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Articles sur la pêche de la carpe par département - Ardèche (07)

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Pêche en gravière

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Article de TomSuncarpe26 publié le 17 Août 2011 à 09:47 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le vendredi 12 août 2011.
Cette année, le calendrier est en notre faveur, le 15 août tombe un lundi. Je vais profiter de ce petit weekend à rallonges pour effectuer une pêche avec mon collègue Hugues, sur une gravière non loin de chez moi.

Il est 15h, je rejoins Hugues et Séverine sur les berges du plan d’eau.
Il y a déjà deux carpistes installés sur le côté sud, mais ils ne restent que pour la journée. De toute manière, nous investiguons les lieux sur le côté nord, donc sans gêne pour notre pêche.

Je vais exploiter le bras nord et Hugues le côté ouest. Nous sortons le matériel petit à petit pour établir notre plan de bataille.

Mon postePoste Hugues


Dans un premier temps, je navigue avec ma barque pour déposer les repères et ma bouée tyrolienne.
La ligne de gauche sera surélevée par ma bouée dans 1m d’eau, au milieu des herbiers devant une branche morte. La seconde dans 4.5m de fond, sur une grosse tache de cailloux. La troisième dans 1.5m, sur une descente de graviers entre deux bandes d’herbes. Puis la dernière, dans 1m de fond, sur du gravier à ma droite.

Je continue la prospection avec Hugues, pour placer ses repères. Ils seront positionnés de la même manière que moi, entre les herbiers et sur les taches de graviers.

Canne à la bouéerepère

Montage

J’esche tous mes cheveux avec une black-tiger pour pallier aux attaques de poissons-chats. L’amorçage est constitué d’un mélange de maïs, noix tigrées et quelques black-tigers.

Suite aux départs des deux carpistes, Olivier peut s’installer sur le côté sud du lac.

Vers 19h, toutes les lignes sont placées selon notre plan tactique.
Nous pouvons commencer à allumer le barbecue et remplir les verres d’une petite anisette bien fraiche.

Toujours aucune touche à minuit, nous regagnons nos duvets pour la nuit.
A 2h30, je suis réveillé par mon détecteur de droite. Je saisis la canne et pars à l’abordage avec ma barque. Une fois au-dessus du spot de pêche, je dégage les herbiers de la ligne pour prendre contact avec le poisson. Le combat est très vif, je doute que le spécimen soit de taille importante. Je hisse une petite commune de 5kg, que je relâche aussitôt.
Je replace le montage et retourne dans les bras de Morphée.

Vers 4h, c’est ma deuxième ligne de droite qui déroule avec vivacité. Comme précédemment, j’embarque jusqu’à la rencontre du poisson. Après quelques rushs et slaloms entre les herbiers, je sors une nouvelle petite commune de 5 à 6kg.

Koï

Au lever du jour, vers 6h30, mon détecteur de gauche sonne deux petits coups. Je sors du biwi pour jeter un œil. L’écureuil est en haut, je ferre immédiatement la canne. Je rame jusqu’à ma bouée pour libérer le fil du mousqueton. Le poisson est bien au bout de la ligne, mon moulinet rend plusieurs mètres de fils. J’aperçois la carpe à la surface quelques mètres plus loin. La clarté du spécimen m’interpelle, serait-ce une koï ?
Après plusieurs rushs, mon hypothèse est confirmée, c’est bien une carpe koï.
Je parviens à mettre le bijou au fond du filet. Avec grande surprise, c’est une koï inconnue à mon cheptel. C’est une magnifique carpe commune de 4kg, mélangeant le blanc, l’orange et le noir sur sa parure d’écailles. Je suis content de découvrir une deuxième carpe de ce type dans cette gravière.

Une demi-heure plus tard, Hugues enregistre son premier départ sur sa canne de gauche, tendue sur la berge d’en face. Nous sautons dans son Zodiac pour libérer le poisson des herbiers. La ligne est sévèrement bloquée dans une grosse motte d’herbes. Il arrive à s’en défaire pour enfin prendre contact avec le poisson. Malheureusement, une fois la carpe près de la surface, l’hameçon se décroche de sa bouche. Hugues est bien déçu !

Nous retendons toutes les lignes aux alentours de 10h.

La journée se déroule sans une touche, sous un soleil de plomb.
François, un collègue de mon club nous rejoint dans la matinée. Il dépose son matériel à côté d’Olivier.

Avant la tombée de la nuit, nous repositionnons les lignes sur les mêmes spots que la veille.

Amour 8.5kg

Vers 20h, en discutant avec Olivier sur son poste de pêche, j’attends le son de l’un de mes détecteurs de touches. L’appel d’Hugues s’en suit très vite. Le poisson est ferré sur la ligne de gauche.
Après plusieurs coups de rame de la part d’Hugues, nous arrivons au-dessus du poisson. Soudain, le spécimen fait un décollage digne d’une fusée spatiale. Hugues fait de son mieux pour maintenir la barque suite à la puissance de ce poisson. Je comprends rapidement pourquoi le combat est de taille et violent. Il s’agit d’un amour blanc. Je finis par le propulser à l’épuisette et le hisser dans l’embarcation. Arrivé sur la berge, mon peson indique le poids de 8.5kg. Je relâche très vite cet amour après quelques photos.

Nous pouvons finir l’apéro et attaquer tranquillement notre « burger-party » organisé par François.

Avec grande déception, le jour se lève sans une touche de la nuit.


Seuls Olivier et François enregistrent trois départs avec deux poissons de 5 et 11kg.

11kg François

La journée de dimanche est encore très calme. Je profite de cet instant pour emmener Hugues faire le tour du plan d’eau. Nous apercevons trois carpes à la surface dans la queue sud, tout au bout du plan d’eau. Aucune trace de poisson de notre côté.

La pluie fait son apparition vers 17h. Nous attendions cette eau avec impatience. Rien de tel pour activer l’activité des poissons.

Amour 9.5kgLa nuit approche peu à peu sans l’ombre d’un départ.
Il faut attendre 23h pour entendre mon détecteur de droite perturber le silence de la nuit.
Avec une bonne bataille, je sors un nouvel amour blanc de 9.5kg.
Pour être franc, je ne pensais pas sortir des amours blancs avec des montages posés à fond. D’habitude, je les pique avec des esches équilibrées.

Un quart d’heure plus tard, c’est ma deuxième ligne de droite qui déroule. Je saute de suite dans la barque pour affronter le spécimen.
Les galères s’enchaînent les unes après les autres.
Le poisson a trouvé le moyen de faire le tour de mon repère. J’arrive à l’en dégager pour retrouver la ligne bloquée dans les herbiers quelques mètres plus loin. Je débarrasse le fil des herbes lorsque le poisson fait un rush monumental. Il se réfugie une nouvelle fois dans un gros tas d’herbes. Je parviens à sortir la ligne, mais la carpe continue à slalomer les obstacles en trainant la barque. J’aperçois une belle carpe commune, je ne voudrais pas la manquer. Je galère encore un bon moment en injuriant le ciel de me donner un coup de pouce.
Je finis par mettre le poisson à l’épuisette avec une grosse motte d’herbier.

Une fois sur la terre ferme, je pèse cette belle commune à 13.6kg. Le combat en valait la chandelle.

13.6kg13.6kg

6kg Hugues

J’ai à peine le temps de reposer la ligne, qu’Hugues enregistre quelques bips sur sa deuxième ligne de gauche. Il ramène doucement le montage à travers les herbiers. Soudain, sa ligne de gauche démarre violemment. Je prends la canne et ferre le poisson. Nous laissons la première ligne avec une brème pendue à l’hameçon, pour partir en Zodiac afin de sortir la carpe.
Je rame le plus vite possible pour regagner la berge d’en face. Le poisson est dans les herbiers. Nous dégageons les herbes, puis emprisonnons la carpe dans l’épuisette. Il s’agit d’une petite commune de 6kg.

Après tous ces événements, nous allons nous coucher.    

Le reste de la nuit est très calme.
L’un de mes détecteurs fait un bip, puis un autre un quart d’heure plus tard, rien d’alarmant.
Certainement une touche de blanc, essayant d’ingurgiter mon appât.

Nous plions notre matériel à midi, pour regagner nos domiciles.

Nous avons passé une très belle session de pêche. Il ne me manquait qu’une carpe miroir pour faire toute la panoplie des espèces. Je pensais tout de même enregistrer un peu plus de touches.
Je suis content qu’Hugues ait sauvé le capot dans ce plan d’eau, d’un niveau de pêche assez élevé.
 

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Plan d'eau de Cruas

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Article de TomSuncarpe26 publié le 3 Août 2011 à 11:40 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le dimanche 31 juillet 2011.
Depuis plusieurs années, j’entends parler du lac de Cruas. Ce plan d’eau est situé à trois quarts d’heure de route, au sud de chez moi. A écouter les rumeurs, la pêche est très simple et les départs faciles à cumuler dans une journée.
Je ne m’appelle pas Thomas pour rien, je crois que ce que je vois !

Il fait très beau et j’ai un grand après-midi de disponible devant moi. Je décide de charger un minimum de matériel dans mon véhicule et je fais route vers cette destination pour effectuer une pêche rapide.

Je me dirige vers le sud en longeant le Rhône, pour arriver aux pieds des cheminées de la centrale nucléaire de Cruas. J’arrive sur les berges vers 13h, il y a déjà trois pêcheurs d’installés sur le milieu du plan d’eau. Heureusement, le lac présente plusieurs postes d’intéressants. Il n’est pas très large, mais tout en longueur. Je décide de poser pied à terre sur le côté nord, je suis bien mieux abrité du vent qui souffle en rafale.

PosteMontage

Je monte rapidement mon matériel, mais avec un grand sérieux et aucune négligence pour enregistrer un maximum de départs dans l’après-midi.
Je ne sors pas une multitude d’appâts, seulement du pellet en 15mm, très efficace pour des pêches rapides. Je choisis cette option pour engranger le plus de touches possibles, en un temps très réduit.

Je vais exploiter la berge d’en face avec mes quatre lignes. Cette stratégie n’est pas un hasard, mais une constatation des autres carpistes et une manifestation importante de l’activité du poisson. Les sauts et les marsouinages sont déjà perceptibles dès mon arrivée.

La première opération est le réglage de ma distance de lancer, à quelques centimètres de la bordure d’en face. Je marque mes quatre lignes d’un coup de feutre noir, pour pouvoir clipper mon fil dans le moulinet avant de lancer. Cette méthode permet de pêcher sur une zone chirurgicale à chaque lancer.
J’esche tous les montages avec un pellet en 15mm, offrant une petite bouchée pour les petites et grosses carpes affamées.

MarquageClip

Backlead 

La pêche est réputée simple, mais je ne néglige aucune action pour accroitre mes chances d’attraper du poisson. J’équipe mon rod-pod avec quatre back-leads, afin d’éviter la formation d’un barrage sur la largeur du plan d’eau.

Je lance les lignes de droite à gauche, mais j’ai oublié un détail pour la dernière ligne, un arbre surplombe la surface de l’eau. En décalant légèrement ma zone de pêche, j’ai raccourci la distance, mais pas mon marquage au feutre. Le plomb fini sa course dans les roseaux de la berge opposée.
J’ai gagné le droit de faire le tour pour décoincer le montage.

12.5kg

Après quelques mètres de marche, j’attends un détecteur sonné. Je tends l’oreille plus attentivement, je n’en crois pas mes ouïes, mais j’ai bien un départ.
Je cours au rod-pod pour ferrer le poisson pendu au bout de la canne de droite. Le combat se réalise correctement jusqu’à l’épuisette. C’est une carpe miroir qui doit avoisiner les 4kg.
J’ai à peine le temps de la relâcher que ma ligne de gauche déroule à son tour. Pendant le combat, je m’aperçois vite que le poisson est d’une taille plus imposante. Je hisse une nouvelle miroir de 12.5kg. Il s’agit d’un beau poisson pour ce plan d’eau. La moyenne habituelle se présente aux alentours de 6kg.

C’est à ce moment-là, qu’Irwin me rejoint pour la partie de pêche. Il arrive pilepoil pour les photos.

12.5kg 

Je démarre l’après-midi sur les chapeaux de roue !

Je profite de la présence d’Irwin pour aller débloquer ma ligne de gauche encore dans les roseaux d’en face.

Après ces événements, je replace mes lignes en prenant la décision de ne pas amorcer.
Je viens d’enregistrer deux touches sans avoir balancé quoique ce soit à l’eau. Le plan d’eau est beaucoup fréquenté, l’amorçage fait peut-être plus fuir les carpes que les attirer.

Poste

Irwin a terminé son installation vers 15h.
Une demi-heure plus tard, l’un de ses détecteurs sonne. Pendant le combat, le poisson navigue au-dessus de mes lignes. Un de mes indicateurs de touche émet quelques sons. Je pense que c’est la carpe d’Irwin, mais j’ai bien un départ de carpe en voyant mon back-lead se soulever violemment.

Je saisis la canne pour débuter le combat. Soudain, j’ai un deuxième départ sur ma batterie !
Irwin met vite son poisson à l’épuisette et se jette sur ma canne.

C’est la panique !

Cela n’est pas fini, c’est au tour d’une ligne à Irwin de démarrer.
Après quelques coups de tête, mon poisson se décroche. J’en profite pour prendre ma deuxième canne et Irwin le poisson qui se balade au bout de sa ligne.
Je ramène une petite miroir de 6kg et Irwin manque le poisson devant l’épuisette.

En moins de cinq minutes, le poste est devenu un champ de bataille.
Que d’émotion !

5kg

Nous replaçons les lignes une à une avec de nouveaux appâts.
Je n’attends pas longtemps avant d’enregistrer une nouvelle touche. Je sors une petite carpe commune de 5kg, toute en longueur.

Quelques minutes plus tard, l’un de mes détecteurs de touche sonne par à-coups. La bobine du moulinet ne tourne pas, mais je décide de ferrer pour voir ce qui se passe au bout du fil.
Lors du contact, je ressens des coups de tête, puis je casse immédiatement. Le poisson devait certainement être entouré autour d’une racine. Je ramène ma ligne avec le fluorocarbone sectionné au niveau de l’hameçon.
Je remonte vite un montage et replace la canne.

Juste avant la tombée de la nuit, l’un des écureuils à Irwin joue du yoyo. Un coup en bas, un coup en haut, Irwin saute sur la canne pour mettre fin à ce jeu. Il sent une petite masse au bout du fil, mais pas un rush, ni de débattement. Arrivé sur le bord, nous découvrons une tortue de Floride.
Elle s’est harponnée l’hameçon à la patte.
Malgré sa nuisance dans le milieu aquatique, nous décidons de la remettre à son élément, après quelques photos.

Tortue

Nous sortons encore plusieurs poissons, avant de plier en début de nuit, vers 22h30.

7kgIrwin

Je solde un grand après-midi avec la prise de 8 carpes pour 11 touches.
Ce plan d’eau est vraiment intéressant pour des pêches rapides et occuper un dimanche.
C’est plus gratifiant que de rester le cul dans le canapé à regarder les âneries à la télévision.
Même si la pêche est plutôt facile, je n’ai tout de même pas négligé la précision et la discrétion avec les back-leads. Je pense que cela à jouer en ma faveur pour cumuler des touches en quantités et rapidement.
 

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Vacance sur le Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 4 Juillet 2011 à 15:52 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le 23 mai 2011.

Après quelques mois de travail intensif, je dispose enfin de quinze jours de congés bien mérités.

Pour se vider la tête et reprendre ses esprits, rien de telle qu’une session de pêche en symbiose avec la nature.

Je décide d’affronter le Rhône au nord de Valence, sur l’un de mes postes fétiches.

Je vais débuter la partie de pêche en solitaire, puis Hugues, un collègue débutant dans le domaine de la carpe, me rejoindra dans la semaine.

Nous sommes lundi, le Kangoo est chargé et la glacière bien garnie, pour attaquer l’aventure du bon pied.

 

 

 

 

Biwi

J’arrive sur place vers 15h30, le soleil brille de tous ses éclats, soufflé par un vent du nord rafraichissant l’air étouffant.

Je monte mon matériel petit à petit, en commençant par décharger la barque et en finissant par déployer le biwi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec plusieurs heures à mon actif sur ce poste, je connais parfaitement la pêche à réaliser.

Pour commencer, je dépose un repère dans les herbiers sur ma bordure de gauche. Ce spot sera arrosé de pellets en 15 et 25mm, avec deux cannes eschées aux pellets de la marque SaoneCarp en 25mm.

Par la suite, je m’occupe de ma ligne de droite.

Je gonfle et installe ma fameuse bouée tyrolienne sur la digue immergée, qui se présente à 70m devant moi. Je dépose ma ligne eschée de deux bouillettes carnées une dizaine de mètres derrière la bouée, le long de l’enrochement, puis j’emprisonne le fil dans le mousqueton avant de tendre la ligne sur le rod-pod. Tout est en action, la bannière survole le Rhône jusqu’à la bouée. Pour ma dernière canne, je vais tenter de poser le montage contre la digue de mon côté. D’habitude, il est impossible de la pêcher, car le courant ne le permet pas. Avec les conditions caniculaires des derniers mois, le fleuve à un débit de 350m3/s. C’est très faible par rapport à la moyenne annuelle de 700m3/s.

Je prépare la ligne avec deux bouillettes carnées et lance le montage contre la digue. Le plomb se cale sans difficulté.

 

 

 

 

PostePoste

 

 

 

A 17h30, me voilà avec les quatre lignes opérationnelles.

Je profite pleinement de la fin de journée en contemplant la surface du Rhône, tout en me tenant à l’abri des rayons du soleil.

Vers 21h, je relance mes trois lignes de gauche avant la tombée de la nuit.

Je dévore un bon repas, en finissant par une belle salade de fraises.

Je m’allonge et bascule au pays des merveilles, vers 23h.

Le premier départ ne se fait pas attendre. Ma deuxième canne de gauche déroule à toute vitesse. Je saisie la canne et stoppe le TGV infernal.

Je saute dans ma barque pour affronter la bête. Le combat est de toute beauté dans le courant.

Je parviens à hisser le poisson au fond du filet de mon épuisette. Je pèse ma première carpe commune à 12.6kg. Voilà une bonne chose de faite !

 

 

 

 

12kg12kg

 

 

Je replace le montage et regagne mon duvet.

Quelques heures plus tard, c’est au tour de ma canne de gauche de faire des siennes. Je sors en trombe de mon biwi, pour prendre la canne. Par inadvertance, mon pied glisse et heurte une roche coupante. Rien de grave, mais il y a une petite entaille saignante sur la malléole. Enfin, je ne vais pas en faire tout un patas-caisse !

Comme précédemment, je saute dans la barque pour sortir ce poisson. Je pèse une deuxième commune à 10.3kg.

Je fais encore deux carpes en fin de nuit avec des poids à 8.6kg et 10.6kg.

 

 

EpuisetageCombat

 

 

En milieu de matinée, je replace toutes mes lignes.

Vers 12h, j’enregistre un nouveau départ sur ma canne de gauche, juste après l’avoir relancée. Mais lors du combat en barque, le poisson se décroche dans les herbiers. Cela n’est pas très grave, c’était une petite commune.

Quelques minutes plus tard, je reçois la visite d’Irwin me permettant de papoter un peu.

La journée est caniculaire, je me tiens à l’ombre de quelques arbres pas très épais.

Pour une fois, je suis content d’avoir un peu de vent du nord pour atténuer la température de l’air.

Je replace mes lignes régulièrement toute l’après-midi jusqu’à la nuit, mais sans succès.

La nuit tombe peu à peu pendant mon souper.

Toujours pas de touche, alors j’en profite pour appeler ma chérie.

J’ai à peine le temps de dire « coucou … » que ma petite étoile m’envoie une carpe sur ma ligne de gauche. Je lâche le téléphone et cours vers mon rod-pod pour mettre fin au sifflement de mon détecteur. Je saute dans mon embarcation et démarre le combat. Le poisson tricote entre mes lignes et se faufile dans les herbiers. Je suis obligé de tirer sur le brin d’arracher en nylon pour sectionner les herbiers, mais je sens un violant coup de tête qui casse le bas de ligne, tant pis !

C’est le jeu ma pauvre Lucette !

Je reviens sur la terre ferme pour remonter ma ligne et amorcer le spot. Le vent du nord ne me facilite pas la tâche, il a doublé d’intensité depuis le coucher du soleil.

Je ferme les yeux vers 23H.

Au milieu de la nuit, je sors une petite commune de 7.5kg. Le jour se lève doucement laissant apparaître monsieur soleil.

Vers 9h, la ligne de gauche se détend et je ramène un petit silure de 80cm.

Vers 11h, c’est la deuxième ligne de gauche qui démarre à toute vitesse. Je prends la canne et la barque en direction du poisson.

Encore une fois, le nylon est entouré à plusieurs reprises dans les herbiers. Je parviens à m’en défaire, mais pas sans dommage. La carpe se dépique pendant le combat au milieu du courant, zut !

Pour le moment, je ne touche aucun poisson sur mes lignes à la bouillette près de la digue. J’ai souvent fait de beaux poissons donc je continue à persévérer.

En montant au-dessus de mon poste de pêche, j’aperçois un troupeau de carpes en train de manger dans les herbiers. Je décide de faire un test avec une ligne entre le bord et les herbiers.

Après une nouvelle visite d’Irwin, j’ai un départ vers 14h. Une touche retour violente, le poisson a traversé un gros herbier. J’enregistre une nouvelle perte avec une casse. Je remonte la ligne avec un brin d’arracher en tresse pour faciliter la coupe des herbiers lors des départs.

Vers 16h, un barbeau vient se piquer à l’hameçon.

Le reste de la journée est très calme, sous un soleil de plomb.

Hugues arrive vers 20h. Il s’installe en dessous de moi, sur un poste que j’ai taillé pour pouvoir pêcher convenablement.

Il sue à grosses gouttes pour monter son matériel.

 

Biwi HuguesPoste

 

Nous montons une stratégie de pêche pour stopper le poisson navigant dans le périmètre.

Nous passons une agréable soirée autour d’un verre et un barbecue.

J’enregistre une touche avant la nuit, une petite commune de quelques kilos s’est piquée à l’hameçon.

Nous nous couchons vers 23h.

La nuit est très calme, mis à part quelques brèmes, aucunes carpes viennent nous perturber pendant notre sommeil.

Le soleil refait surface avec autant de violence que la veille.

J’ai aperçu plusieurs carpes en train de manger dans très peu de fond au-dessus de mon poste. Nous décidons d’aller les traquer avec une ligne chacun.

Les carpes sont toujours là, à troubler l’eau avec la queue en l’air et les babines sur le fond.

 

 

Rodée

Observation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je place une ligne à la bouillette fluo-pop et Hugues en positionne une au carnée.

Les poissons effleurent nos appâts sans y porter attention.

L’heure du repas approche, nous regagnons nos postes de pêche.

Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre.

Nous retournons à notre pêche à la rodée en début d’après-midi.

Cette fois, j’ai opté pour du pellet en 15mm bien booster.

Je replace ma ligne au même endroit que ce matin.

Je vois trois carpes s’approcher de mon montage, l’adrénaline monte fortement.

Je suis comme un dingue à attendre la ligne se tendre.

 

Soudain, le fil bouge violemment et se détend aussitôt. Les carpes font un gros nuage de boue en fuyant le spot. Je pensais avoir eu une touche, mais cela devait être une carpe qui avait touché mon fil.

Un orage commence à grogner derrière nous, en s’approchant dangereusement.

Nous décidons de rentrer au bercail.

A ma grande surprise, au moment de relever la ligne, un poisson est bien pendu à l’hameçon.

Le combat s’engage avec vivacité dans les quelques centimètres d’eau. Je sors une petite commune de 2kg. Trop bien !

Elle devait être piquée depuis un moment, sans bouger dans les herbiers.

 

Rodée2kg

Relâche

Une fois sur nos postes de pêche, nous relançons nos lignes pour la soirée. La pluie tombe sans trop nous déranger. J’espère même que cela va favoriser les touches pendant la nuit.

Le poisson est actif, nous observons plusieurs sauts dans notre sillage, sur le Rhône.

Lors de l’arrivée de l’obscurité, nous enregistrons des touches de blanc, brème, barbeau, carassin …, puis les carpes arrivent enfin. Mon sommeil est interrompu à quatre reprises par des départs de carpes. Je sors des poissons de tailles moyens, mais avec des combats assez intéressants.

 

12kg12kg

 

Peu de temps après le lever du jour, pour la première fois, une de mes lignes à la bouillette intercepte un poisson. Le départ est puissant, même après le ferrage la carpe continue à prendre du fil. Je me jette dans la barque afin de mettre tous les atouts de mon côté.

Le spécimen tient les profondeurs en sondant le Rhône sur plusieurs mètres.

Au bout d’un quart d’heure, le poisson monte peu à peu à la surface. Je suis à quelques doigts de l’épuisette, lorsque le montage se décroche de la gueule du poisson.

Je suis dégoûté !

J’ai certainement manqué une très belle carpe.

 

De son côté, Hugues a fait également deux carpes et quelques blancs.

 

6kg5kg

Le temps orageux a bien joué son rôle d’impulsion sur la frénésie des poissons.

Cette journée de vendredi est spectaculairement marquée par le changement de température par rapport au début de semaine. Nous venons de passer à ~15°C au lieu de ~30°C, heureusement que nous avions prévu les doudounes.

Déjeuner

Vers 11h, je décide d’aller rapidement à la  pharmacie du coin pour trouver des pastilles et un spray pour la gorge. Je ne peux plus tenir avec une grosse douleur à la trachée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis de retour un petit quart d’heure plus tard. Sur le long du chemin, j’aperçois Hugues sur mon poste en train de faire des grands gestes. Je comprends très vite qu’il est certainement sur mes cannes avec un poisson.

J’active le pas pour le rejoindre. En arrivant sur place, il dépose une petite commune sur mon tapis de réception. Mais cela n’est pas fini, car Hugues m’explique qu’un deuxième départ c’est produit pendant son combat. Malheureusement, le deuxième poisson n’est plus à l’hameçon.

Hugues est dans tous ses états,  c’est dur de gérer deux départs en même temps quand on n’en a pas l’habitude.

 

DoubléDoublé

Décroche

 

Avec ce froid de canard, le reste de la journée est calme.

Nous espérons faire encore quelques poissons pour cette dernière nuit au bord de l’eau.

Une nouvelle fois, le soleil bascule peu à peu derrière les collines ardéchoises pour laisser place à l’obscurité de la nuit.

Dès les premières heures, je suis dérangé par des touches de blancs.

Cela devient insupportable, j’enchaîne nuisible sur nuisible, 3 brèmes, 2 barbeaux, 1 chevesne et 2 carassins.

Le jour se lève, sans même avoir réalisé la prise d’une carpe.

 

Relâche

Hugues fait mieux que moi, avec tout de même une carpe et une décroche pendant la nuit.

 

   

Dès le petit matin, le vent souffle avec violence.

Nous ne traînons pas à plier bagage pour clôturer cette session de pêche.

 

Je suis satisfait de cette session de pêche avec Hugues. Nous avons passé un très bon moment ensemble avec la visite de plusieurs carpes. Hugues est ravi d’avoir fait ses premiers poissons sur le plein Rhône.

 

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Pêche miraculeuse

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Article de TomSuncarpe26 publié le 16 Février 2011 à 17:38 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le 11 février 2011.

Je m’apprête à effectuer ma première pêche avec les membres de mon club « Suncarpe26 ».

A cette époque de l’année, le vieux Rhône s’écoulant sur la commune de Cornas est en règle générale productif, cela sera notre coin de prédilection.

J’ai moi-même réalisé une petite session pêche le weekend dernier, sur l’un des postes de ce parcours. J’ai réussi à obtenir trois touches en moins de 24h. Malheureusement, le bon saint Maritain n’était pas avec moi, j’ai manqué les trois poissons dans les roches et une souche.

Cela prouve la bonne activité des carpes sur cette portion du Rhône.

 

 

 

Posteposte

 

 

 

Nous sommes vendredi soir vers 17h, je décolle de mon boulot avec ma remorque chargée de la barque attelée au Kangoo.

Je suis sur place un quart d’heure plus tard. Je trouve les lieux déserts, je dois être le premier.

Je commence à décharger mon matériel quand j’aperçois Xavier à ma droite, sur son bateau. Je n’avais pas vu que des équipes étaient installées plus loin dans les arbres, je ne suis donc pas seul.

Je connais le poste par-cœur, je m’installe à grande vitesse avant la nuit. Pour ne pas changer mes bonnes habitudes, je tends mes quatre lignes sur la berge d’en face, avec trois esches aux pellets de 25mm et un à la bouillette carnée. Je garnis tous mes montages avec une chaussette soluble de pellets en 7 et 15mm.

Je fais quatre va et vient en barque pour poser les lignes sur les roches de la rive d’en face. Le matériel est opérationnel aux alentours de 18h30, en finissant de monter le biwy dans le noir.

 

 

 

Posteposte

 

 

 

Je rejoins mes camarades de jeu sur le bas du secteur, pour discuter autour d’un verre et d’un petit casse croûte.

Nous sommes six pêcheurs le premier soir.

Comme d’habitude, la soirée est très agréable et festive. Nous ne comptons plus le nombre de fou-rire.

 

Je regagne mon poste de pêche vers minuit, pour allumer le chauffage avant de trouver le sommeil. La fraîcheur est bien présente, le thermomètre frôle certainement le zéro.

 

J’enregistre quelques bips dans la nuit, mais rien d’alarmant. Le niveau du Rhône fluctue sans arrêt dû à l’écluse située non-loin d’ici.

 

 

 

 5kg

    

Au petit matin, c’est avec déception que je me retrouve sans une touche. Je sors du duvet vers 8h30. J’aperçois mon tapis de réception d’une couleur étincelante, la température est bien descendue en dessous de zéro degré.

Ni une, ni deux, ma ligne de droite démarre !

 

 

Je me jette sur la canne pour prendre contact avec le poisson. Je commence à ramener le spécimen et saute dans la barque pour ne pas prendre de risque sur la bordure encombrée.

 

 

 

 

 

 

 

 

5kg

 

 

Le combat n’est pas violent, presque nul !

Le poisson se promène sans résister pour finir dans

l’épuisette.

 

 

 

C’est une petite commune d’environ 5kg, la première carpe de l’année.

 

 

 

 

 

 

J’en profite pour retendre toutes mes lignes de la même manière que la veille.

 

Je pars rejoindre mes collègues pour savoir s’ils ont fait mieux que moi.

J’apprends que je suis le seul à avoir sorti un poisson, bizarre !

 

Quelques heures plus tard, Denis, installé sur le bas du secteur, sort une commune de 8kg.

 

Vers midi, nous retournons sur le poste de Guillaume et Xavier pour l’apéro et le repas.

Avec ce magnifique soleil, nous en profitons pour déguster un gros barbecue garni de viande.

Encore un grand merci à « Nouveau » pour cet approvisionnement en nourriture.

 

barbecueRepas

 

 

 

L’après-midi est calme pour tout le monde.

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

Grâce au club, nous avons l’avantage de réaliser des commandes groupées en magasin, pour des appâts ou autre matériel. Aujourd’hui, c’est la distribution de bouillette.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Dépose

 

 

 

 

Dans la journée, Dorian s’installe sur ma gauche, à côté de moi.

Je l’aide à tendre les lignes avec mon embarcation.

Il est déjà 16h30, je repose mes lignes dans la foulée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ChaussetteCannes

 

 

Nous passons une nouvelle soirée autour d’un Kébab, à raconter un tas d’histoires.

Denis sort un nouveau poisson sur sa ligne de droite. Encore une petite commune.

 

Dorian et moi allons nous coucher vers 23h. Le chauffage est le bienvenu, il fait très froid.

 

Dans le milieu de la nuit, mon détecteur de droite sonne par alternance. L’écureuil monte et descend sans arrêt. Je dois avoir une brème pendu au bout de la ligne. Je prends mon courage à deux mains pour me sortir du duvet.

Je saisis la canne pour ramener ce nuisible qui dérange mon sommeil depuis quelques minutes.

Avec une petite motivation, je repars poser ma ligne sur la berge d’en face.

 

Lever du jour

 

Au lever du jour, mon deuxième détecteur de droite me fait la même chose que cette nuit.

Saleté de brème !!

 

Je m’habille chaudement et sors affronter le froid. Les cannes sont givrées, j’en ai déjà froid aux doigts, juste en les regardant.

J’attrape la canne pour libérer cette brème, la pauvre quand même !

 

Mais à ma grande surprise, je sens une masse lourde au bout de la ligne. Cela n’est pas une brème. Je crie à Dorian : « c’est une carpe ! »

Il me rejoint pour m’assister à l’épuisetage.

Le poisson ne se laisse pas faire, je ressens beaucoup de coups de tête. A plusieurs reprises, mon frein laisse libre champs au rush de ce poisson.

Peu à peu le spécimen s’approche du bord.

Dans l’eau claire de la bordure j’aperçois quelque chose de troublant. Lors d’un demi-tour, j’ai vu une queue très bizarre. Je me pose beaucoup de questions : « est-ce un chevesne ? non pas possible qu’il puisse me reprendre du fil, mais qu’est-ce que c’est ??? »

 

Je donne encore quelques tours de manivelle, et là ! c’est incroyable !

Je vois avec stupeur qu’il s’agit d’un brochet, plus de doute en voyant son long bec dentelé.

Dorian le met aussitôt à l’épuisette, il est subjugué par le poids et la taille de la bête. Il a vraiment du mal à soulever les filets.

Au moment où il sort l’épuisette de l’eau, je suis bouche bée devant la bestiole.

C’est un monstre, je n’avais jamais vu ça !

 

Nous le posons avec délicatesse sur le tapis de réception. Malgré la bonne taille de mon tapis, la queue en dépasse.

Sans chercher à comprendre, je coupe mon bas de ligne le plus près possible de sa gueule pour ne pas l’abîmer.

Je sors le mètre et le peson pour établir ses mensurations.

Le monstre fait 1.23m pour 15.2kg !

Certainement un beau record pour un brochet.

Cela n’est pas une carpe, mais mon sourire en dit long sur ma performance, je suis encore extasié devant cette prise miraculeuse.

Mes potes sont aussi stupéfaits que moi de voir une telle chose naviguant dans le Rhône.

 

Après une multitude de photographies en long et en large, je relâche ce beau « bec ».

 

Brochet 1.23mBrochet 1.23m

 BrochetBrochet

 

 

Au cours de la nuit, seul Denis a repris du poisson. Il monte son cheptel à 5 carpes avec la plus grosse à 9kg. Je le félicite, c’est une belle pêche.

 

Nous plions bagage doucement dans la matinée.

Je regagne mon domicile vers 13h.

 

Nous avons passé une très belle session de pêche tous ensemble. Le poisson n’était pas au rendez-vous pour tout le monde, mais le soleil généreux nous a gâté tout au long de ce weekend.

Pour ma pars, je suis seulement déçu de ne pas avoir fait plus de touche que ça. D’habitude, je fais beaucoup mieux sur ce poste de pêche.

Enfin, je ne vais pas me plaindre, je pense que beaucoup de pêcheurs aimeraient avoir un brochet de 1.23m dans leurs histoires à raconter.

Thème: Sessions de pêche | Département: Ardèche (07) Lien permanent | Voir les 11 commentaires
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