|
|
Articles de pêche de la carpe associés au tag nature |
|
|
|
Votez pour cet article:7
|
Bonjour à Tous,
Après une période d'absence volontaire sur le net,je reviens avec ce petit article associé à une vidéo que vous pouvez regarder,si vous le désirez, à la fin de ce message...
En effet ayant été quelque peu déçu du comportement et du manque d'éthique de certains Carpistes sur les berges d’Étangs,Lacs et Gravières mais également sur différents Blogs,Forums,Réseaux sociaux du net,j'ai voulu prendre du recul et me recentrer sur mes propres valeurs que sont le Partage,le Respect et la Convivialité mais également l'Observation de la Nature,le Plaisir simple d'être au bord de l'eau pour vivre pleinement ma passion pour la pêche à la Carpe et Qu'importe que les poissons soient ou non au rendez-vous car en effet la capture systématique de poissons trophées ou non n'est pas une fin en soi...
Cette petite vidéo retrace tout simplement une session de 48 heures sur un étang sauvage partagée entre Amis Carpistes...
En effet afin d'être sûr de vivre un agréable moment comme je les conçois,Jordan me propose de louer un étang sauvage en plein milieu de "Dame Nature".
IL est vrai que le Domaine Public peut nous offrir ces moments là mais voilà ces derniers temps,j'en ai un peu "Ras le Bol",excusez-moi du terme, de certains comportements comme par exemple des Carpistes arrivant sur un lieu de pêche et qui tendent leurs lignes sans prendre la peine de regarder comment vous êtes installés alors vous êtes arrivés avant eux sur les berges du plan d'eau...Certains n'hésitent même plus à venir sur vos lignes avec un bateau amorceur voir pire avec un pneumatique alors que sur le plan d'eau où vous êtes installés l'emploi de ces moyens de pêche sont purement et simplement interdits...Vous rajoutez à tout ça en plus les autres pêcheurs (carnassiers et coup) qui, par jalousie le plus souvent, essayent de vous pourrir votre coup,votre session en s'installant juste à côté de vous alors qu'ils ont tout le reste du plan d'eau à leur disposition et vous risquez donc à chaque fois l'incident diplomatique et pour ma part je ne suis pas très patient avec ce type de comportements "débiles" du genre humain...Alors lorsqu'un Ami me propose une session où seul des Amis se retrouveront pour assouvir leur passion commune,je fonce personnellement...Certes il faut payer mais franchement pour être sûr de passer un agréable moment au bord de l'eau,cela vaut le coup...Je ne suis pas un adepte des privés "Haut de Gamme tout confort"mais plutôt en plus du domaine public de lieux privés sauvages que les propriétaires vous permettent d'accéder gratuitement ou moyennant un prix très,très raisonnable car je refuse de payer tout de même des prix "prohibitifs" pour me permettre de pêcher tout simplement...
Après ces quelques explications et pour revenir à cette session, Jordan et Moi,nous nous entourons de 4 Amis Carpistes pour louer ce plan d'eau sauvage d'environ 5 hectares afin de vivre un moment de pure bonheur...
Comme vous pouvez le découvrir sur la vidéo,le lieu est tout simplement magnifique avec des poissons de tout beauté... Nous capturerons durant cette session de magnifiques Carpes Miroirs,Communes comprises entre 5 et 12 kg ainsi qu'un Amour Blanc de 7 kg sans compter ces satanées Brèmes...
Pour ma part,je capturerai 3 poissons avec une évolution de mon montage fétiche "le New BlowBack Rig" et un poisson avec un montage 360°. Mes esches seront composées d'arachides,de billes Robin Red montées en Snowman et d'une pop up White Chocolat pour le 360°...
Voici maintenant la petite vidéo retraçant cette session sur une musique du groupe "Roxette"...
Cordialement et Amicalement...
Romu
|
Thème: Sessions de pêche | Département: Gironde (33) |
Lien permanent | Ajouter un premier commentaire |
Tags: session - coup - gueule - amitié - nature |
|
|
Votez pour cet article:13
|
Nous sommes le lundi 6 mai 2013. Hugues et moi prévoyons d’effectuer une session de pêche de quatre nuits. Sachant que mon compagnon de pêche est papa depuis peu de temps, nous recherchons un terrain de jeu pour mouiller les fils pas trop loin de chez lui, au sud de Valence.
Notre point de chute sera une nouvelle fois sur un plan d’eau. Le Rhône est encore terriblement en cru, dû aux pluies diluviennes qui s’abattent dans le nord-est du pays.
Nous prospectons trois plans d’eau très peu pêchés et sauvages. Plusieurs postes sont très intéressants, mais l’un d’entre eux retient tout particulièrement notre attention. Cet emplacement nous permettrait de poser une batterie sur deux lacs différents, sans être très loin l’un de l’autre. Nous nous mettons d’accord de suite sur les attributions des plans d’eau.
Je vais prendre le plus technique à pêcher, au vu de mon expérience par rapport à Hugues. Les herbiers sont présents sur une grande partie de la surface à exploiter. De plus, le poste n’existe pas encore, il faudra que je taille quelques arbustes et broussailles, afin de m’y installer.
La session débute le mercredi 8 mai à partir de 12h30. A notre arrivée, nous sommes surpris de voir plusieurs carpistes déjà installés sur les plans d’eau. Avec les ponts et la crue du Rhône, les pêcheurs se retrouvent confinés sur les lacs de la région.
Mon poste reste assez libre car les pêcheurs se sont bien répartis sur le reste de l’étendue, mais du côté d’Hugues, c’est plus restreint. Il lui reste tout de même une jolie petite baie de roseaux à pêcher sur la droite de son poste.
J’empoigne un sécateur, une scie et une cisaille pour pouvoir établir mon camp de base. Quel plaisir de pêcher dans la nature sauvage ! Je ne connais absolument pas ce plan d’eau, le repérage va être primordial pour réussir une bonne pêche.
J’équipe ma barque avec un échosondeur et une canne avec de la tresse, puis j’enfourche mes lunettes polarisantes sur le nez. Je passe plus de deux heures à chercher des spots de gravier ou une zone sans herbier. C’est vraiment très compliqué de trouver des trouées, pour placer quatre cannes proprement. Le fond est recouvert sur sa totalité, d’un à deux mètres d’herbier.
Je parviens tout de même à déposer quatre repères sur les bordures d’île ou de berge. Les tâches sont visibles avec les lunettes, ne dépassant guerre le diamètre d’un seau d’amorce. Je pense avoir déniché quelques spots à carpe, nous verrons bien par la suite. Les deux plans d’eau sont habités par nos ennemis les poissons-chats. Je décide d’aborder ma pêche avec quatre montages eschés aux maïs équilibrés d’un morceau de liège. Je fais dans la simplicité pour débuter.
Je prépare un seau d’amorce rempli d’un mélange de graine (maïs, chènevis et noix tigrée), et quatre filets solubles de pellet en 7mm me permettant une grande fiabilité dans la présentation de l’appât sur le fond.
Il est déjà 16h, je procède à la dépose chirurgicale des lignes près des repères. J’arrose le tout de quelques poignées de graines. Le retour jusqu’au rod-pod est très important. Il ne faut absolument pas tirer sur la ligne, afin de ne pas déplacer le plomb. Pour m’avantager cette manipulation, j’ai opté pour un plombage de type grippe assez lourd, en 160g. A mon arrivée sur la berge, c’est le swinger qui tend doucement la ligne.
Il fait vraiment très chaud et le soleil m’a grillé la nuque et les bras. Le thermomètre de l’échosondeur affiche une eau à 20°C.
Je rejoins Hugues derrière la digue pour faire un point de son côté, puis je finis par monter mon biwi.
Il est déjà tard, nous allumons le barbecue pour faire flamber de la bonne viande accompagnée de pâtes.
Après s’être rempli le ventre, le sommeil commence à se faire sentir. Nous nous couchons vers 23h.
La nuit est très calme, les détecteurs sont restés muets. Soudain au lever du jour, le chant des oiseaux est perturbé par le son grave de mon deuxième détecteur de droite. Je sors de la tente et ferre le poisson qui part à toute vitesse. L’utilisation de la barque est indispensable pour sortir une carpe de ce plan d’eau.
Je saute dans mon embarcation pour rejoindre mon premier adversaire aquatique.
Une fois au-dessus de la carpe, je reprends contact et démarre la bataille. Je contre plusieurs rushs pour ne pas me laisser embarquer dans les herbiers. Après plusieurs minutes, j’aperçois une jolie commune. Un dernier coup de tête, puis le poisson glisse à l’épuisette.
Yes !! Voilà la première prise !
Je mets cette commune de 10kg au sac de conservation, afin de prendre quelques photos après le réveil d’Hugues. Mon collègue de pêche n’a pas été dérangé de la nuit. Cela lui change des cris de son petit Lilyan !
Cette journée de jeudi est très chaude. Nous ne sommes pas encore habitués à cette chaleur. En début d’après-midi, nous avons la visite de Séverine et Lilyan, pour voir Papa à la pêche.
Séverine nous prévient que la pluie est annoncée pour la nuit. Je me frotte les mains d’avance, car je sens qu’après cette chaleur, la pluie va apporter du mouvement sous la surface. Je ne traîne pas à retendre les lignes avec grande précision avant la fin d’après-midi. Quelques coups de soleil plus tard, nous nous posons autour d’une despé et allumons le barbecue pour la soirée. Nous avons trouvé beaucoup de spots intéressent sur le lac pêché par Hugues, j’espère que cela va payer cette nuit.
Nous dégustons quelques chipolatas fraichement grillées. Nous préparons les desserts, mais nous n’avons pas le temps de porter une cuillère à la bouche. L’un de mes détecteurs sonne par intermittence, pendant que la pluie fait son apparition.
Je ferre et saute dans la barque avec l’épuisette. Arrivée sur place, je découvre un gros carassin piqué à l’hameçon.
J’ai à peine le temps de reposer le montage sur ma tâche de gravier, que j’entends un détecteur s’emballer violemment sur ma batterie.
Je vois Hugues dévaler la pente pour stopper le poisson en plein élan.
Je rame à toute vitesse pour revenir sur la berge et me saisis de la canne pour repartir au combat. Une fois au-dessus du poisson, je le décoince d’un herbier, puis entame une bataille acharnée.
Je me fais balader pendant plusieurs minutes à travers les branches et les herbes, avant d’apercevoir le spécimen dans le faisceau de ma frontale. Il s’agit d’une très belle carpe !
Je me concentre un maximum pour contrôler ses rushs et mettre un terme au combat. Le poisson montre enfin des signes de fatigue et je finis par l’emprisonner des filets de mon épuisette. Un gros « yes ! » sort de ma bouche.
Je hisse cette belle carpe sur le tapis de réception de ma barque, en découvrant une très longue commune, dépassant certainement les 15kg.
Même si c’est sous la pluie que je reviens à la rame sur mon poste, je rentre avec un grand sourire.
Je pose le poisson sur le matelas de réception et commence la pesée. Les digits de mon peson se stabilisent sur 16kg100. Nous sommes subjugués de voir une telle bête sortie de ce plan d’eau. Je rentre cette carpe dans un sac de conservation pour faire de belles photos le lendemain matin.
Je retends aussitôt la ligne et remonte manger le dessert, même si cette carpe est déjà la cerise sur le gâteau.
Nous nous couchons vers 23h. Je n’ai pas beaucoup de temps pour fermer les yeux, car mon détecteur de droite s’emballe soudainement. Il pleut des cordes, j’enfile les cuissardes et un poncho avant de mettre fin à la cavale de ce poisson. Pour être franc, je crois peu à la sortie de cette carpe. Je pêche à moins d’un mètre des arbres et le poisson a pris beaucoup de fil sur le départ.
Arrivée près des branches, je reprends contact avec la carpe. Une bonne étoile brille fortement au-dessus de ma tête !
Le poisson est sorti tout seul des obstacles pour finir sa course une dizaine de mètres plus loin. J’engage le combat en m’éloignant un maximum des arbres. Après plusieurs tours de manivelle, le poisson regagne les filets.
Je dépose cette carpe miroir dans le sac de pesé et dresse le peson au ciel. L’affichage m’indique un poids de 12kg500. Elle va rejoindre sa copine dans un nouveau sac de conservation.
Je repositionne la ligne dans la foulée. J’ai pris une bonne douche, mais je suis heureux de mettre un nouveau poisson au sac.
Je n’arrive pas dormir, je suis sans cesse réveillé par des touches de blanc. Les carassins sont très actifs cette nuit. Sous cette pluie battante, c’est vraiment galère pour retendre les lignes, mais je sais qu’il ne faut pas manquer cette nuit où le poisson se nourrit fortement.
Vers 6h30, au lever du jour, ma deuxième canne de gauche déroule à grande vitesse, me sortant d’un grand coma.
Je réitère les opérations de sauvetage : ferrer, embarquer, ramer, mouliner et combattre … Au contact du poisson, un violent rush vient tordre mon blank et faire tourner la bobine de mon moulinet. Je sens du lourd au fond de l’eau !
Je libère le poisson à deux reprises des herbiers, c’est un malin celui-là ! Je reste le plus fort en manœuvrant la ligne avec intelligence, afin d’éviter la casse ou la décroche. Au bout de quelques minutes, une belle miroir bien ronde vient faire la planche à la surface. Je glisse l’épuisette dessous cette masse et l’enferme dans les mailles.
Je m’aperçois qu’il s’agit encore d’un beau poisson quand il faut hisser cette carpe dans le bateau. Une fois sur la berge, je pointe à nouveau le peson en l’air afin de déterminer le poids de ce spécimen. Le chiffre de 15kg500 vient s’afficher sur l’écran. Un troisième sac de conservation rejoint la bordure.
Quelle nuit !
Je repars positionner la ligne sur la petite tâche de gravier.
C’est incroyable, je n’ai pas le temps de me recoucher pour finir paisiblement ma nuit bien agitée. Le détecteur de droite refait des siennes. Le swinger se colle à la canne, puis plus rien. Le poisson a dû trouver une bonne planque dans un herbier ou une branche. Je ferre et rejoins le spot de pêche. La carpe m’attend patiemment dans un herbier, puis s’échappe à mon arrivée. Je frôle la perte du poisson à plusieurs reprises dans les branches, mais je parviens à gagner le duel. C’est une nouvelle commune de 9kg qui repose sur mon tapis de réception, puis je la relâche à son élément.
Il est aux alentours de 8h, je monte voir si Hugues est réveillé. Ne donnant pas signe de vie, j’en profite pour retendre et réamorcer les lignes inactives depuis minuit. Le blanc et les poissons-chats sont tellement actifs, que les amorçages ne tiennent pas longtemps au fond de l’eau. En moins d’une heure, plus de la moitié des graines disparaissent du fond.
Par la suite, je bois un café avec Hugues qui n’a malheureusement pas eu une seule touche de la nuit. Je suis très surpris !
Vers 10h, je m’installe pour les poses photos.
Nous commençons le défilé avec la miroir de 12kg500, puis la 15kg500. Les bras commencent à fatiguer mais il me reste la belle commune à immortaliser.
Hugues tire sur la longue cordelette du sac de conservation sans grande résistance. Mon visage se crispe car je ne vois rien bouger dans le sac qui me semble bien vide.
Cette carpe bien maline a piqué les clés de passe-partout pour ouvrir une des coutures du sac. Je suis vraiment déçu de ne pas pouvoir photographier cette belle prise.
Tant-pis, je n’avais qu’à faire attention à la qualité de mon sac. Elle a simplement regagné sa famille un peu plus rapidement que prévu.
En fin de mâtiné, le vent du nord assez froid redouble d’intensité. Même si je l’ai de face, cela ne me présage rien de bon dans les premières vingt quatre heures.
La journée reste très calme. Je cherche à aider Hugues, en lui trouvant de nouveaux spots à exploiter. Nous dénichons quelques tâches de gravier entre les herbiers et près des roselières. J’espère qu’il piègera une belle à grande écaille. Pour cette nuit, Hugues passe toutes ses esches à la bouillette et au pellet avec une protection anti-chat, à l’aide de collants.
C’est vers 17h que nous entendons l’un de mes détecteurs s’emballer. Je cours jusqu’à ma batterie et me saisis de la canne de gauche.
Je prends la barque en affrontant le vent et les vagues jusqu’au spot. J’aperçois difficilement mon nylon bloqué dans une branche d’arbre. Malgré plusieurs manipulations, je n’arrive pas à dégager le fil. Le vent me fait dériver beaucoup trop vite pour comprendre comment le poisson s’est faufilé autour de l’arbre.
Je décide de revenir au poste pour embarquer Hugues avec moi. A deux, cela sera peut-être plus simple. Une nouvelle fois au-dessus de la branche, nous essayons toutes les solutions possibles, mais la casse est inévitable. Elle a gagné la bataille !
J’en profite pour refaire ce montage et retendre toutes les autres lignes pour la nuit. C’est avec grande difficulté que je dépose les esches sur le gravier, le vent trouble ma vision et me fait dériver rapidement. Je ne suis pas très confiant pour cette nuit.
Après un bon repas, nous nous couchons vers 23h.
Pour cette nuit de vendredi à samedi, j’enregistre seulement la touche d’un carassin. Je ne m’étais pas trompé sur mes prévisions. Hugues est encore capot et retrouve toutes ses lignes inopérantes, au petit matin. Les chats n’ont fait qu’une bouchée des bas de protection.
Il repasse à la graine pour les dernières vingt quatre heures.
La journée est très calme, mais le vent est moins intense que la veille.
Je retends les lignes avec confiance, en milieu d’après-midi.
En début de soirée, je commence à ranger un maximum de matériel pour pouvoir partir assez tôt demain matin. J’ai rendez-vous chez moi à 9h45, pour aller voir jouer mon beau-frère, près du Puy-en-Velay, en quart de finale du championnat de France, avec le club de rugby du FCG (Grenoble) en catégorie Reichel.
Il vaut mieux que j’anticipe le pliage express de demain matin.
Nous avons à peine le temps de nous coucher pour cette dernière nuit, que mon détecteur de droite nous rappel à l’ordre.
Je sors sans trop de difficulté une commune de 8kg, que nous photographions immédiatement. C’est seulement deux petits bips qui viennent perturber mon sommeil, mais rien d’autre.
Mon réveil sonne à 7h, c’est l’heure de plier bagage.
Je tombe la tente en quatrième vitesse et commence à remonter les lignes. Je parviens à ramener du bord trois montages sur quatre.
Je pars en barque pour récupérer mes repères et débloquer la dernière ligne. Au moment de prendre le nylon dans les mains pour dégager les herbiers, je sens des coups de tête, puis le poisson s’échappe violemment de l’obstacle. Je suis très surpris d’avoir quelque chose piégé à l’hameçon. Je n’ai pas l’épuisette avec moi.
Heureusement, c’est une petite commune d’environ 4kg qui mène bataille. Une fois bien fatigué, j’arrive à la coincer sur le bord de la barque pour la libérer de l’hameçon. Belle dernière action avant de partir !
Hugues me paye le café et je décolle avec la voiture chargée vers 8h50. Oui, je suis grave à la bourre !
Je suis plus que satisfait de cette session de pêche. Je ne connaissais absolument pas ce plan d’eau, ni le cheptel qu’il abritait. Je m’en suis pas mal sorti avec 8 départs et 7 poissons à l’épuisette. Pour couronner le tout, je dépasse à deux reprises les 15kg en commune et en miroir. Il faudra vraiment que je revienne découvrir ce qu’il se cache sous la surface de ce lac.
Le seul bémol de cette session est le capot enregistré par Hugues. Promis, la prochaine fois c’est ensemble que l’on affrontera ce même plan d’eau.
|
Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) |
Lien permanent | Voir les 2 commentaires |
Tags: nature - sauvage |
|
2 commentaires sur l'article ci-dessus |
|
superbe session avec des poissons magnifiques, de très belles couleurs. Le coup du sac de conservation vide m'est arrivé 1 fois, c'est les boules mais bon il te reste les souvenirs de cette commune. Bravo bien joué! |
Ecrit par chnv10 le Lundi 20 Mai 2013 à 17:23 |
|
|
|
Ecrit par couzchain le Dimanche 26 Mai 2013 à 14:55 |
|
|
Ajouter votre commentaire à la suite des commentaires existants |
|
|
Votez pour cet article:10
|
Lac du salagou 2 Après notre première expérience au Salagou notre club est de retour. Avril 2001 c'est décidé on retourne au lac du Salagou, conscients de ce nouveau chalenge mais trop de souvenirs nous hantent et la magie des lieux a vite effacé nos angoisses. Départ prévus depuis chez Eric comme d'hab.. rendez vous pris avec l'aventure !!! Vendredi veille du départ mon bof qui habite le département voisin vient à la maison pour plus de commodité, on fait une voiture commune nous chargeons la voiture attelage de la barque tout est près pour le rendez vous avec les copains le lendemain matin départ prévu à 4h 00 le samedi, l'euphorie de cette session nous gagne, apéro, petite bouffe en famille nous nous couchons plein de rêves H-6 avant le départ. Rrzz, rrzz , rrzz ... Sonnerie du téléphone, réveil en sursaut c'est Eric : que faites vous ça fait 1h qu'on vous attend m..d. , j'ai oublié de mettre le réveil, cerise sur le gâteau dehors il neige Super ! ça démarre fort !! Nous voilà enfin vers les copains, ouf le départ vers le Salagou, notre convoi roule doucement la neige ralentit les voitures après 3h de voyage nous décidons d'une pause- café du coté de Vichy. Notre convoi reprend la route puis dans une descente la cata du verglas, ma barque essaie de nous dépasser la voiture glisse après avoir traversé la chaussée de droite à gauche le fossé nous arrête brutalement quel mer.d, il faut trouver un dépanneur impossible de sortir du fossé, là les copains me dise on rentre à la maison fin de session. 1h30 après la voiture sortie fossé plus de peur que de mal juste une crevaison on repart il en faut plus pour renoncer au Salagou nous voilà à Clermont-ferrand , enfin l'autoroute, là plus de neige le moral est au mieux , devant nous roule le fox une fumée blanche sort du moteur arrêt catastrophe sur la bande d'arrêt d'urgence là c'est Lulu qui s'y colle il lui faudra bricoler le ventilateur afin que l'on puisse repartir encore 1 h de perdu quelle matinée ! St flour on progresse, puis bouchon les gendarmes nous dévies il faut quitter l'autoroute celle-ci est fermée manifestation anti OGM merci José Bové nous décidons un arrêt au resto pour souffler. Après 12 h de voyage enfin le soleil du Salagou, Ouff !!! petite glissade , grosse frayeur !! une roue crevée on est passé à coté de la cata !! comme le dit mon bof Gillou ,les bières ont eu chaud. Surchauffe dans le massif central, merci à Lulu notre mécano Enfin nous y voilà de retour sur ce joli lac Recherche des postes de pêche nous décidons de de faire 2 groupes, Lulu, Eric, François et Jo pêcheront en pleine eau vers le barrage la technique : les premiers qui touchent le poisson avertissent l'autre groupe campement côté barrage,plage de rêve et cocotier .. 2ème groupe Michel,le Fox ,Gillou et moi pêchons sous le village de Celles après 3 jours sans touche nous changeons de poste on décide de pêcher dans moins d'eau direction la baie d'Octon en queue de lac espérant voir bouger le poisson du côté du 1er groupe pas de carpe en vue ils décident d'insister tous se retrouve en queue de lac suite aux premières prises Renversant pas vrai le Fox ? Houaf Big dog Super semaine les carpes étaient au rendez vous Plus gros poisson de la semaine 17.5Kg pour Michel merci les cacahuètes !! |
Thème: Destinations et lieux de pêche | Département: Hérault (34) |
Lien permanent | Voir les 3 commentaires |
Tags: auxoix - carpe - nature |
|
3 commentaires sur l'article ci-dessus |
|
Finalement vous avez réussi à vous le faire ce fameux Salagou!! et vous avez bien tiré votre épingle du jeu, bien joué les gars!! Sympa ces récits qui datent!!! |
Ecrit par Nico le Vendredi 25 Janvier 2013 à 19:28 |
|
|
Une session qui comment très mal mais qui se finit fort bien ! Bien joué ;) |
Ecrit par JordanCarpHunter le Vendredi 1 Février 2013 à 06:53 |
|
|
salut a tous de très bon souvenir l aventure salagou était a faire et a refaire je pense y retourner c est année (je suis peut être un peu fou) a bientot |
Ecrit par michel le Dimanche 3 Février 2013 à 11:25 |
|
|
Ajouter votre commentaire à la suite des commentaires existants |
|
|
Votez pour cet article:19
|
ωωω î î
Blog de Maco Capa, Philosophie Carpiste.
Rencontre Carpiste au Naturel
Dans ces eaux cristallines on distingue de nombreuses espèces d'algues couvrant le fond sableux. Ca et là des hauts fonds éclaircissent l'ensemble, plus loin des berges sauvages se fondent en roselières.. Le tout bordé de nénuphares roses, blancs, jaunes... Dans une des 4 anses de la gravière nage une grosse carpe en surface, un énorme black la frôle. Mon regard s’arrête sur l’île centrale, un autre fish apparaît.. puis disparaît dans un jaillissement d'écume... en quelques secondes mon esprit s'emballe, il me faut pêcher ici. Percer les mystères du lieu, trouver le moyen de piquer ce qui s'offre à mes yeux! Sur la berge, face à moi, une hutte camouflée dans le sol, des barques à l'eau, quelques appelants... Mais qui peux bien avoir la chance de vivre ici ? Allez, après tout j'y vais au flan! Qu'est ce que je risque ? Après tout? - "Bonjour, j'voudrais savoir si j'peux pêcher M'sieur? - ah ba wai, on est en train de monter une asso de pêche ici, c'est un étang de chasseurs là sinon. Faut que tu essaye mon garçon, on sait pas exactement ce qu'il y a comme carpes, on les pêche pas depuis 35 ans, mais on en voit pleins." Non mais je rêve ou quoi!? Daniel, c'est son prénom, me dit que je peux venir pêcher?! Je fais à nouveau le tour du plan d'eau du regard... la surface scintille et les vaguelettes roulent sur le vert turquoise. Dans une des anses bordée d'arbres un immense haut fond, des roseaux partout, quelques tâches de fouille, plus loin de gigantesques ombres glissent sous la pellicule et disparaissent lentement.
Mon marqueur sondeur gratte à présent une tâche claire. C'est en pente douce, 2mètres tout au plus à cet endroit.. et ça sent bon... 30 test 3 de 20, 4 boules de method bourées de micro-pellets Test 3 reste plus qu'à patienter... mais ce serait curieux de dérouler direct, puisqu'elles ne connaissent pas les billes? A une centaine de mètres face à moi une activité régulière m'intrigue... Le marqueur vole dans l'air et dans un sifflement transperce le vent. A peine deux mètres au point de chute, fond propre?! Je tire un mètre, c'est lisse... puis un mètre encore... le marqueur remonte et indique presque 3 mètres! il restera là le temps dêtre visé par un montage et quelques appâts. Deux cannes suffiront bien, la troisième restera équipé du marqueur... le temps de peigner tout ce qui est à portée de canne. Par magie, après quelques heures, des vibrations font s'allumer les Delkim, s'ensuivront les run... et de super fish!!
Alors comme j'aime bien partager mon plaisir, que ce lieu est super, j'ai décidé de réserver la gravière du 12 au 16 août pour tous mes amis et utilisateurs de la gamme, ceux qui veulent la découvrir ou tout simplement pour ceux qui se sentent Carpiste au Naturel. Sur 10+ hectares on devrait pas trop être à l'étroit. Je vous invite donc, tous, mes amis Carpistes au Naturel, à venir poser votre sac. Sur place y'a électricité, eau, wc... C'est à Chatenay-sur-Seine, ça s'appelle la Noue D'Auvergne, ça vient juste d'ouvrir et c'est une association loi 1901 qui la gère. Tout autours il est possible de visiter et surtout pêcher la vieille Seine et ses méandres abandonnés, les nombreuses darses de l’Yonne et de la Seine. Des centaines d'hectares de réserves ornithologiques. Pêche au coup ou encore traque des carnassiers, même les rotengles, chevesne et bass à la mouche, la diversité vous permettra d'essayer les différentes techniques que mes amis et moi vous proposerons de tester. Alors vous pouvez venir en famille, avec vos amis, grand barbecue va être organisé, puis... y a quelque chose en plus à fêter!!! A très vite! Maco . |
Thème: Evénements carpe |
Lien permanent | Voir les 7 commentaires |
Tags: macocapa - rencontre - carpiste - naturel - gravière |
|
|