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Articles de pêche de la carpe associés au tag evolution-carpe-54

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Histoire de voir si ! Flash-back 2007 2ème partie

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Article de Dadou publié le 7 Décembre 2009 à 16:24 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux.

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis !

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                                                                          Flash-back 2007

Dimanche, 1er avril 2007

L'après-midi se passe calmement sous un grand soleil et la température me fait tomber la veste. Ma femme m'a rejoint avec les filles. Elle reçoit un appel de son frère qui lui annonce la prise d'une carpe de 34 kg et un brochet de plus de 90 cm à Rosières-aux-Salines ! (poisson d'Avril) ! Côté carpes : c'est calme; aucune touche pour cette après midi !

17 h : les poissons commencent à bouger; ils gobent en surface. Je décide de placer un gros pellet de 18 mm sur une canne pour vérifier s'ils s'y intéressent. C'est difficile d'escher ce gros truc qui s'effrite quand je veux le percer pour le mettre sur le cheveu; une vrais merde ! Une fois que c'est fait, je la place sur le coup.

J'enregistre rapidement ma 1ère touche franche, mais sans suite; le poisson ne s'est pas fait piquer, dommage ! J'attends un peu avant de vérifier que le pellet est encore là. 15 minutes plus tard : de nouveau une touche; le poisson est sur le coup. Elle aussi enregistre une touche violente sans que le poisson se pique ; dommage ! Un collègue de travail m'appelle sur sur le portable : il va venir pêcher avec moi pour le coup du soir. 1/4 d'heure plus tard, il arrive avec sa copine. Après les salutations d'usage, il s'empresse d'installer son matos.

Maintenant, le soleil est derrière moi; le vent souffle et nous rafraîchit la tronche. Je passe ma grosse veste à la copine du collègue qui porte une mini pelure de ville. Le poisson bougera dès que le vent tombera ! Fait et dit : le collègue enregistre sa 1ère touche, directement suivie d'un départ rapide. Il se précipite telle une flèche, ferre amplement puis travaille son poisson; ce dernier n'est pas très gros.

Je le rejoins avec son épuisette. Une fois dedans, nous regardons une belle petite commune dodue. Je la tiens quand, soudans, un départ se produit sur la ma canne de droute, encore un doublé ! Je pose la carpe et laisse ma femme s'occuper du reste pendant que je me précipite et ferre la 2ème qui est déjà partie à ma droite et m'oblige à passer derrière les arbres; une vrais galère !

Heureusement, le collègue m'aide ! Elle passe même dans ses montages et je lui demande de les relever pour qu'ils ne s'emmêlent pas. Je peux la travailler; elle refuse de venir en surface et préfère sonder le fond. Il me faut un bon moment pour venir à bout d'une belle miroir qui se laisse aller dans l'épuisette.

Elle est nerveuse et doit faire 10 kg ! Sur le tapis de réception, je la mesure: 70 cm pour un poids de 7,250 g (moins que j'avais pensé) et la prends en photos sous toutes les coutures avec le collègue . La sienne ne pèse que 4 kg; ce n'est pas mal pour lui 2 poissons depuis le début de la session.

 

                       

 

Ensuite, nous les relâchons dans leur milieu. Il relance son montage alors que je pose la mienne à proximité pour la ranger ; il va être l'heure de repartir. 10 minutes plus tard, il a une nouvelle touche et un départ en force résonne. Il se précipite pire que la 1ère fois et se vautre dans l'herbe glissante; il ferre mais a loupé la carpe. Quelle galère; il aurait dû mettre de nouveau hameçons plus piquant !

Après avoir amorcé, nous rentrons fatigués mais contents, avec l'espoir de faire de plus gros poissons. Aujourd'hui, je suis assez content de moi: j'ai passé 13 h au bord de l'eau où j'ai décompressé et me suis ressourcer pour la semaine à venir.

                        

                                       A suivre !                                                     Dadou

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 3 commentaires
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Histoire de voir si ! Flash-back 2007 1ère partie

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Article de Dadou publié le 7 Décembre 2009 à 15:28 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux.

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis !

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                                                                          Flash-back 2007

Dimanche, 1er avril 2007

Après le superbe capot de la veille en compagnie du collègue de travail (le matin) et avec ma femme et mes filles (en soirée), je décide de revenir très tôt ce matin et pour me faire plaisir, je pense rester toute la journée afin de voir comment vont se dérouler les choses.

Le réveil est difficile avec un mal de dos qui empire (parfois, je reste bloqué quant je me baisse) et j'ai des douleurs dans le genou droit : pire qu'un vieux ! Lors de la promenade avec les chienne, je constate qu'un brouillard épais et froid m'attend. Après un café rapide, ma femme me jette aux étangs Sainte-Anne; elle trouve que je gueule souvent pour n'importe quoi (ce qui est vrai) !

Comme d'hab, elle me prend la tête avec le chemin pourri menant au plan d'eau comme si c'était de ma faute ! A chaque fois qu'on passe dessus, je m'attends à une réflexion et cela m'énerve. Une fois arrivé sur mon poste (difficilement, avec mon dos), j'observe, brèmes et autres cyprins fendillant en surface.

Ici, le brouillard est plus épais, avant de monter mon rod-pod et les nouvelles cannes que j'inaugure. Après les avoir toutes eschée d'une bille secret fruit, je les place sur mon coup et en préparer une autre qui me servira de teste sur chaque côté et en bordure.

Une fois arrivé sur mon poste (difficilement, avec mon dos), j'observe brèmes et autres cyprins batifolant en surface (ici, le brouillard est plus épais) avant de monter le rod-pod et les nouvelles cannes que j'inaugure. Après avoir esché chacune d'une bouillette secret de fruit, je les place sur mon coup et en prépare une autre qui me servira de test de chaque côté ainsi qu'en bordure.

Après avoir laissé le matos à portée de mains, je m'assois alors qu'un pélerin que je connais vient me saluer et lui apprend que je n'ai rien fait la veille; nous papotons un peu avant qu'il reparte sur son poste, dans l'autre étang. Je retourne n'asseoir avec pieds et doigts déjà bleus et j'attends que les poissons décident de manger . Il est 9h35 quant une touche se produit sur la canne du centre (le poisson goûte mes billes) ! 9h45 : encore une touche au même endroit mais elle ne part pas. Dommage !

10 h : ma femme m'emmène du café et un casse-croûte pour me réchauffer, avant de repartir. Pendant que je réponds par SMS au collègue de travail qui s'inquiète du nombres de prises, je vois arriver un gobe-mouches . A ma hauteur, il me demande si c'est normal que la canne soit couchée à ras du sol. Surpris, je lève les yeux et j'aperçois celle qui, isolée en bordure, se met à l'horizontal, scion pointé vers la flotte, et part doucement à l'eau. Voilà un poisson et je n'ai pas entendu le moulinet. Je me précipite sur la canne et ferre la carpe qui part direction à droite toute et embarquent 2 montages se trouvant sur ma batterie et en épargnent la 3 ème.

Je décide de limiter les dégâts et la bride un peu sur ma gauche pour la travailler tranquillement. Elle n'est pas très grosse mais s'est emmêlée dans les 2 montages et , chaque tirée, la sonnerie des détecteurs, me dérange et (je ne veux pas attirer l'attention des autres pèlerins qui ce trouvent autour des étangs). J'éteins tous te reprends la canne que j'avais laissée au tartosa : il m'a fait une salade de fruits au niveau du moulinet; encore un sacré pêcheur, celui-là !

Après avoir démêlé tout le bordel, je travail la carpe déjà fatiguée. Il va me chercher l'épuisette qu'il plie et casse au niveau de la vis (j'ai eu tant de mal à la réparer) ! Au bord, je jette un coup d'oeil au rod-pod qui danse toujours. Quelle merde, quand je découvre les 2 lignes prises avec le poisson ! L'autre pêcheur gobe-mouche veut descendre pour attraper la carpe au bord, avec le reste de l'épuisette. Il met le pied dans un trou de rat d'eau et se retrouve mouillé jusqu'au mollet; l'eau est froide ! Je vérifie que personne ne nous regarde. Quelle honte ! Je me demande s'il n'a pas un coup dans le nez !

Ensuite, je coupe les 2 montages et récupère les ensembles plombs-bas de lignes-hameçons pour les remettre pendant que l'autre tartosa remonte sur le talus avec la carpe et la canne où il manque d'embrasser le sol ! Je le retrouve sur mon poste où je vois la carpe à même le sol, alors que le tapis de réception est sorti, posée de façon à glisser la tête la 1ère dans la rivière sur le talus en pente abrupte !

je m'empresse de la replacer correctement et en douceur et la pèse. Verdict : 5,5 kg couleur or pour cette commune que je relâche dans son élément. Je répare 3 montage : 2 sur du rod-pod et 1 sur la canne isolée (qui a aussi souffert) le tout avec les doigts bleu.

 

                                

 

Je relance les montages à leur place et regarde l'autre gobe-mouche repartir car il a froid. Je peux souffler. 12h30 : Je mange un peu en écoutant chanter les piafs et le bruit de la rivière en crue derrière moi (son se mêlant à celui terrible des voitures qui passent sur la route). Je n'ai plus froid aux mains et aux pieds. Un petit vent ride la surface de l'eau et la brume qui a disparu laisse voir le ciel couvert. Je suis tranquille : il n'y a personne autour des étangs; ils sont tout partis manger !

 

                        A suivre !                                                                  Dadou

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Un poisson bien vigoureux - Flach-back 2007

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Article de Dadou publié le 3 Décembre 2009 à 16:30 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux.

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis !

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                                                                          Flash-back 2007

 Jeudi, 29 mars 2007

C'est reparti pour quelques heures de pêche sur mon secteur. Je suis prêt et, la 1ère fois il ne fait pas froid, mais il y a des nuages; j'ai assez souffert.

6h20 : le réveil sonne et ma femme bouge dans tous les sens alors que je suis à peine réveillé mais aucun ne veutouvrir les yeuxet ce lever. Après le cocorico fatal, on s'habille très viteet , après un bon café, je prépare les billes sur mes heameçons; cela m'évite de batailler pour placer un stop avec mes gros doigts !

Il est 7h quand nous arrivons aux étangs et un carpiste pêche déjà la carpe dans l'étang "JOB", mais depuis peu car il n'a pas installé ses cannes. Je décharge la voiture aidé de ma femme qui emmène le matos sur mon poste. Sur le chemin, l'étang est en effervescence : il y a des sauts partout (de carpes, brèmes, petits rotengles). Sur place, c'est pire : brèmes et carpes sautent tels des dauphins; c'est assez inpressionnant ! Ma femme repart et me souhaite "bonne chance". Cela m(embête un peu, mais travail oblige ! Je lance mes montages sur le coup amorcé la veille.

7h30 : Tout est en place. Assie sur mon siège de pêche, je regarde la surface de l'eau : que de poissons, mais vont-ils goûter mes billes ? En bordure, un poisson ou un rat d'eau fait fuir les petits poissons. On croirait une chasse de perche-franche !

7h40 : une touche se produit sur la canne de droire qui plie un peu, sans faire de bruit. Je pense qu'un poisson a touché le fil.

7h45 : une nouvelle touche se produit sur la canne du milieu, cette fois, eschée d'une bille gorgée d'arôme fruit exotique (à l'essai, mais qui pourrait marcher comme celles utilisées d'habitude). Derrière moi, la rivière coule assez vite avec la pluie et la neige de ces derniers jours. Un bruit me fait tourner la tête et j'aperçois 2 canards qui s'envolent plus loin, vers un coin plus calme.

 

                                    

 Un poisson saute hors de l'eau; je pense à un hotu qui remonte sur les zones de frai. Sur mon coup, toujours autant de sauts mais encore aucun poisson. Pour passer le temps, je prends quelques photos de tout et de rien.

8h20 : un saut me fait tourner la tête vers la droite et, avec surprise, j'aperçois une carpe d'environ 10 kg qui saute plusieurs fois hors de l'eau (une miroir de couleur or orangé). Le remous se répercute sur presque tout l'étang.L'onde à peine dissipée, une canne en en action et mon détecteur de touche hurle.

Je me jette dessus, ferre amplement et prends contact avec le poisson qui prend du fil et tire droit devant lui. Je règle le frein qui ne l'était pas assez et laisse faire à sa guise quelques minutes, juste le temps de se calmer. Ensuite, je commence à le faire dévier de sa trajectoire; il n'apprécie pas et repart de plus belle.

Le pêcheur se trouvant dans l'étang à côté me scrute jusqu'à la dernière minute; les touches ne l'affolent pas ! Le poisson montre des traces de fatigue et se laisse dominer. Près du bord, je place l'épuissette de façon à ne pas l'effrayer et y fais glisser doucement la carpe. Et voilà le 1er bébé de la journée !

 

 

 En la portant, je remarque que mon montage est piqué juste en bordure, prêt à ce décrocher. Ce n'est que sur le Tapis de réception que je vois mon bas de n'est plus performant, j'ai eu de la chance !

Je pose la canne que je devrai refaire tout-à-l'heure. Après avoir pris soin d'enlever l'hameçon planté dans sa bouche, je pèse la belle : 9 kg pour ce beau mâle.

Je m'empresse de le placer en sac pour la photographier en présence de ma femme à qui j'annonce la bonne nouvelle au téléphone, ainsi qu'au collègue de travail qui vient juste de se réveiller.

Une fois la carpe dans l'eau, je refais mon montage et y place une bille secret de fruit qui marche du tonnerre ici pour le moment.

 

 

Je me rassieds sur le siège, content de cette matinée. Je n'ai pas réussi à photographier un saut de carpe du fait de la présence d'une dans mes filets ! Pris dans mes pensées, je n'ai même pas remarqué qu'il pleuvait ! J'installe mon parapluie-tente même si ciel et nuage ne paraissent pas chargés en eau. (je pense à des averses) ! A la surface de l'eau, face à mon poste, les poissons montent encore et, apparament, la prise de la carpe ne les a pas perturbés. Là-bas, l'autre pêcheur d'un jour dans dans tous les sens; il a l'air de se faire chier, ou il a froid ! Pourtant, il a une voiture ! il est bien à sa place.

9h40 : Comme c'est toujours le calme plat, je décide de me dégourdire les jambes en regardant au bords s'il n'y a pas autre chose que du brochet qui fraie. Ne remarquant rien, je reviens à ma place où les poissons ne cessent de monter en surface. Cela me donne une idée : mettre une bille flottante sur une canne. Pendant que je prépare ce truc, je surveille les 2 autres cannes, toujours en action, et remarque une touche sans suite ni bip sur celle de droite.

Le poisson est là et tape dans le fil, mais je reste prudent et m'empresse de finir le montage flottant avant d'avoir un départ (pourquoi pas ?). C'est toujours avec quelques chose dans les mains que se produit la touche...... Je lance la ligne sur mon coup et atteds, assis, avec un petit vent qui refroidit la tronche et ride légèrement la surface de l'eau à ce niveau.

Il est 10h20 et je commence à plier le parapluie-tente en regardant l'autre carpiste partir de son poste aussi. Maintenant, je suis seul et je pense qu'il n'y aura qu'une unique prise; ce n'est pas mal !

10h25 : J'appelle ma femme pour savoir quand elle sera là; elle en a pour 10 minutes. Ca va être la course car je prends mon poste de travail à 12 h ! Je décide de continuer d'amorcer le secteur car j'ai pas fini encore sur ce poste

                                                            A suivre !  

                                                                                   Dadou

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Flash-back session 2007 - 5ème partie

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Article de Dadou publié le 30 Novembre 2009 à 11:07 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

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J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis !

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                                                                         Flash-back 2007

Dimanche, 18 mars 2007

(Jour "J" - 1)

Aujourd'hui, il n' aura pas de pêche en raison du mauvais temps, mais je doit tout de même amorcer. C'est en allant promener les chiens que j'ai compris que la journée serait pourrie, avec un ciel couvert et des chutes de pluie froide pour tomber malade.

Températures : 10 °C, le matin et 15 °C dans l'après-midi avec un vent du sud-ouest soufflant de 60 à 75 km/h. Demain, ils annoncent de la neige et la chute des températures à 0°C; n'importe quoi ! Tout pour me faire chier, mais cela ne m'empêchera pas de mener ma session de pêche jusqu'au bout, avec ou sans neige et par pluie ou beau temps !

Ma femme, qui est en vacances, m'accompagne pour amorcer le secteur avant qu'il ne tombe des cordes. C'est encore un peu endormis que nous allons vers les étangs. Sur le chemin séparant le grand et celui du milieu où nous nous garons, je lui demande de regarder parterre car il paraît que les blaireaux de l'appma locale sont venus nettoyer un peu partout.

Ici, ils ont oublié (c'est plutôt laissée à l'abandon !), car il y a toujours autant de canettes de bière sur l(herbe (ça doit être miné dans la flotte) ! et je ne vais pas le faire à leur place seul surtout. Dire qu'on paie une carte de pêche et qu'on ne voit jamais le garde; qui ne fait donc pas son travail !

Je regarde autour de moi en sortant de la voiture avec le seau d'amorce à la main, mais il n'y a personne. Normal avec ce temps pourri ! Nous allons vers mon poste où le vent nous glace la tronche. L'étang est un véritable calamité avec les vagues qui empêchent toute observation; ça devient une habitude.

Un coup d'oeil vers la rivière qui a regagné son lit et a retrouvé sa couleur, mais rien n'est à signaler. Sur mon poste, j'essaye d'ouvrir le seau, mais ma femme y parvient du 1er coup. Avec ma fronde, j'avoine difficilement avec le vent de face : grains et pellets volent en dehors du coup; les bouillettes entières arrivent presque à destination; ne parlons pas des coupées qui partent en vrille de gauche à droite et pas où il le faut ! Ce n'est pas précis et j'arrête le massacre. Nous repartons avec le cerveau gelé, certainement pour nous recoucher-avec ce temps ! nous verrons plus tard.

Après avoir été scotché presque toute la journée devant l'ordinateur, je décide d'aller amorce mon poste à carpes. J'ai préparé un boîte de gros pellets extrudés de 8mm qui seront plus facile à lancer avec leur poids, ainsi que quelques bouillette au scopex.

Sur le chemin qui mène aux étangs, je remarque qu'il ne pleut et vente plus. Parfait ! Il est passé 19 h et il commence à faire sombre; il ne faut plus traîner ! A l'étang, il n'y a pas un pèlerin. Nous chaussons nos bottes car le terrain doit être gras et nous nous dirigeons vers mon secteur de pêche. Je ne remarque aucune activité sur le coup, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a rien en-dessous; nous n'y sommes pas .

Seuls quelques petits gobages de rotengles ou gardons viennent crever la surface de l'eau. C'est à la fronde que j'avoine mon secteur, en essayant de bien répartir mon amorçage de façon à ne pas le concentrer sur un seul m2; en cas de départ de carpe, celle-ci ne devra pas affoler ses congénères et les faire fuir, en partant comme une malade. Une fois ma stratégie mise en place, nous retournons tranquillement à la voiture.

Je regarde de nouveau mon secteur et espère que pendant ces 6 semaines ! sortir le max de carpes. Demain, c'est le grand jour et je suis fin prêt pour tout supporter.

Lundi, 19 mars 2007 (Jour "J" ) enfin !

6h : le réveil sonne et ma femme, réveillée par une envie subite, m'appelle. il ne me faut guère de temps pour comprendre que c'est le grand jour aujourd'hui, le fameux jour"j" que j'attendais pour mettre enfin mes capacités de carpiste en oeuvre. Une fois debout, je vérifie, derrière la fenêtre, que la météo de la télé s'est encore trompé dans ses prévisions: il y a de gros nuages et des trouées d'éclaircies, pas la neige annoncée !

Avant toute chose, il faut bien s'habiller pour aller promener les 2 chiennes, surtout Aïtie, le labrador, qui n'arrête pas de taper dans la porte du salon (c'est énervant). Elle a dû se lâcher ! Après leur avoir donné à manger, j'emmène le bulldozer faire sa promenade matinale. Il n'y a pratiquement pas de vent et que le temps n'est pas trop pourri.

Je ramène mon fauve à la maison avant d'avaler un bon bol de café-histoire d'avoir quelque chose dans l'estomac ! Mon matos a été minutieusement préparé la veille; rien n'a été oublié : fourreau, sac avec diverses bouillettes et petit matériel de rechange, tapis de réception, parapluie-tente, amorce dans la voiture. Il est presque 7 h quand nous partons enfin. Ma femme m'encourage; ça qui me fait plaisir car elle a peut-être vu que j'avais l'esprit ailleurs, ces derniers temps.

Nous partons vers les étangs Sante-Anne. Je suis confiant, serin et sûr de moi, peut-être un peu trop ! Nous garons la 205 (4x4) devant les gros rochers, au bout du chemin-pourri avec plus de trous et les flaques d'eau qui les recouvrent : un vrai champ de mines ! Avec le temps-incertain, il faut faire vite, avec tout le matos sur le dos ! Nous allons, bottes aux pieds, sur le chemin gras et glissant menant à mon secteur.

Il n'y a personne autour des étangs, sauf cormorans et mésanges. Nous voilà sur le coup en un rien de temps et je regarde la surface de l'eau : il n'y a pas mal d'activité en bordure; ce qui me surprend car ce n'était pas le cas la veille au soir. Cela ne veut rien dire mais le poisson est là, à voir s'il a décidé de manger mes appâts.

En 1er, je monte la batterie et prépare les cannes : 2 en lesquelles j'ai entière confiance que j'esche de billes secret de fruit, et 1 à l'essai : poisson-calamar de la même marque (Dave Richardson). Petit repérage avant de lancer ma 1ère ligne et dès que les 3 cannes sont en place, je plante le parapluie-tente et place tout le matériel nécessaire à proximité, pour ne pas être pris au dépourvu.

Il est 7h10. Ma femme bouquine, assise sur ma caisse de pêche tandis que je regarde le bord de l'eau et commence à écrire cette histoire, bien calé sur un seau de fortune. 7h30 : Je n'en crois pas mes oreilles : l'une de mes cannes entre en action sur un départ franco et violent. Je suis dépassé par les événements et saute dessus à la vitesse d'un escargot.

La bobine du moulinet se vide à une allure folle; je ferre un poisson qui est déjà loin. La 1ère prise de contact de l'année !

                                     

                                                        Désolé pour la qualité d'image (scan)

 

Je suis aux anges : ma femme est témoin de mes prouesses ! Le poissons me paraît assez costaud et tente, après un départ droit devant lui, de revenir et emmener une autre ligne, la traîne sur quelques mètres hors du coup puis fini par la lâcher presqu'en bordure. Rien de méchant ! Cette carpe a succombé à une bille secret de fruit (la gourmande ) !

j'arrive à ramener assez maladroitement une belle miroir nerveuse aux couleur d'hiver en bordure et la mets dans l'épuisette. Je la sors pour la porter jusqu'aux tapis de réception. C'est le coeur battant que je contemple ses formes : perte d'une grosse écaille au niveau du flanc gauche.

Après avoir pris toutes les précautions pour l'enlever, nous la pesons : 10 kg, pas mal pour la 1ère carpe de l'année 2007 !

 

                                                     A suivre !

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 4 commentaires
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