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Flash-back session 2007 - 6ème et fin partie

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Article de Dadou publié le 1 Décembre 2009 à 09:30 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux.

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis !

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                                                                         Flash-back 2007

Suite lundi 19 Mars 2007

Maintenant, je place mon poisson en sac car j'ai oublié mon appareil-photo numérique, le con ! après m'avoir aidé, ma femme décide d'aller le chercher. Que je l'aime ! Je suis content de la faire participer à mes délires et lui faire ressentir les mêmes choses que moi, lors de la prise d'un beau poisson !

Je constate que la bille laissée par la carpe n'est pas très abîmée, la replace sur le coup et retourne sous le parapluie-tente pour attendre sagement. Autour de moi, les piafs chantent et font des aller-retour pour m'observer. Je me demande ce qu'ils pensent.

 

 

8h20 : un nouveau bip bizarre me réveille. Je me lève difficilement (les pieds engourdis par le froid) et m'approche des cannes. Sur celle de gauche, l'écureuil descend lentement jusqu'à se retrouver à la verticale; il y a quelque chose au bout (brème ou chat ? vue la touche), mais je doute que ce dernier soit réveillé de sa léthargie hivernale.

Je prend ma canne en mains et regarde le fil se tendre et se détendre lentement, ferre et sens quelque chose assez mou. Sur le chemin, je vois ma femme arriver en voiture; ça tombe bien : comme moi, elle verra de quoi il s'agit !

 

 

 

                      Désolé pour la qualité de l'image

 

Mais il ne faut pas longtemps pour mettre une petite carpe commune sans défaut au sec qui a daigné goûter une bille poisson-calamar. Deux poissons pour le moment . Je la pose sur le tapis de réception et attends qu'elle arrive à mon niveau pour la lui montrer, elle a dû me voir batailler.

Maintenant que nous avons l'appareil, la séance-photos peut commencer. Je pose avec la petite carpe en 1er et me dirige un peu plus loin pour lui rendre à son élément, après lui avoir fait une petite bise sur la tête et la remerciée pour la visite.

Je me dirige sur mon poste où l'autre mémère attend dans le sac de conservation. Je la sors avec soin pour ne pas la blesser; elle est toujours aussi nerveuse et promet du fil à retordre à celui qui l'aura au bout de la ligne avec plusieurs kilos en plus ! Je la mets sur le tapis de réception et la pause-photos peur reprendre. Je la dépose ensuite au même endroit que j'ai relâché l'autre et lui fais un petit salut amical sur la tête en lui disant "à bientôt, peut-être" !

Les relâche est aussi beau que de les attraper. Aujourd'hui, l'étang me donne une belle récompense ! (ALT) au top. Je retourne sur mon poste avec ma femme pour y replacer la canne qui vient de me servir et me rassois, encore tout tremblant. Ma femme lit pendant que je scrute l'horizon qui s'arrête à la grande route, je gobe les mouches quoi !

9h20 : départ sur ma canne de gauche. Poisson tout en puissance qui ne se laisse pas faire. Je décide de le suivre, vers la gauche. C'est parfait; hors du coup, il ne gênera pas les autres cyprins ! Après quelques ruts en bordure, le poisson se décroche. Dommage : 1er loupé et certainement pas le dernier ! Je remplace la bille arôme secret de fruit et relance la ligne au même endroit. Au même moment un bip se produit sur la canne de droite : encore un poisson qui a touché la bille ou le fil ?

9h40 : Une touche violente survient sur la ligne relancée 20 minutes plus tôt. Je ferre le poisson qui part sur la gauche et suis obligé de le suivre car il me paraît gros, et revient au bord. Je peux enfin le travailler en bordure ! Ma femme me suit avec l'épuisette et attend derrière moi.

Soudain, un bruit siffle à mes oreilles et je regarde vers les 2 autres cannes, à environ 30 m de là. Il me faut 2 secondes pour réaliser qu'il y a un départ sur une autre canne. Je desserre le frein du moulinet et laisse la 1ère à ma femme qui ne sait plus quoi faire. Je cours très vite et en douceur, pour ne pas effrayer les autres poissons, et ferre avec celle de droite (avec une touche sans suite).

Après avoir ferré le poisson, je la repose, moulinet ouvert, et rejoins ma femme très vite pour la soulager de ce poids qui lui donne du fil à retordre. Quelques secondes plus tard, le poisson se laisse glisser dans l'épuisette qui se casse au niveau de l'attache. Quelle merde, elle n'a pas un an ! Tant pis, je n'ai pas le temps de pleurer !

 

 

 

Je m'empresse de déposer une magnifique commune, toute en longueur, sur le tapis de réception puis demande à ma femme de décrocher l'hameçon pendant que je ramène l'autre qui se débat encore.

Elle est partie à droite, sur le bord, et il ne faut guère de temps pour la ramener à l'épuisette foutue.

 

 

 

 

 

 

 

Ma femme n'a pas pu enlever l'hameçon mais elle décide de gardé plutôt une belle miroir dans le filet , ouf je n'en peu plus. Après avoir décroché la commune, et après les photos, je relâche mon gros bébé dans son milieu naturel pour m'occuper de la miroir. Toutes deux attrapées avec le même arôme secret de fruit.

 

 

 

 

Le reste de la matinée sera calme après ce remue-ménage. Il est 11h30 et c'est le moment de partir. Pour le 1er jour, je suis hyper content et surpris par autant de départs de poissons, comme quoi un (ALT) a du bon

 

                                                                                      Fin

 

                                                                                      Dadou

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Flash-back session 2007 - 5ème partie

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Article de Dadou publié le 30 Novembre 2009 à 11:07 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux.

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis !

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                                                                         Flash-back 2007

Dimanche, 18 mars 2007

(Jour "J" - 1)

Aujourd'hui, il n' aura pas de pêche en raison du mauvais temps, mais je doit tout de même amorcer. C'est en allant promener les chiens que j'ai compris que la journée serait pourrie, avec un ciel couvert et des chutes de pluie froide pour tomber malade.

Températures : 10 °C, le matin et 15 °C dans l'après-midi avec un vent du sud-ouest soufflant de 60 à 75 km/h. Demain, ils annoncent de la neige et la chute des températures à 0°C; n'importe quoi ! Tout pour me faire chier, mais cela ne m'empêchera pas de mener ma session de pêche jusqu'au bout, avec ou sans neige et par pluie ou beau temps !

Ma femme, qui est en vacances, m'accompagne pour amorcer le secteur avant qu'il ne tombe des cordes. C'est encore un peu endormis que nous allons vers les étangs. Sur le chemin séparant le grand et celui du milieu où nous nous garons, je lui demande de regarder parterre car il paraît que les blaireaux de l'appma locale sont venus nettoyer un peu partout.

Ici, ils ont oublié (c'est plutôt laissée à l'abandon !), car il y a toujours autant de canettes de bière sur l(herbe (ça doit être miné dans la flotte) ! et je ne vais pas le faire à leur place seul surtout. Dire qu'on paie une carte de pêche et qu'on ne voit jamais le garde; qui ne fait donc pas son travail !

Je regarde autour de moi en sortant de la voiture avec le seau d'amorce à la main, mais il n'y a personne. Normal avec ce temps pourri ! Nous allons vers mon poste où le vent nous glace la tronche. L'étang est un véritable calamité avec les vagues qui empêchent toute observation; ça devient une habitude.

Un coup d'oeil vers la rivière qui a regagné son lit et a retrouvé sa couleur, mais rien n'est à signaler. Sur mon poste, j'essaye d'ouvrir le seau, mais ma femme y parvient du 1er coup. Avec ma fronde, j'avoine difficilement avec le vent de face : grains et pellets volent en dehors du coup; les bouillettes entières arrivent presque à destination; ne parlons pas des coupées qui partent en vrille de gauche à droite et pas où il le faut ! Ce n'est pas précis et j'arrête le massacre. Nous repartons avec le cerveau gelé, certainement pour nous recoucher-avec ce temps ! nous verrons plus tard.

Après avoir été scotché presque toute la journée devant l'ordinateur, je décide d'aller amorce mon poste à carpes. J'ai préparé un boîte de gros pellets extrudés de 8mm qui seront plus facile à lancer avec leur poids, ainsi que quelques bouillette au scopex.

Sur le chemin qui mène aux étangs, je remarque qu'il ne pleut et vente plus. Parfait ! Il est passé 19 h et il commence à faire sombre; il ne faut plus traîner ! A l'étang, il n'y a pas un pèlerin. Nous chaussons nos bottes car le terrain doit être gras et nous nous dirigeons vers mon secteur de pêche. Je ne remarque aucune activité sur le coup, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a rien en-dessous; nous n'y sommes pas .

Seuls quelques petits gobages de rotengles ou gardons viennent crever la surface de l'eau. C'est à la fronde que j'avoine mon secteur, en essayant de bien répartir mon amorçage de façon à ne pas le concentrer sur un seul m2; en cas de départ de carpe, celle-ci ne devra pas affoler ses congénères et les faire fuir, en partant comme une malade. Une fois ma stratégie mise en place, nous retournons tranquillement à la voiture.

Je regarde de nouveau mon secteur et espère que pendant ces 6 semaines ! sortir le max de carpes. Demain, c'est le grand jour et je suis fin prêt pour tout supporter.

Lundi, 19 mars 2007 (Jour "J" ) enfin !

6h : le réveil sonne et ma femme, réveillée par une envie subite, m'appelle. il ne me faut guère de temps pour comprendre que c'est le grand jour aujourd'hui, le fameux jour"j" que j'attendais pour mettre enfin mes capacités de carpiste en oeuvre. Une fois debout, je vérifie, derrière la fenêtre, que la météo de la télé s'est encore trompé dans ses prévisions: il y a de gros nuages et des trouées d'éclaircies, pas la neige annoncée !

Avant toute chose, il faut bien s'habiller pour aller promener les 2 chiennes, surtout Aïtie, le labrador, qui n'arrête pas de taper dans la porte du salon (c'est énervant). Elle a dû se lâcher ! Après leur avoir donné à manger, j'emmène le bulldozer faire sa promenade matinale. Il n'y a pratiquement pas de vent et que le temps n'est pas trop pourri.

Je ramène mon fauve à la maison avant d'avaler un bon bol de café-histoire d'avoir quelque chose dans l'estomac ! Mon matos a été minutieusement préparé la veille; rien n'a été oublié : fourreau, sac avec diverses bouillettes et petit matériel de rechange, tapis de réception, parapluie-tente, amorce dans la voiture. Il est presque 7 h quand nous partons enfin. Ma femme m'encourage; ça qui me fait plaisir car elle a peut-être vu que j'avais l'esprit ailleurs, ces derniers temps.

Nous partons vers les étangs Sante-Anne. Je suis confiant, serin et sûr de moi, peut-être un peu trop ! Nous garons la 205 (4x4) devant les gros rochers, au bout du chemin-pourri avec plus de trous et les flaques d'eau qui les recouvrent : un vrai champ de mines ! Avec le temps-incertain, il faut faire vite, avec tout le matos sur le dos ! Nous allons, bottes aux pieds, sur le chemin gras et glissant menant à mon secteur.

Il n'y a personne autour des étangs, sauf cormorans et mésanges. Nous voilà sur le coup en un rien de temps et je regarde la surface de l'eau : il n'y a pas mal d'activité en bordure; ce qui me surprend car ce n'était pas le cas la veille au soir. Cela ne veut rien dire mais le poisson est là, à voir s'il a décidé de manger mes appâts.

En 1er, je monte la batterie et prépare les cannes : 2 en lesquelles j'ai entière confiance que j'esche de billes secret de fruit, et 1 à l'essai : poisson-calamar de la même marque (Dave Richardson). Petit repérage avant de lancer ma 1ère ligne et dès que les 3 cannes sont en place, je plante le parapluie-tente et place tout le matériel nécessaire à proximité, pour ne pas être pris au dépourvu.

Il est 7h10. Ma femme bouquine, assise sur ma caisse de pêche tandis que je regarde le bord de l'eau et commence à écrire cette histoire, bien calé sur un seau de fortune. 7h30 : Je n'en crois pas mes oreilles : l'une de mes cannes entre en action sur un départ franco et violent. Je suis dépassé par les événements et saute dessus à la vitesse d'un escargot.

La bobine du moulinet se vide à une allure folle; je ferre un poisson qui est déjà loin. La 1ère prise de contact de l'année !

                                     

                                                        Désolé pour la qualité d'image (scan)

 

Je suis aux anges : ma femme est témoin de mes prouesses ! Le poissons me paraît assez costaud et tente, après un départ droit devant lui, de revenir et emmener une autre ligne, la traîne sur quelques mètres hors du coup puis fini par la lâcher presqu'en bordure. Rien de méchant ! Cette carpe a succombé à une bille secret de fruit (la gourmande ) !

j'arrive à ramener assez maladroitement une belle miroir nerveuse aux couleur d'hiver en bordure et la mets dans l'épuisette. Je la sors pour la porter jusqu'aux tapis de réception. C'est le coeur battant que je contemple ses formes : perte d'une grosse écaille au niveau du flanc gauche.

Après avoir pris toutes les précautions pour l'enlever, nous la pesons : 10 kg, pas mal pour la 1ère carpe de l'année 2007 !

 

                                                     A suivre !

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Flash-back sessions 2007 - 4ème partie

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Article de Dadou publié le 29 Novembre 2009 à 16:25 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes sur une période où PowerCarp commence à être vide; pour faire passer le temps à ceux qui aiment les récits de carpistes, j'ai relaté quelques sessions hors norme de 2007.

Ensuite viendront celles de 2008 (mon but était de repêcher dans le grand étang de Sainte-Anne que j'avais délaissé, moi le carpiste de rivière).

Voilà un flash-back sur une énorme préparation (ALT) sur un poste qui, depuis, a fait des envieux.

Pour moi, c'est facile d'écrire et raconter mes journées de pêche au fur et à mesure ! Comme tout challenge, il faut un défi qui tienne la route, se fixer un but. Ce but, je me le donne et je compte bien le respecter. Tout doit être fait dans l'ordre, minutieusement et en avance pour étudier la chose.

J'écrirai mes envies, mes impressions, certaines idées, des données sur les jours précédant cette session, les différentes idées d'amorçage, la stratégie et l'approche sur le secteur avec les observations. C'est un travail de longue haleine qui vaut la peine pour le carpiste-écrivain personnel que je suis !

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                                                                         Flash-back 2007

Vendredi,16 mars 2007 ( jour"J" - 3 )

je décolle mes yeux avec difficulté et c'est comme une grosse limace que j'arrive à m'extirper du lit. Il faut bien 10 minutes pour que mon cerveau réalise que je suis debout. Ma femme se lève en même temps que moi et regarde le temps qu'il fait derrière la vitre.

Je crois apercevoir un ciel gris, mais, après avoir enlevé la buée, elle me dit qu'il y a du brouillard. Super, il y aura du soleil aujourd'hui ! Après un petit moment, nous décidons de partir en direction des étangs Sainte-Anne pour amorcer. En chemin, j'ai encore du mal à me réveiller et je pense que, dès que j'aurai la tronche dans le brouillard épais, tout rentrera dans l'ordre.

Sur le trajet, la brume est plus épaisse avec l'eau à proximité. Impossible de voir un pêcheurs ! L'entrée des plans d'eau, je remarque sur le panneau de règlement général, une petite feuille orange fluo qu'on ne peut pas louper.

Je demande à ma femme d'arrêter pour voir de quelle merde il s'agit : tous ceux qui veulent nettoyer rivières et étangs sont les bienvenus. Il faut s'inscrire à l' (APPMA local) au quartier général des vieux branleurs. Cela me fait rire ! Cette affiche ne veut rien dire .

L'année dernière, j'ai demandé à notre président vétéran de placer des poubelles en béton (pour ne pas les voir brûler) et les faire vider, de temps en temps, par le groupe de gobe-mouches soi-disant pros de la pêche (à la goutte d'eau); ce qui justifiait le prix des cartes.

Monsieur m'a rétorqué que ce n'était pas grave d'avoir autant de merde autour des étang (cela lui donne l'excuse de faire une sortie-ramassage de merdes avec les autres pèlerins, pour aller casser une petite graine au frais de la princesse). Pas un seul larbin n'était venu aux étangs Saint-Anne !

Celui qui a collé cette affiche aurait pu commencer par ramasser les bouteilles en verre se trouvant juste en-dessous ! Nous retournons dans la voiture et continuons notre route jusqu'aux rochers. Presqu'au bout, il y a une voiture blanche avec le capot ouvert et un pêcher de carpes installer depuis déjà un moment (il a tendu les lignes dans l'étang du milieu, "JOB".

Avec cette brume épaisse, il était invisible. Après avoir garé la 205, je descends et prends discrètement le seau d'amorce sans alerter ce confrère qui, penché sur son moteur, donne l'impression de dormir. Il ne peut pas voir où j'amorce. Nous avançons doucement sur le chemin très humide pour éviter que la flotte traverse mes chaussures et ramener de la terre à la maison.

Nous aurions dû mettre les bottes, mais il est trop tard car nous arrivons sur le poste ! En bordure, on a l'impression d'un vide énorme : effet d'optique. Même amorçage que la veille, même ratio. Je crois apercevoir le saut d'une belle carpe, mais le doute persiste avec la mauvaise visibilité. Nous retournons à la voiture. Le bricolo est toujours dans la sienne .

Encore demain matin et, certainement en soirée, j'irai faire un petit essai; histoire de voir si tout marche, aussi bien matos, que poissons !

Samedi, 17 mars 2007 (jour "J" - 2)

Il est 7h30 quand mon réveil (trompette en chant du coq) sonne, et recommence. Je réalise que ma femme est partie travailler et que je dois me lever pour aller amorcer mon poste à carpes. C'est difficile; pourtant je suis allé au lit tôt en rentrant du travail à 23 h ! J' ai chopé une sale habitude à gober les mouches, certainement due à l'inactivité hivernale ! J'espère que ça va passer; sinon ça craint pour les jours prochains !

La 1ère chose que je fais; regarder le temps qu'il fait dehors, par la fenêtre. Il est ultra pourri : ciel gris et vent très frais. Normal : on est samedi. Je ne travaille pas, donc j'ai le temps libre pour aller à la pêche ! Tant pis,pour le moment je dois aller amorcer ! J'enfile le polaire et vais dans le salon où les 2 chiennes dorment paisiblement. Elles me saluent à leur façon : toujours avec grâce, pour Fifi (le petit braque), et brutalement comme un ours, pour Aïtie (le labrador).

Après les avoir caressées, je nourris les poissons rouges et les chinois. Pendant tout ce temps, je pense à Pierre. Ma femme m'a laissé un petit mot sur mon bureau m'annonçant qu'il se lèverait pour venir avec moi au bord de l'eau. Mais au bout de 10 minutes, comme personne ne se pointe, je décide d'y aller sans lui.

Comme Fifi me regarde avec les yeux tristes, l'air de dire " emmene-moi à la place de Pierre", nous partons tous les 2 vers les étangs. Je mets la quantité d'amorce dont j'ai besoin dans un sac plastique et le lance-pierres en poche. Sur le trajet, un petit vent frais me glace les oreilles et le front. J'ai mal : c'est bien fait ! D'habitude, j'ai une casquette sur la cafetière.

Fifi tire comme une malade et me traîne de ces petit 15 kg tout le long du chemin. Je la rappelle à l'Ordre pour qu'elle arrête, mais rien n'y fait. Sur le chemin, je la lâche car je n'en peux plus, mais je suis encore obligé de me la farcir un peu car il y a des chiens en liberté dont un, particulièrement hargneux. Dès qu'un gamin a refermé la grille avec les fauves à l'intérieur, je relâche le mien qui ne leur prête aucune attention.

Elle connaît tous les recoins (la vache), et je la suit tranquillement, mains dans les poches, jusqu'à l'entrée des étangs. A 1ère vue, il n'y a personne. Ce n'est qu'après quelques pas que je remarque un voiture au loin, sur le petit étang du milieu, un pêcheur caché des regards indiscrets sous son parapluie-tent et sa batterie à carpes à côté. Celui-là c'est sûr a passé la nuit ici mais vu, pas pris !

En marchant, je regarde la surface des étangs que le vent ride un peu; c'est difficile d'observer de l'activité ! Seul mon poste, à l'abri, laisse apparaître une zone calme assez vaste. J'arrive maintenant sur le chemin humide qui y mène. Un petit coup d'oeil en face, mais je ne vois toujours pas où se trouve le pêcheur.

Sur mon poste, il n'y a plus trace de pain rassis que ma femme a jeté la veille, avant que j'aille au boulot (j'étais venu observer l'activité, en pleine journée); normal, vu le nombre de passereaux et corvidés du coin ! Aucun indice sur la présence de carpes sur mon coup. Je commence à avoir le secteur avec la goutte au nez, Les mains gelées et les chaussures crades. Fifi est partie je ne sais où. Après avoir amorcé assez brièvement (la fronde m'est restée dans les mains en cassant au niveau de l'élastique), je la vois arriver : elle ressemble à un rat. Elle vient vers moi, toute tremblante, l'aire de dire "la flotte est froide".

                                          

Elle y est encore allée pour chasser sa nouvelle lubie : le rat d'eau. Cela lui change des campagnols ! Je fais marche-arrière pour boire un bon café à la maison et me réchauffer, pour décongeler mes oreilles. Fifi ne veut pas encore repartir, alors je traîne un peu et la laisse vadrouiller. J'arrive en face du pêcheur quand, soudain, comme par hasard, j'entends le bruit d'un bip-bip et le départ d'un de ses détecteurs de touches. Je vois les gars sortir comme une fusée de son abri de fortune.

Il ferre, travaille un poisson qui n'a pas l'air très gros, remarque ma présence, fait comme s'il n'avait rien au bout puis comprend que j'ai vu son départ. Il ne lui faut que quelques minutes pour le mettre dans l'épuisette (d'où je suis , je l'estime à 4 ou 5 kg). Il le pose délicatement sur le tapis de réception et sort un sac de pesée. il le met sur la balance et le prend toujours sans contact direct et la remet tranquillement à l'eau.

Voilà un vrais carpiste qui respecte le poisson; ce n'est pas le cas de tous les autres merdeux qui pêchent et brident les carpes comme si c'était des thons ! Je rappelle Fifi et repars chez moi. Je ne suis pas le 1er à avoir l'idée d'attaquer la carpe.

Vers 17 h, je reviens sur mon poste pour pêcher, juste pour vérifier s'il y a de l'activité sur mon coup, avec ma femme et tout le matos sur le dos. Le temps n'a pas changé de la journée; le vent souffle encore et provoque des vagues sur mon secteur : impossible à observer ! Je déplier le matos avec du mal comme si je débutais, alors que je taquine la carpe depuis de nombreuse année! Une fois le rod-pod et les cannes eschées chacune de bouillette arôme fruit secret, scopex et poisson-calamar, je les lance sur le coup amorcé depuis quelques jours avec l'espoir d'avoir au moins un bip; ce qui prouverai que le poisson est présent.

    

                          Vue de mon poste !                                                     L'accès entre la rivière & l'étang

 J'en profite pour régler le son de mes détecteurs de touches (je change la pile de l'un -coincée) et m'assieds à côté de ma femme qui bouquine. Le vent a un peu ralenti de souffler et, assie sur le seau d'amorce avec le couvercle, j'aperçois de l'activité en bordure et sur mon coup.

Il est 18h15 : soudain, mes cannes se mettent à trembler. un poisson a tapé dans le fil sans faire un seul bip. C'est bon signe : les carpes sont là ! Peu de temps après, j'en vois une sauter beaucoup plus loin, sur la gauche de mon coup (poisson isolé ou banc ? ).

18h30 : la canne du milieu bouge sans biper, mais soit c'est le vent qui la pousse (elle est moins rigide à cause d'une ancienne casse), soit les petits poissons gobent sur mon poste. Ensuite, tout reste calme jusqu'à 19 h, heure où nous remballons, avec un vent d'enfer qui annonce de la merde pour les heure à venir.

En ramenant une ligne , je vois qu'elle est emmêlée au niveau de l'anti-angle et ne servait à rien . Était-ce celle eschée de la bouillette au secret de fruit; ce qui a provoqué une touche sans suite ? Je repars avec le sentiment d'avoir oublié quelques chose; je dois cogiter sur le temps des prochains jours !

Quel plaisir de retrouver le bord de l'eau et pêcher l'un des poissons que j'aime, pour sa tactique et son comportement. Je suis pressé de commencer ma session de pêche qui arrive à grands pas (jours "J" - 2)  

 

A suivre !                                                                                                  Dadou

 

 

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Flash-back sessions 2007 - 3ème partie

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Article de Dadou publié le 29 Novembre 2009 à 11:06 dans le blog évolution-carpe Mag
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                                                                     Flash-back 2007

Mercredi, 14 mars 2007 (jour "J" -5 )

- Après différentes occupations (ordi, travaux divers etc... ), je décide de préparer, avec un peu d'avance, mon amorce à carpe parce que, demain, j'essayerai de les faire venir sur mon secteur. Avec le soleil, j'ai envie de sentir l'odeur du bord de l'eau et me rapprocher de la nature.

J'ignore encore quel est le rythme alimentaire des carpes, ainsi que leurs activités en journée, alors je n'en prépare pas trop pour ces 1ers jours. Je ne vais pas me prendre la tête avec des truc compliqués ! Faire simple peut rapporter gros, parfois ! L'eau reste fraîche malgré malgré des températures frôlant 16 °C, en début d'après-midi. 

Je vais mélanger arôme fruité et poisson et trouver l'appât qui fera toute la différence en ce début de session. Pour commencer, je demande à Pierre d'aller me chercher le seau bleu dans le couloir; j'y mettrai l'amorce (il a un couvercle pour garder les farines la fraîches).

 *1er ingrédient : 6 kg de pellets extrudés n°7. J'ai découvert ce petit granulé l'an dernier. Tous les magasines de pêche en vantaient les mérites, mais, pour moi, 1 kg de cet appât coûtait trop cher ! Un jour, je devais acheter un peu de matos au coup et je suis tombé sur des sac de 25 kg de pellets à 29 € (prix très intéressant), pour la carpe.

Depuis, j'en utilise à 50% dans mon amorçage car je connais son efficacité sur les carpes, mais aussi sur les brèmes, tanches, gardons, etc... De plus, cet appât a un goût très prononcé d'huile de poisson que les cyprins assimilent en protéines et en graisses pour un bon développement.

 * 2ème ingrédient : 2 kg de bouillettes arôme scopex de 18 mm (sur un sac de 10 kg acheté en promo, pour un amorçage sur une session à long terme. Elles m'auraient coûté une fortune en sacs de 1 kg) ! dont la moitié coupé en 2

Je pratique ainsi car le poids d'une bouillette entière est différent d'une divisée. Lors de l'amorçage, les ingrédients ne partent pas tous à la même vitesse et ne se déposent pas au même endroit. Je délimite une zone pour que le poisson trouve des bouillettes coupées en 2 à 20 m du bord et d'autres, entières, à 30 m.

 * C'est pareil pour les pellets et 4 kg de gros grains de maïs que j'ajoute dans la préparation. J'utilise cet appât universel pour tous les poissons blancs. Je le laisse tremper pendant 2 jours en changeant l'eau de trempage pour qu'il gonfle bien et le fais cuire dans la cocotte-minute.

Il éclate, est plus digeste pour les carpes qui en raffolent (mieux vaut un aliment cuit car il n'a pas de goût et reste dangereux pour certaines carpes qui ont du mal à la digérer, surtout s'il a fermenté; cela peut entraîner la mort).

 * J'ajoute le dernier appât : 500 gr de bouillettes arôme Fish et Squid (poisson et calamar) que je coupe en 2. J'en mets très peu car elles ne sont pas pour l'amorçage. Je les ai eues en promo, en seau de 2,5 kg.

Résumé : mon amorçage est composé de 60% de pellets, 20% de grains de maïs;, 15% de bouillette Scopex, 5% de bouillettes Fich et Squid soit 65% arôme carné et 35% arôme sucré. Lequel donnera le meilleur résultat ,

 

                                              

 

Jeudi, 15 mars 2007 (jour "J" - 4)

Plus on approche, moins je suis patient je n'ai que ça dans le crâne mais mes obligations me font garder les pieds sur terre. Justement, j'ai du mal à les mettre, ce matin; pourtant, il est prévu que j'aille Amorcer mon poste afin de le préparer pour lundi matin ! (J'ai gobé les mouches avant d'aller me coucher. Je compte bien ne pas recommencer dimanche soir) !

Après avoir bu un bon café, je suis d'attaque ! Ma femme m'accompagne. Ce matin, il ne fait pas gras (les températures avoisinent 0°C et 1°C), avec un vent de nord-est de 5 à 10 km/h: nous devons bien nos vêtir. Le nez coule.

Par-contre, en début d'après-midi, il fera au moins 15 °C ! Donc, c'est avec une grosse veste que nous partons, le seau dans le coffre et le lance-pierres dans la poche. Sur le trajet, on voit le soleil se pointer; il a une belle couleur orange. Il va encore faire beau ! Sur le chemin des étangs Sainte-Anne, toujours aussi pourri, je ne vois aucun pêcheurs au bord de l'eau. A l'entrée, nous apercevons, ici et là, canards, cormorans, hérons et autres petits passereaux qui s'éloignent, dérangés par notre arrivée.

Nous roulons jusqu'au bout du chemin qui séparent le grand étang de celui du milieu"JOB", dans lequel j'aperçois un peu d'activité à environ 10 m du bord. Je monte l'endroit à ma femme qui constate de petites fouilles loin des grands arbres. (ici, c'est impêchable en début d'été en raison de nombreux herbiers qui recouvrent 80% de la surface. C'est en ce moment qu'il faut venir pêcher la carpe) !

Je me dirige maintenant vers mon poste avec ma femme et le seau. Le sol est bien trempé avec la fraîcheur de la nuit et il faut faire attention à ne pas glisser. De l'autre côté de la rivière se trouvent de grands arbres (peupliers pour la plupart)avec de grands ordres de cormorans se faisant sécher les ailes après avoir pratiqué la chasse à vue et sous-aquatique.

La plupart migreront bientôt sur les cours d'eau, étangs, lacs des pays voisins. Tout en marchant, je regarde la surface où il y a de belles activités de poissons à la rechercher de nourriture. Je peux presque les suivre à la trace grâce à l'absence de vent; l'étang est lisse comme un miroir.

Nous sommes presque arrivés sur mon poste quand je vois une carpes sortie la tête de l'eau (un poisson-haut et fort que j'estime à environ 10 kg) J'en suis fou. Sur place, je peux encore apercevoir l'onde de choc du gobage laissée par ce poisson à une soixantaine de m, face à moi. C'est sûr, elle m'attendait !

Lance-pierres en mains, j'envoie mon amorce en essayant de garder la même distance de tir (ce n'est pas facile avec une fronde qu'on tend plus ou moins) ! Comme je le fais sur un périmètre de 5 sur 25 m environ : graines, pellets, bouillettes entières et demi-bouillettes se dispersent en pluie, uniformément.

Je pratique toujours un amorçage assez large parce que les poissons prennent prennent beaucoup de temps à fouiller le fond, à la recherche des particules lancées, pour ne pas les effrayer lors de la capture d'une de leur congénère. A l'inverse, je le regrouperais sur un coin précis, les poissons nettoyerrait vite le coin et, en car de prise, serait alerté et méfiant; ce qui n'est pas le but recherchée.

Une fois que c'est terminé (j'en ai lancé 1 kg, environ), nous retournons au véhicule en regardant les gobages et les petite fouilles discrètes. Dire que mon collègue de travail dit qu'il n'y a rien a cette saison ! Normal : l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt !

 

  A suivre !

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 2 commentaires
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