recouche plein de confiance et c'est maintenant à mon tour de dérouler un poisson. L'Ancess a encore frappé et il me faut maintenant ramener un poisson plein de fougue sur une centaine de mètres. Je me régale de l'instant et décide de travailler seul de peur de réveiller la copine de Guillaume, Maryline. Je ne sais pas sa réaction au réveil et une femme réveillée brutalement n'est souvent pas à prendre avec des pincettes. Le poisson n'a pas l'air de vouloir faire n'importe quoi et je reprends doucement du nylon. Dix minutes plus tard la carpe est dans l'épuisette et c'est encore un poisson de toute beauté et de taille plus que correct, un peu plus de 10 kilos. Elle rejoindra sa congénère dans un sac de conservation pour immortaliser cette pêche en commun.
Au petit matin tout le monde est satisfait de cette nuit et nous refaisons le résumé de celle-ci. Une carpe chacun nous comble car en ce début de saison les poissons nous ont donné du fil à retordre et pas facile de les faire mordre. Le petit déjeuner se passe dans la joie et la bonne humeur et il est maintenant temps de faire des clichés de ces deux miroirs. La séance est agitée car les poissons ont retrouvé toutes leurs forces, cependant la photographe ne s'en laisse pas compter et sait choisir le bon moment pour immortaliser le tout. L'expérience au bord de l'eau de Maryline n'est plus à démontrer. Les photos seront à la hauteur de l'événement. Nous terminons ce week-end comme nous l'avions commencé avec encore deux carpes miroirs et quelques tanches pour Guillaume.
C'est pour des instants comme ceux que j'ai et que l'on a vécu pendant ces deux jours que la pêche de la carpe restera si prenante pour chacun de nous. Un coup de chapeau tout de même pour Guillaume pour être resté jusqu'au bout malgré son allergie pour le pollen hallucinante (aussi pour son poisson), un gros mental.
encore un article magnifique !! vivement le prochain !! bravo !!!
Ecrit par swingermk38 le Lundi 11 Août 2008 à 18:02
la prochaine fois tu peux me reveiller......!!!!!!!!!!!!!
de toute facon des que la central de guillaume sonne ca me reveil !!
mari
Ecrit par mariline le Mardi 12 Août 2008 à 15:36
je me suis bien marrée à la lecture de ton article!!! Qu'elle idée à tu des femmes, nous sommes toutes douces comme un agneau même quand nous sommes réveillée en pleine nuit surtout pour un poisson, en fin tu ne le savais pas encore?!!!
bon tu t'es rattrapé sur la fin et d'ailleurs c'est joliment dit....
Je me demande bien où tu va chercher cette inspiration pour écrire de si jolie article qui font souvent sourire. je pense tout de même avoir une petite idée. je dirais que c'est l'amour.....
de la pêche à la carpe!
Je te dis au prochaine article qui j'espère me fera autant sourire de bon matin se n'est pas désagréable.
Gourgandine
Ecrit par gourgandine le Mardi 19 Août 2008 à 07:26
salut, il pas mal ton blog mais dis moi la graviére c'est dans quel département??
Ecrit par nicolasb le Mercredi 15 Octobre 2008 à 20:10
C'est avec un temps archi pourri que Tof et moi-même décidons de rejoindre l'amis J-C qui se trouve aux étangs Sainte-Anne depuis 9 h du matin avec sa fille Camille; Kiki, le fils de Tof, et Apo, ma fille, lui tiendront compagnie pendant que leurs pères un peu fous tenteront les belles de l'étang "Job".
Nous arrivons sous une petite pluie fine sur un poste choisi non loin de l'autre. Après les salutations d'usage, nous montons rod-pods et cannes à la vitesse d'escargots; ce qui fait sourire Jean-Claude qui me voit souffler comme un boeuf, emmitoufflé comme pendant les premiers jours de l'hiver (il faut dire que la température a du mal à atteindre 10°C).
Une fois nos cannes montées, Tof et moi ne nous cassons pas la tête niveau appâts (fruités ou carnés); la seule préoccupation est de savoir s'il va encore pleuvoir ou non ! Fatigue pour Tof qui est rentré de manoeuvres vendredi et n'a toujours pas récupéré.
Une fois la mise en place des lignes assez difficile pas un vent latéral, nous sommes prêts à refaire le monde à nous 3, tandis que les mousses jouent dans le champs derrière nous, loin de l'eau. Au loin, il y a 2 jeunes carpistes sur le chemin entre le grand étang (avec encore quelques truitistes récalcitrants) et l'étangs "Job".
Nous sommes au centre et Jean-Claude se trouve en bout d'étang. Il nous confirme une touche un peu bizarre sur l'une de ses cannes, où l'écureuil joue au yoyo sans qu'un poisson ne se pique. Les heures passent tranquillement sans que Tof et moi enregistrions une seule petite tirée.
En cours de journée, Jean-Claude décide d'aller relever une canne, quand je le vois canne en main se tourner vers nous et nous appeler; il tient déjà une carpe sur une canne de bordure ! C'est parti ! Avec épuisette et tapis de réception, nous nous dirigeons vers lui; même les gosses sont là pour voir la vedette du jour ! La belle donne ce qu'elle peut dans une eau encore froide. Le combat se fait en bordure; ce qui n'est pas plus mal surtout quand les poissons, déjà bien éprouvés pas cet hiver qui n'en fini pas, sortent de leur léthargie.
Une fois en surface, nous apercevons une belle commune aux écailles larges et au ventre bien rond; Tof filme toute la scène et la sèance-photos en compagnie des gosses (fiers d'être devant la cam). Avant de la relâcher, Jean-Claudelui passe un petit coup de médicament en bordure de bouche pour favoriser la cicatrisation.
Voilà le 1er poisson de la journée pour Jean-Claude; cool ! Tof et moi retournons sur notre poste quand je reçois un sms de Max, le jeune carpiste de l'année dernière ("salut, alors combien de carpe"); Tof me dit qu'il doit être dans le coin, et nous pensons aux 2 jeunes carpistes qui sont de l'autres côté. Je lui confirme que notre collègue vient de faire une commune et, peu de temps après, Max arrive tout emmitouflé pour nous saluer. Pour lui : rien; comme nous : pas une touche ! Mais nous gardons espoir.
Jean-Claude nous rejoint une fois ses montages remis en place, et nous parlons de pêche. Nous ne sommes pas au bout de nos surprise quand il nous refait le coup de la première fois, mais avec étonnement car cette seconde prise est un Amour blanc; 1ère fois pour Jean-Claude.
Tof et moi sommes surpris par la défense assez molle de ce poisson qui a pourtant l'habitude de démonter l'épuisette quand celui-ci la touche ! L'eau n'a pas encore atteint la bonne température pour "faire un carton" ! Jean-Claude décide de peser son 1er Amour blanc qui accuse un poids de 11 kg; petite séance-photos et remise à l'eau.
Le reste de la journée est calme de notre côté et celui de notre collègue de pêche. Et c'est toujours sous la pluie fine que nous plions-bagages, en espèrant que le beau temps s'installera bientôt sur notre pays pour enfin pourvoir assouvir notre passion dans de bonnes conditions !