Vos articles préférés sur la pêche de la carpe - page 44

C'est lors d'une session prévue sur l'étang "Brondeau", l'an dernier, que j'ai fait la connaissance d'un carpiste que je n'avais encore jamais vu dans mon secteur; il pêchait en compagnie de sa petite famille sur l'étang "Job".

Après quelques échanges sur certains postes que je lui avais conseillés, le courant est passé; mais le travail et les aléas de la vie font qu'il est parfois très difficile de retrouver les mêmes personnes. Dommage, car ce carpiste simple et soucieux de son environnement me conseillait sur des méthodes que je ne connaissais pas.

Un matin de très bonne heure au cours de mois de Mai, alors que je me rends sur l'étang "Job" pour une petite sessio-détente à l'arrache, un carpiste était déjà installé; cool : cela me permettra de parler avec quelqu'un au lieu de piquer du nez quand les touches se feront attendre !

Quand je passe à son niveau, ma femme me dit qu'il m'a salué; tant de gens me connaissent comme boxeur ou carpiste qu'il m'est impossible de mettre un nom sur chaque visage ! elle part au travail, et je commence à m'installer.

Quelques minutes après, le carpiste vient me saluer en m'appelant par mon nom de carpiste : "Salut Dadou" ! Quelle grande surprise de retrouver cet homme que je n'avais pas revu depuis très longtemps ! Et avec une grande joie, nous avons partagé 1/2 session matinale.

Une fois nos cannes en place, nous ne faisons que papoter, échanger quelques trucs, beaucoup de nouvelles choses sur chacun de nous et , les poissons était aussi de la partie, comme la 1ère fois, le courant est passé.

Carpiste simple = amitiè durable. Nous avons échangé nos n° de portable pour d'éventuelles sorties. Mais comme d'hab, les aléas de la vie nous ont éloignés quelques temps; puis c'est le grand retour et c'est reparti.

Depuis quelques temps, je retrouve mon pote de pêche avec lequel j'apprends beaucoup de choses sur certaines approches; je peux dire que ça donne du tonnerre ! Voici un ami de plus que je mets à l'honneur sur mon blog PowerCarp où il lit tous les articles, quand le temps le lui permet.

Merci Jean-Claude pour ta gentillesse, ta simplicité, et surtout pour ton amitié! Quelques sessions en ta compagnie feront l'objet d'articles (sans oublier l'ami Pascal).

Enfin de vrais passionnés dans le respect et la convivialité !

P.S: je dédie cet article à Nicolasb, pote  que j'estime pour sa sensibiité, sa sincérité et un trop grand coeur. Garde le moral, l'Ami ! 

                                                                                       Dadou

Tous ensembles

 rien d'autre à dire

TERRE MERE N'EST PAS A VENDRE

et album kenny arkanna

à écouter, je vous le conseil

Mardi 30 juin 2009

Je suis sur l'ordi quand mon portable sonne; c'est Pascal (un ami de longue date) qui veut des nouvelles depuis la dernière pêche de nuit que nous avons faite ensemble, au grand étang Sainte-Anne. Il me demande de ne pas l'oublier quand je me rendrai en session; il n'a pas à s'inquièter : j'ai une idée derrière la tête ! Mais je dois encore réfléchir pour aborder la chose. Comme le capot tourne autour de lui depuis un bon moment, je lui donne rendez-vous à la fraîche pour une partie de pêche à Sainte-Anne, au petit étang "Job", et aussi pour discuter sur le choix d'un poste en étang et en rivière.

Mercredi 1er juillet 2009

Vers 6h,Je me rendsà l'étang "Job", où Pascal est déjà en place. Après les salutations d'usage, je lui demande s'il touche quelque chose; il n'a rien. Je jette un coup d'oeil autour de l'étang; nous ne somme pas les seuls en place; face à nous, une voiture est garée (certainement) depuis la veille (2 carpistes en sortent en titubant de courbattures). Aucun doute : il y a eu pêche de nuit !

Sur notre poste aussi, il y a eu du monde car Pascal trouve 4 piques plantées en bordure. Nous découvrons également 3 petits scions de quiver et un dégorgeoir en laiton; ils ont dù être surpris par quelques chose, pour partir aussi vite ! Dans cette situation, je me dis que la pêche risque d'être plus difficile; on ne sait pas si les gars pêchaient la carpe ou autre chose !

Je monte le rod-pod et place les montages à la niche-boule, et discute des stratégies d'amorçage pour une session la semaine prochaine, sur l'étang "Brondeau" où, cette année, je n'ai pêché que 3 jours (j'ai obtenu un maigre résultat, avec  la prise d'une carpe commune de 11,5 kg et une de 3 kg).

Là, j'ai envie de faire 2 postes différents: un dans l'étang "Brondeau", et un autre en rivière; l'un sera la cerise sur le gâteau, et l'autre mon sauve-bredouille. Nous démarrons par le plus facile : faire une petite session d'une semaine en étang, en procédant par un ALT avant d'y tremper le fil (pour bien accoutumer les poissons, sur un secteur choisi). Une fois le poste trouvé, il ne reste qu'à appliquer la méthode ! En ce qui concerne la rivière, il faudra trouver un poste sûr ! Vers 10h30, nous décidons de plier bagages pour aller repèrer un secteur de rivière (découvert sur la vue satellite, avec quelques renseignements).  

10h45 : c'est le choc; je suis sur le cul quand je vois la largeur de la rivière natale, à cet endroit. Comme dit Pascal : "ça fait 30 ans que je pêche dans la merde !" Rien que regarder les lieux (à 7 km de chez nous) nous fait sentir la carpe à plein nez !

 Mais nous avons beau trouver l'endroit joli, il reste un problème de place ! Sur la berge, il y a déjà pas mal de postes où l'herbe est bien tassée; donc régulièrement pêchés. Pour Pascal : peu importe; mais pour moi : ce n'est pas bon !

Je jette un coup d'oeil sur les postes alentour : c'est pareil; pourtant, l'envie d'y tremper nos ligne nous titille, mais je n'ai pas envie d'amorcer pour les gens du coin !

Ici, tout est réuni pour faire de la carpe : belles bandes larges de nénuphars ici et là, et largeur de rivière au courant faible et profond (vérifié en soudant un poste pour un essai demain matin, à la fraîche).

Le rendez-vous est donné pour un 1er essai sur cette portion de rivière.

Jeudi 2 juillet 2009

Vers 5h10, Pascal vient me chercher et nous chargons le véhicule; direction : la rivière, avec plein d'espoir. Quelques minutes plus tard, nous sommes sur le poste, où il n'y a heureusement personne. Il ne faut pas longtemps pour nous installer. 20 minutes après notre arrivée, tout est en place (montages et amorçage en bordure). L'attente peut commencer, et nous nous adonnons à la friture (apparament très nombreuses). Une grosse brème est prise ; pourtant, il y en a, mais au début, puis plus rien: c'est la rivière !

Vers 8h, Pascal me fait remarquer qu'il vient de voir le scion plier sans faire de bip; un poisson est sur le coup, mais il n'est pas parti avec appât "arôme poisson" : c'est bizarre (je peux vous dire que ça pue) ! Peu de temps après: démarrage en trombe ! Pascal, heureux, se jette sur la canne, puis ferre.

Je vois sa canne plier sérieusement, et lui demande s'il sent que c'est du lourd. Il répond que ce démarrage est bizarre pour une carpe ! Plus loin, le poisson monte en surface, mais je ne le distingue pas correctement. Il me semble qu'il s'agit encore d'un Amour blanc, mais la défense me rend sceptique, et je reste sur ma 1ère impression. Le poisson tient le fond et arrive très vite devant nos cannes, puis juste en bordure, face à nous; parfait !

                                                             Bravo Pascal !

Quelle n'est pas notre surprise de voir un autre silure, du même gabarit que le mien sur un autre poste de rivière ! Décidément, il y en a de plus en plus ! 1er silure pour l'ami Pascal qui est très content; ce qui est normal. Petite photo-souvenir, et l'affaire est dans le sac.

C'est la seule prise de cette matinée, car (comme d'hab) une fois que le soleil donne, les poissons ne mangent plus ! Vers 10h30 : nous décidons de plier bagages, et de regarder s'il y a d'autres poste comme celui-ci dans le secteur. Nous trouvons une petite reculée avec autant de nénuphars et d'activité, et quelques carpes en maraude. Pascal décide de venir attaquer ce secteur ce week-end; moi, je ne peux pas. Il sera donc seul sur ce poste.

Beaucoup de postes de choix à prospecter, mais il me manque du temps pour faire vraiment mon choix et trouver le bon secteur, pour faire la différence : celle qui nous fait rêver .... et il n'y a qu'un pas !

                                                                    Petite vidéo qui accompagne cet article !

                                                                          Dadou                                        " Evolution.carpe.54"

J'y pensais depuis quelque temps mais j'avais du mal de trouver le temps nécessaire pour faire une session; maintenant, je suis vraiment décidé à attaquer le secteur de rivière (en laissant les plans d'eau du coin de côté) !

Tout a commencé dimanche soir, alors que je lisais les articles de Mr LaMagie et ceux de Maco Capa, notre ami à tous; l'un sur ses records sur les secteurs de jour et de nuit en Saone, et la complète harmonie du 2ème accompagné de l'ami Carpo 91 (stef) dans un étang où régnent calme et tranquillité loin de la vie urbaine (comme quoi ces personnes ont le don de redonner un peu de courage; il m'en faut) !

L'envie d'aborder "ma" rivière favorite (la Meurthe) me prend comme une envie de ch.... et vers 18 h, j'annonce à ma femme ma décision d'aller pêcher la carpe de nuit sur mon secteur ! Seul hic à tout ça : il faudra rentrer le lendemain (lundi) car il faudra aller au taf, frais et dispo (enfin presque) !

Elle n'y voit aucun inconvénient. Puis je lui demande de me préparer du maïs pour amorcer le poste, car elle participe à ma folle passion de cette façon. 2 kg de maïs sont donc préparés à la cocotte vaper; de jolis grains éclatés comme je les aime !

19h30 : je charge un peu de matos (un parapluie-tente, un bedchair et le matos carpes; la discrétion est de mise !

20 h : je suis sur le coup, et la 1ère constatation est qu'il tombe de fines gouttes (assez pour choper une bonne crève), et la température a chuté de 7 °C (sous abri); alors au bord de l'eau ! Peu importe; j'ai trop envie de pêcher ! Un regard à la surface de l'eau où les sauts de gros blancs (carassins, brèmes, chevaines) indiquent que les poissons sont en activité.

Je m'empresse de monter le rod-pod et prépare les montages que j'esche d'une bouillette arôme pèche Melba et lance sur le coup, avant un petit amorçage avec les graines de maïs encore fumantes. Je peux maintenant installer le parapluie-tente, car la petite pluie fine ne se calme pas; au contraire !

A peine mon campement de fortune installé qu'un départ se produit sur la 1ère canne de gauche, mais sans suite ; dommage ! Peu de temps après, un autre départ un peu timide, mais toujours sans suite; un gros bancs de brèmes doit se trouver sur le coup, car les scions des canne dansent la gigue; j'espère qu'elles vont attirer l'attention des carpes !

La nuit tombe doucement et il est difficile, maintenant, d'apercevoir le bout des scions. La pluie redouble d'intensité et m'oblige à me replier sous mon abri du moment. Je repense à Maco et à Stef, qui ont vécu ce que je ressens en ce moment; la joie de partager le mystère de la nuit, où tout est possible : le moindre bip nous fait sursauter et on imagine la carpe de notre vie, ne faire qu'un avec la nature.

Je le dis souvent : l'homme domine en journée, mais la nuit domine l'homme ! le moindre bruit résonne à des km et la moindre ombre nous fait douter ; c'est ce qu'on appelle l'adrénaline d'une nuit hors secteur !

Toute la nuit, j'enregistre quelques touches, mais sans suite ! Au petit matin, les yeux lourds de sommeil et la lumière vive qui me fait mal à la tête, j'enregistre de belles touches retours qui se soldent par la prise de quelques chevaines gras comme des cochons; ils repartent après la photos de famille, au petit matin, avec le soleil et ma femme vient me rechercher.

Conclusion de cette petite nuit à l'arrache : cela m'a permis de reprendre contact avec mon secteur de rivière que j'avais délaissé. Malgré mon capot, je suis certain de comprendre beaucoup de choses; sur une approche plus stricte du secteur pour déjouer la méfiance des carpes de cette partie de rivière; donc un nouveau défi pour moi : sortir quelques carpe de ce secteur avant fin juillet; peu importe le poids ! Beaucoup de moments à vous faire partager avec mes galères et mes joies !

                                           Pour finir voici la remise à l'eau de mes chevaines goulu !

                               Affaire à suivre !                                                                               Dadou