Articles de pêche de la carpe associés au tag dadou

Suite des articles :  http://www.powercarp.com/pcblogartview.php?aid=3486

                                 http://www.powercarp.com/pcblogartview.php?aid=3494

                                 http://www.powercarp.com/pcblogartview.php?aid=3526

J'aime partager tout ce que j'ai appris depuis de nombreuses années à pêcher les belle. Et c'est à ce nouveau carpiste avec une banale canne, une pique montée d'un bip que j'explique où sont placés mes montages et lui donne un poste à quelques métres de mon coup.

Bon joueur, il ne veut pas me déranger; mais je lui fais comprendre que l'étang ne m'appartient pas, et insiste pour qu'il place son montage sur mon coup. Rien n'y fait, il préfère lancer sa ligne hors secteur; et me voilà reparti à parler de pêcher. Puis je vais chercher quelques billes avec lesquelles je cartonne bizarrement depuis ce matin : ce fameux parfun à la fraise, et les lui rapporte; il me remercie. Je repars heureux sur mon poste, mais durant le trajet, une chose me travaille : son montage me paraît grossier (j'ai remarqué un bas de ligne en tresse pour tirer un camion dans une pente à 30%).

Pendant que je papote avec les copains de pêche, je repense à cette tresse de merde. Comme il m'a dit qu'il se lançait à la carpe depuis peu, je décide d'abondonner mes collègues quelques minutes pour parler un peu plus pêche avec ce gars qui se prénomme Philippe .

Il me voit arriver de nouveau et doit penser:"Quel casse-coui..., celui-là!" J'ai pris soin d'avoir mon numérique pour lui montrer les poissons de ce matin, car n'importe qui peut raconter de grosses conneries pour se faire passer pour je-ne-sais-quoi (ce qui n'est pas mon genre).

Je lui présente donc mes belles prises et lui donne (histoire de me faire un peu de pub) mon site web et celui de PowerCarp. Il note le tout avec attention; ce que j'apprècie car voilà quelqu'un qui ne demande qu'à apprendre ! C'est donc de bon coeur que je lui propose une de mes cannes si un autres poisson décide de se présenter; il sourit.

Je repars sur mon secteur avec confiance sur ce que j'ai avancé, en espèrant qu'une carpe voudra bien jouer le jeu (franchement, ce serait le top; sinon, je me ferai passer pour un con)!Une heure passe, mais plus aucun signe de vie sur mon coup; purée, là je suis mal! Je décide de placer une canne du rod-pod pour avoir plus de chance, car il n'y a que la 4ème sur le secteur qui cartonne depuis ce matin (cette canne-bonus, ainsi que quelques portions de mon mélange-maison sont toujours placées avec le bateau).

Je suis inconscient; pourquoi? Vous allez comprendre. 1/2 h après, cette canne eschée avec une bille à la fraise et placée complètement en biais, alors que le rod-pod est orienté droit vers le centre de l'étang, se met à dérouler comme une fusée; je cours car je me doutais de la chose.

La carpe est partie comme une balle et, du coup, a embarqué mon rod-pod qui se retrouve sur le sol; quelle merde ! Où trouver cette carpe qui ne tire plus ? Je mouline un peu puis sent la belle qui se met à tirer de nouveau; parfait, elle ferre elle même ! Tout ce remue-ménage attire l'attention des pêcheurs du coin, et les carpistes pensent à une carpe-record. C'est canne en main que j'appelle Philippe pour qu'il goûte la sensation du combat que je lui avais promis; Merci, mon honneur est sauf !   

Je le vois arriver à toute vitesse, ainsi que les admirateurs du coin. je lui tends la canne. C'est pour moi une 1ère : je n'ai jamais laissé une canne à un inconnu. Pascal connait tout le monde, et salue un ses amis; moi ne le connais que de vue. Je vois quelqu'un heureux d'avoir une belle carpe qui s'en donne à coeur joie. Et de 5 pour aujourd'hui. Pascal est le maître-épuisetier cette fois; le combat semble sérieux car le poisson semble faire plus de 10 kg. Une fois qu'il est sur le tapis de réception, je prends la peine de le peser pour voir si phillipe a batu son record perso (comme je fais toujours tout de tête, je ne m'en rappelle plus). Voilà encore un pêcheur heureux; chose promise, chose due ! Je suis tellement content que je prends tous ceux qui étaient présents lors de cette prise; merci !

Je tiens à me faire pardonner de la lenteur avec laquelle j'ai écrit cet article, mais j'ai quelques problèmes de santé; donc excuse-moi, Philippe, pour ce retard.

L'après midi se passe tranquillement; Jean-Claude nous abandonne quelque temps et laisse ses cannes sous la surveillance de Pascal. En fin de journée, une de mes cannes déroule de nouveau. Je pars comme une flêche pour prendre cette belle qui n'a pas su résister à une bille à la fraise.

Je ferre en levant la canne car si le poisson est parti aussi vite: il est piqué ! Un combat presque de bordure s'en suit car le poisson, contrairement aux autres, et revenu à mes pieds. Pierre, qui nous a rejoint (les piles du numérique étaient vides, avec tout ce qu'il a tourné, aujourd' hui), est chargé de l'épuisette. Le combat ne dure pas très longtemps et c'est mieux ainsi (pour  la santé du poisson). Une fois la belle sur le tapis de reception, je suis super heureux car c'est mon 6ème poissons de la journée et toujours sur le même coup !

6 départs francs et 6 poissons posés sur le tapis, et le tout dans une bonne ambiance de partage; chose rare de nos jours ! La belle retourne tranquillement à l'eau; la dernière de ce superbe dimanche. Pascal loupe un beau bébé sur une canne de Jean-Claude; ce qui est normal car il a essayé toutes les cannes avec différentes actions; et changer demande une bonne maîtrise !

Je termine cet article, placé en 4 volets, car il est vrai que j'ai tendance à trop écrire. Beaucoup en profitent et cela me fait défaut car beaucoup de carpistes de mon secteur suivent mon évolution, et malheureusement, au petit matin, le "hasard" fait que je constate que ça devient un véritable concours de pêche.

Quand le poste redevient vacant, plus aucun poisson ne se fait prendre, car "ils" pourrissent le coup, braquent trop les poissons, les engraissent inutillement.

Alors, à ceux qui me suivent à la trace, il faut qu'ils sachent qu'il ne suffit pas de prendre la place des autres, mais il faut aussi s'avoir pêcher intélligemment !

Quand je décide de me mettre à un endroit, je m'arrange toujours pour qu'un autres carpiste puisse partager mon secteur, et ainsi créer un lien d'amitié; non une guerre de postes.

La pêche de la carpe reste, pour moi, un moment de convivialité, de connaissances, de perfectionnements et une bonne école pour l'évolution de cette passion (ou de cette douce folie). Apprendre est aussi important que le no-kill.

                                                                                 Dadou

Suite de l'article : http://www.powercarp.com/pcblogartview.php?aid=3486

                              http://www.powercarp.com/pcblogartview.php?aid=3494

Les poissons semblent être sur mon coup de bordure, et ce n'est pas le fait du hasard car nous sommes tous les 3 persuadés que mon mélange d'amorce-maison nous a permis de sortir déjà 3 poissons, sur mes cannes; super ! Mais il ne faut pas rêver : ce n'est pas Noël; ce n'est pas fête tous les jours, ce serait trop monotone et on se lasserait.

La matinée passe doucement; seuls quelques bips timides au même endroit, mais sans vrai départ. Le Soleil est presque au zénith et il est grand temps de casser la croüte. Pascal, qui à le coeur sur la main, avait tout prévu (même de très bons gâteaux de la boulangerie). Il est très gentil et je suis super heureux d'avoir des amis comme lui et jean-Claude sur place; un peu à l'image des 3 mousquetaires (dont l'un mange comme un ours).

Avec un casse-croûte dans la main, nous partons dans un sujet très important : la bouffe. Pascal, qui a l'oreille plus fine que la mienne, nous dit que quelqu'un a un départ dans le coin, et ne semble pas s'affoler. Nous nous regardons, et nous comprenons que ça déroule encore dans mon secteur.

Vers 12h30 et avec un casse-croûte dans la main, je demande aux collègues qui veut se dévouer pour ferrer ce poisson surprise. De nouveau, Pascal part très rapidement, malgré tout ce qu'il fume (mauvais défaut), et ferre le poisson; nous le rejoignons tranquillement. Quand j'arrive devant mes cannes, je constate que la bille à la fraise (que je n'ai pas changée) a une nouvelle fois déroulé; il va s'amuser avec la canne "D.A.M" !

Un gars, installé sur un autre étang, nous dit toujours la même chose "elle longe la rive de votre côté", puis vient vers nous pour regarder à quoi nous pêchons et comprendre pourquoi il est capot depuis le matin. Le poisson ne semble pas très gros, mais Pascal s'amuse comme un fou avec la canne; je le chambre en lui disant qu'il s'agit d'un énorme brochet car les petits blancs de surface partent dans tous les sens, et le doute survient l'espace d'un instant.

Quelques minutes après, enfin, elle décide de montrer sa belle dorsale, et je la trouve finalement plutôt belle. Une fois dans l'épuisette, nous pouvons enfin souffler ! Quelle surprise de voir cette commune d'une dizaine de kg avec une particularité : une petite partie du corps est plus claire (une carpe bicolore se remarque mieux sur les miroir que sur les commune).

Pascal est heureux; et de 4 pour cette session, et ce n'est pas fini ! La journée se passe tranquillement, avec un soleil tantôt voilé, tantôt très chaud; même les carpes se calment de notre côté (enfin c'est ce que nous croyons), car quelques petits bips discrets se font entendre (des poissons tapent dans mon fil plutôt que sur mes bouillettes).

Un coup d'oeil autour du grand étang où les pêcheurs de brochets ont pris le relais. A la mi-journée, Pascal me fait remarquer qu'un gars s'est posté à l'angle de mon coup; si c'est un pêcheur de brochet, c'est foutu : le coin sera déserté par les carpes à cause des coups de cuillère à répétion !

Je décide d'aller voir de quoi il retourne, et me place devant les cannes pour vérifier s'il m'a vu : apparement pas ! Je décide donc de faire biper une canne pour lui dire où je suis; il me regarde, et je lui montre la zone où je suis.

Il me parle mais je ne comprends pas; je décide d'aller à sa rencontre pour trouver un terrain d'entente. Voir un ours n'est pas facile; et en quelques secondes, il doit se demander ce que je vais lui dire. Je le salue et lui explique où je me trouve, et que je n'arrête pas de dérouler depuis ce matin sur ce petit secteur amorcé par mes soins. Parfois; il comprent tout de suite et discute pêche avec un gars que je ne connais pas et qui se lance à la carpe depuis très peu de temps.

A suivre la 4ème et dernière partie de cette session !

                                                                                          Dadou

Suite article :  http://www.powercarp.com/pcblogartview.php?aid=3486

Le jour et la brume se sont donné le mot pour ce dimanche, et l'automne nous fait sentir sa présence malgré le petit réchauffement et l'adrénaline apportés avec la miroir "de l'ami Pascal"sur une de mes cannes eschée d'une de ses billes Monster-Crab (cela change un peu de ma pèche melba).

Après l'avoir remise dans son élément, nous retournons au campement de base nous réchauffer avec un bon petit café, mais ma tasse à peine servie, nous entendons un nouveau départ: ça déroule une nouvelle fois sur mon secteur ! L'ours part comme une bombe (personne n'est devant mon rod-pod).

Je reconnais le son pourri du décteteur de la 4ème canne, posée que sur une pique, avec un moulinet pas débrayable, (règlé pour une carpe assez nerveuse) en bordure avec quelques graines et mon fameux mélange; le tout esché avec une simple bille arôme fraise. Devant le rod-pod, je regarde, médusé, le scion de canne qui plie vers le montage; un gars me dit qu'elle longe la rive.

Dès que je prends contact avec la belle, quel plaisir d'avoir une nouvelle montée d'adrénaline avec une canne "D.A.M" (que je trouvais trop souple sur de petits poissons). La carpe me donne du fil à retordre; la petite Camille (la fille de Jean-Claude) va encore avoir du boulot (avec un ours et une carpe, on pourrait l'appeler Boucle d'Or) !

Elle arrive enfin à mon niveau, ne semble pas contente de se faire piquer d'aussi bonne heure et me le fait sentir par de violents coups de tête qui me permettent de l'estimer entre 4 et 5 kg. Au bout de 5 minutes de combat, elle ne veut toujours pas montrer le bout de sa nagoire.

Je la laisse faire un moment, puis décide de reprendre les choses en mains. Elle montre enfin sa dorsale; une belle petite commune aux couleurs d'hiver avec les tons clairs-orangés /rouges. Elle décide enfin de se laisser glisser dans l'épuisette; photos et vidéo, et l'air frais refroidit le pauvre petit café noir du matin-pêcheur (et non du martin-pêcheur). Nous faisons vite et le poisson ne demande pas son reste pour retourner dans son élément.

Pendant que Pascal parle de son lapin Caramel, nous replaçons le montage au même endroit et avec la même amorce à l'aide du bateau-amorceur de Pascal; même la bille reste, car elle ne semble pas avoir été touchée par les chats et l'arôme est toujours aussi fort. La matinée passe doucement et les températures montent légèrement; ce qui nous oblige à enlevée les fringues. Il y a plus de monde autour de l'étang, normal soleil = pêcheurs .

10h passé : un nouveau départ sur ma vieille canne "D.A.M" et je cours de nouveau vers elle. C'est sur mon amorce-maison (qui avait attiré les carpes et les blancs bien avant), mais toujours aucune trace de poissons-chats.

La donne aurait peut-être été différente si j'y aurais incorporé des pellets ! Je prends la canne et un super combat identique au 2ème se produit; le gars qui se trouve encore là me dit qu'elle arrive en bordure et longe la rive. Une fois le poisson à l'épuisette, je me rends-compte qu'il s'agit d'une commune un peu plus grosse que sa soeur. Parfait et de 3 !

La relâche se fait dans la bonne humeur car je ne suis pas seul à remettre le poisson dans son élément : Mon assitante Camille vient me donner un coup de mains !

                                                   A suivre !                                       Dadou

Samedi, en soirée, le temps se prête à une petite session rapide en étang, mais je ne serai pas seul car Pascal, Jean-Claude s'y trouve dèjà depuis le matin, de très bonne heure. Le 1er à me saluer est l'ami Pascal qui arrive en courant et en levant les bras. Il dit: "Oh,mon Dadou, on n'arrêt pas de dérouler avec Jean-Claude" !

Je pose mon matos sur une place bien dégagée en bout d'étang, et me dirige vers mes collègues de pêche. Leurs sourrires en disent long. J'apprends que Jean-Claude a posé 5 carpes (dont une belle mémère de plus de 16 kg et quelques-unes entre 6 et 10 kg) en sur le tapis de réception ; ce qui est super; signe que les poissons-chats sont moins actifs ! Pascal, lui aussi a eu son honheur avec une petite entre 4 et 6 kg. Super les gars et super l'amorçage de précision; la dépose des lignes et amorces avec le bateau (super jouet) de Pascal !

Les minutes passent et la clarté du jour baisse très vite; je décide tout de même de m'installer car je suis très en retard (vidéos et articles http://www.powercarp.com/pcblogartview.php?aid=3481 Préparation et amorce à carpes simple). Pour cette courte soirée, j'ai donc pris un peu de mon mélange, pour voir son effet rapide ou non. Une fois le rod-pod en place, les lignes eschées de divers arômes et graines de mon choix, je prépare mon mélange que Pascal emmène à l'aide de son bateau, ainsi qu'une de mes lignes, du même coup. Parfait : tout est en place; il n'y a plus qu'à...

Je ne trouve pas le temps long car Pascal a toujours quelque chose à dire; ont ne s'ennuie pas. Personne ne reposera un poisson sur le tapis, ce soir; dommage, mais ce n'est que partie remise car nous sommes tous lancés pour revenir demain matin !

Dimanche matin, l'ami Jean-Claude, accompagné de Camille, sa fille (notre petite assistante) passe me chercher en bas de chez moi. Nous sommes les 1ers sur les lieux; Pascal a-t'il loupé le coche ? Nous attendons et nous en profitons pour parler de pleins de choses et de la façon dont nous allons aborder cette journée prévue ensemble.

Le jour n'est pas encore levé que nous aperçevons les phares du scooter de Pascal; enfin, voilà l'équipe carpiste du moment au grand complet ! Nous sommes prêts à casser la baraque ! Dés que le jour pointe le petit bout de son nez, nous nous empressons de monter nos rods-pods, chacun au même endroit que la veille; Jean-Claude & Pascal pour une pêche au centre et en bordure, et moi je retourne sur mon secteur en bout d'étang où, la veille, j'avais balancé ma mixture.

Je suis le 1er à poser les lignes toujours eschées de simples billes et de diverses graines, mon amorce maison et quelques graines cuites (toujours avec le bateau de Pascal). C'est ensuite son tour; il pose ses lignes en bordure. il n'y a plus qu'à...

7h51 : nous avons établi le campement de base devant les cannes de Jean-Claude et Pascal quand sonne l'un de mes détecteurs; quelle belle musique à mes oreilles, mais Pascal, qui range son bateau, est le plus près. Il me lance: "Dadou, c'est une de tes cannes!" je cours vers lui, puis m'arrête devant le rod-pod et lui lance " a toi d'ouvrir le bal, l'ami!". Je le regarde faire. il est content d'avoir une carpe en mains, mais aussi d'avoir une canne (celle avec laquelle j'ai traversé les saisons, tous mes récits; mon matos). Je décide qu'aujourd'hui, ce sera la journée partage ! Quel plaisir de voir quelqu'un faire un compliment sur votre matos (simple) !

Le poisson arrive doucement; mes moulinets sont règlés de façon à ne jamais en brider un, surtout quand il s'agit d'une pêche en étang; Pascal ne dira pas le contraire !

Une fois sur le tapis, nous constatons que cette miroir gourmande a goûté une bille Monster-Crab (pas touchée par les chats); de gros poissons étaient sur le coup et ceux-ci n'ont pas eu le temps de les rendre carrés ! Pascal pose en compagnie de Camille, la petite assistante du moment, avant la relâche du poisson de la 1ère partie de cette session.

                                A suivre !                                                                              Dadou