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Pêche de nuit à Maginal; le retour !

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Article de Dadou publié le 28 Juillet 2009 à 23:00 dans le blog évolution-carpe Mag
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                                                                            Maginal; Le retour !

                                             

 

Vendredi, vers 13h30, Tof m'appelle sur le portable pour me demander si je suis intéressé pour faire une nuit à l'étang Maginal. Franchement, je ne suis pas chaud pour me taper un week-end dans cet étang où les carpes sont plus "fantômes" que celles de la rivière; mais en réfléchissant bien, l'idée est bonne car les 2 rivières (Meurthe et Vezouze) sont couleur chocolat depuis quelques jours (sans parler du reste). Côté rivières; c'est mort; dommage !

A 22 h, je m'aperçois que j'ai oublié de le rappeler pour lui donner une réponse positive. Il pêche la carpe depuis 2 ans; c'est le 1er débutant carpiste qui a autant de volonté, même après de nombreux capots; quel courage (et je ne dis pas ça parce qu'il est mon beauf) ! je le rappelle et le rendez-vous est fixé le lendemain, à 5 h du mat, dans la cour. Il n'annonce une météo pourrie; mes doigts caressent mes paupières; et j'ajoute "c'est normal, on va à Maginal" ! 2 sessions avec le même temps; pas de chance !

Après le taf, je me doute que la nuit sera très courte, car mes cellules grises repassent le film de cet étang; je repense aux renseignements recueillis; 1 heure de sommeil complète ma nuit. Là, nul besion de réveil, car je suis debout avant qu'il sonne !

5 h : je suis dans la cour avec le matos au sec dans le couloir, car il tombe quelques gouttes ! Tof arrive quelques minutes après; lui non plus n'a pas dormi de la nuit ! Il ne faut pas plus de 20 minutes pour nous rendre au bord de l'étang, en espèrent trouver le même poste que lors de notre dernière venue.

A peine à l'entrée, une 1ère voiture avec remorque nous indique que la place est déjà prise; apparament par un habitué. Nous allons un peu plus loin; pas de chance : le poste de la 1ère nuit est déjà pris car une voiture est garée devant ! Il n'y a personne à côté; parfait, on a trouvé notre poste : une petite trouée suffisante pour y placer 2 rods-pods, et un secteur de pêche moins étroit que le précèdent. Nous décidons de placer les rods-pods en premier lieu et préparons les montages avec, sur chacun, une bille différente fruit/ carné pour tester l'appât qui enregistrera le plus de touches.

 

 

En ce qui concerne les postes, il y a du choix : face à moi (j'ai choisi de me placer à gauche), il y a une île et une belle trouée avec un haut-fond entre 2 îlos. Je place le 1 er montage à gauche, à 4 ou 5 m d'un îlot, où le fond me semble peu vaseux; le 2ème à quelques m de la pointe de l'îlot, sur un haut-fond apparament sableux, sans lancer au-delà pour, en cas de départ, ne pas voir le poisson faire le tour de cet îlot (sa prise serait incertaine). Le 3ème montage est placé au centre de la trouée, au-delà de l'îlot, sur un fond aussi un peu vaseux. Ici aussi : danger, mais moins que pour le montage précèdent.

 

 

                           

                                  Mon poste !

 

Quelques billes sur chaque coup suffisent amplement , car je pense que l'étang est sur-pêché et les carpes sont devenues très méfiantes et ont adopté un comportement adéquat.

 

 

 

 

 

Tof se met à droite (commr d'hab, lorsque nous sommes ensemble). Il a le choix de placer le 1er montage à quelques m de la pointe de l'île qui est face à lui, sur une zone sableuse; le 2 ème au centre, sur un fond lègérement vaseux et le dernier prés de la petite trouée, à droite (avec le même fond).

 

 

 

                                                                                                                         

                                                                                                                              Le poste à Tof !

 

 

6 h: tout est en place, au moment où la pluie tombe à seaux, accompagnée de raffales de vent. Une acalmie nous permet d'installer le reste du matos. Nous allons apprendre à connaître ce secteur durant 29 heures ! Je décide d'aller jeter un petit coup d'oeil alentour. A gauche, à quelques mètres, il y a une jolie plaque d'herbiers, mais il est impossible d'y placer un montage : il s'agit d'un autre poste avec joncs et arbres en bordure. Dommage, car je suis sûr à 90 % qu'il est visité par des carpes !

 

                                               

 

Pendant que nous prenons un petit café à l'abri du coffre de la voiture, nous remarquont quelques taches noires en surface, et la déduction est directe : d'énormes boules de chats ! Il y en a partout et j'arrive à retirer 2 fois ces satanés poissons, pour les placer dans une flaque d'eau, derrière nous (au cours de cette pêche de nuit, les autres carpistes font de même, mais cela ne sert pas à grand'chose pour éradiquer ce genre de merde) !

Nous profitons d'une nouvelle pause de la météo pour monter les biwis; une fois le tout installé, nous sommes opérationnels ! La pluie peut tomber : nous somms prêts ! La matinée se passe sans touche, et, un peu avant de manger, nous relevons les lignes pour changer les billes, et c'est sans surprise que nous nous apercevons que toutes les billes sont carrées ou ont disparu. Pour une pêche "à la goutte d'eau" , ces satanés chats ont l'air en forme, ce matin !

En début d'après-midi, le temps semble se remettre un peu, mais il n'y a toujours rien à l'horizon; aucune touche, pas un bip ! Et cela semble génèral ! Vu le calme plat, je décide de faire une petite sièste d'une heure, pendant que Tof s'adonne à la pêche au coup (plutôt à la pêche au chat). J'ai un réveil difficile, car mes lombaires me font mal; sans compter les mouches bizzarrement nombreuses dans ce secteur.

Je pense qu'elles sont attirées par quelque chose, mais j'ignore par quoi. Je regarde mes chaussures et les place assez loin, mais ce n'est pas ça ! Une légère odeur de mort flotte dans l'air, et elle devient de plus en plus forte au fil des heures, surtout lorsque le soleil pointe le bout de son nez. Je suis contraint de me lever.

Un carpiste qui pêche dans cet étang, depuis 2 ans, vient nous saluer; il était passé sur mon site web et m'avait laissé un message sympa. Nous papotons sur différents trucs, et je lui demande certains renseignements sur cet étang qui est très difficile. 1er carpiste sympas rencontré depuis notre dernière visite ! 2 autres pêcheurs viennent papoter avec nous; eux aussi pêchent la carpe et connaissent l'étang et sa topographie; ils sont sur notre 1er poste (à droite de Tof). Je les remercie pour leur sympathie.

D'autres évenements viennent agrémenter cette journée : 2 pêcheurs au coup d'un certain âge se mettent à droite, où se trouve la plaque d'herbiers pour pêcher le gardon. Quelques heures après, l'un d'eux vient nous voir et nous demande, un peu paniqué, si nous avons une pince; son frère a malheureusement pris un hameçon derrière l'oreille ! Aucun problème; je demande à Tof de surveiller les cannes pendant que je vais faire ma petite B.A de la journée.

Le pauvre petit vieux a effectivement 1 hameçon cristal n° 14 derrière le lobe de l'oreille et c'est très difficile de l'enlever avec une pince (le risque de pêcher avec ardillons) ! Je demande au petit vieux de serrer les dents; je parviens enfin, avec mes doigts de fée, à retirer le "percing fish" . Son frère, qui tournait en rond (de remord), me serre le bras en me félicitant. Je n'en demande pas plus; c'est tout à fait normal ! Je leur demande de me suivre, car nous avons une petite bouteille d'alcool pour désinfecter les mains, avant de manger (produit conçu pour cela).Un peu de ce produit miracle, et tout le monde est content ! Ils retournent sur leur poste et poursuivent sereinement leur partie de pêche. Je retourne à mes occupations : attendre !

Cela fait 12 heures que nous sommes là et toujours par le moindre bip. Tout est calme autour de l'étang; c'est tout de même bizzare ! Seuls les chats sont actifs et super voraces; quelle merde ! Rien ne leur résiste; même le montage flottant avec grains de maïs est attaqué (sans parler des salades de fruits sur le bas de ligne) ! Il nous reste 17 heures de pêche, mais l'espoir de prendre une carpe s'amincit; même les Amour blancs semblent bouder !

Maintenant, le soleil est présent, mais le vent est soutenu, et l'odeur de mort est plus forte; je comprends pourquoi il y a autant de mouches dans le secteur : il doit y avoir une bête crevé pas loin d'ici ! (ce n'est que dans la matinée du dimanche qu'un carpiste se trouvant à droite nous signalera la présence d'un monticule de poissons-chats dans un ravin, entre leur poste et le nôtre; imaginez l'air, dans ces cionditions) !

La soirée arrive doucement et les 2 petits vieux pêcheurs de gardons repartent et me saluent en passant derrière nous, la place ne reste pas froide longtemps car un carpiste arrive et se place devant la plaque d'herbiers. Peu de temps après, il vient nous voir et me demande où sont placées mes lignes ; une fois renseigné; il repart sur son poste. Mais quelques minutes plus tard, sa fille vient nous demander s'il serait possible d'aider son père à monter la tente, alors que les carpistes de droite sont avec nous. Nous voilà donc partis tous les 4; la tente est montée en 2 temps 3 mouvements; encore un carpiste sympa (un petit salut s'il se reconnait).

Vers 21 h,  le soleil commence à se coucher, et l'espoir de prendre une belle dans cet étang est basé sur cette nuit; sinon c'est le capot ! Il faut trouver une solution pour éviter les attaques des chats sur nos billes pendant la nuit. Sachant qu'il faut les changer toutes les 2 h ; imaginez la nuit, si aucune carpe ne se manifeste !

Tof a pris un vieux seau avec quelques billes dures comme de la roche de différentes tailles, sans arôme précis. Un pêcheur de droite me dit de les booster, bonne idée ! J'ai un peu de boost dans une verrine avec les fameuses billes pèche Melba ; j'esche une canne pour un essai, afin de voir si les chats se cassent les dents dessus. Je change aussi les 2 autres montages, avec des billes classiques.

30 minutes après, résultat . 1ère canne avec bille classique : plus rien; 2ème canne eschée d'une bille de roche dur : impéccable; 3ème montage : cube de petit diamètre. Il n'y a pas photo : les billes à la consistance de roche dur sont sur les 3 montages. Tof reste sceptique sur ces bouillette qui ne lui ont jamais rien donné, mais esche tout de même une canne avec !

La nuit s'installe à grands pas, et le vent est toujours aussi fort. Le chant des grenouilles annonce une nuit tranquille. 23 h : nous sommes devant nos cannes depuis 1 h 30 , assis sur nos sièges à contempler la surface de l'étang et écouter; rien ne se passe , pas un saut ni un vrai départ sur les autres postes; seuls quelques maniaques des bips vérificateurs de piles jouent les trouble-fête.

J'installe la vieille centrale à fil sur les détecteurs et vérifie s'ils sont tous opérationnels; galère : un ne fonctionne plus ! Je règle donc le volume à fond, et dis à Tof que ce serait un coup du hazard si il déroule. Un coup de barre et le calme nous montre qu'il est temps d'aller se coucher. Je décide de fermer complètement le biwi et me glisse dans le duvet ; ce qui étonne Tof (d'habitude, je dors avec la porte ouverte et repose simplement sur mon duvert). Cette nuit, on va pouvoir bien dormir !

A peine dans mon duvet (un peu à l'étroit, à mon goût), j'entends le bruit d'un détecteur que je reconnais: celui qui n'est pas relié à la centrale. Je souçonne Tof de me faire un coup fumant, pour ma 1ère nuit porte fermée; mais un doute survient quand je l'entends préparer ses clopes à tubes.

Un second bip me fait sortir en vrac du duvert; j'ouvre cette fermeture de merde avec furie. J'arrive pieds nus devant le rod-pod où le led bleu pétant m'éclaire la face. Je regarde l'écureuil qui monte et redescend; Tof me demande de ferrer parce qu'il croit que le poisson est au bout. J'ai oublié qu'il y a beaucoup d'Amours blancs, ici. Je ferre amplement, et prends enfin contact avec, malheureusement, encore un Amour blancs; quelle galère, ce n'est pas ce que je cherche !

Il revient vers nous à la vitesse grand V, et m'empresse de reprendre le fil qui se détend à vue d'oeil. Tof a sa petite phrase habituelle : "c'est pas vrai, j'le crois pas" Hé oui, j'ai encore eu de la chance ! Il s'aperçoit que je suis pieds nus et en tee-short, et prend soin de me rapporter les 2 vestes et les claquettes; on ne sait jamais, avec tous ces poissons-chats sur le sol !

Soudain, le poisson se bloque; je tente de sentir s'il est encore au bout de la ligne; mais où est-il ? Un coup de lampe frontale sur le bout du scion et je suis la ligne pour me rendre compte que ma prise est passée de l'autre côté de l'îlot.

 

 

 

 Quelle merde; le seul départ depuis tout ce temps, et il reste bloqué ! Je doit attendre que le poisson décide de sortir d'où il est, mais au bout de 20 minutes, il n'y a toujours rien; je tends et détends la ligne pour voir s'il est toujours là. Soudain , il donne des coup de tête; lui aussi sait qu'il est bloqué. Je ne sait plus quoi faire, alors j'attends avec la canne en main.

30 minutes plus tard, je décide de forcer plus sur la ligne pour faire bouger le poisson qui ne veut rien savoir. Depuis 35 minutes que je le tiens, il est toujours de l'autre côté de l'îlo avec la ligne bloquée sur un arbre tombant; dommage que le bateau n'est pas autorisé ici !

 

 

Je ne vais pas passer toute la nuit comme ça, alors je décide le tout pour le tout ; sa passe ou sa casse ! Je tends la ligne au maximum (à la limite de la rupture), telle une corde de guitare, qui siffle avec ce vent qui souffle toujours autant (je vous rappelle que je suis monté en corps de ligne nylon 7 kg).

Soudain, je sens le fil se détendre d'un seul coup; le poisson a bougé et j'en profite pour reprendre un peu de fil. Un énorme saut surgit à la pointe de l'île : c'est mon Amour ! je crois rêver ; il est énorme ! Le carpiste; à gauche près de l'herbier, arrive et me dit qu'il a vu une carpe sauter juste en face; je lui indique que je ai un Amour au bout de la ligne depuis 35 minutes.

Re-belote : il se bloque à nouveau, mais pas loin de nous. 5 minutes plus tard, il repart et arrive vers nous pour de déchaîner comme il se doit en bordure et dans l'épuisette, quelle boule de nerfs !

 

                                              

 

Une fois sur le tapis de réception , je suis surpris par sa taille et par le fil fluo qu'il a autour de lui; je décroche mon hameçon et essaye d'enlever ce fil étranger (d'un pêcheur qui a cassé dessus et qui est arrivé à se débarasser de l'hameçon par les ouïes) qui est passé en partie par là aussi; cela n'a pas enpêché le poisson de se nourrir.

Je le délivre de son piège, et le pèse enfin; le peson affiche 13,5 kg. Je suis heureux mais inquiet aussi car il ne veut pas se laisser faire pour la photos et il m'est impossible de le prendre seul. L'ami carpiste me le place dans les bras et Tof prend plusieurs raffales de photos et relâche ma prise qui repart très vite.

Je suis content et déçu en même temps; heureux car je sens le poisson, et déçu car ce n'est pas une carpe. Mais je suis sauvé du capot ! Le reste de la nuit est très calme. Au petit matin, quelques carpistes qui ont sympatisé avec nous viennent aux nouvelles et regardent la photo de ce bel Amour, mon record perso finalement !

Conclusion de ce week-end à Maginal :

Je reste sur ma 1ère impression que cet étang a une forte population d'Amours blancs. Les carpes surpêchées sont devenues plus méfiantes et je pense qu'un amorçage en grande quantité est signe d'un capot assuré. Avec les renseignements pris sur la topo du fond et sur les différentes prises de carpes sur les secteurs de cet étang, je pense que, si le temps le permet pour retenter l'expèrience d'une nuit ici, j'appliquerai une autre stratégie pour me sortir de ce capot carpes qui plane.

 

                                                         Comme d'hab la petite vidéo qui va bien !                    

                                 

                                                 

                                                                                                                 Dadou

Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 9 commentaires
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Reprendre tout depuis le début !

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Article de Dadou publié le 16 Juillet 2009 à 00:37 dans le blog évolution-carpe Mag
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Je me demande si l'obsession d'une passion est une maladie, car je n'ai qu'une idée en tête : attraper une carpe, dans la Meurthe ! Ce n'est pas facile parce que je jongle entre travail, filles (un mois à la maison), vie de famille et jardins, où l'herbe pousse continuellement ; je n'en peux plus !

J'ai donc décidé de profiter de ces 4 jours (du 11 au 14 juillet) pour me soigner et déployer tout ce que je peux pour sortir une belle de la rivière, et surtout éviter ces satanés silures ! Lors de ma dernière pêche de nuit en compagnie de Tof, j'ai enregistré 2 départs de fou, dont un furieux sur une canne placée dans "les petites eaux", avec une bille fabrication maison baptisée "passe-temps"; mais 2 départs, deux décroche, dur !

Cela vient-il du temps, de l'eau, ou les carpes de ce secteur sont-elles plus méfiantes qu'ailleurs ? Quoi qu'il en soit, je sais que ce que j'ai vu n'était pas un rêve ! Voir et ne pas pouvoir devient un complexe difficile à gérer; il faut se remettre sans cesse en question ! Tout entre en compte : choix du poste, amorçage, montages, appâts et stratégie. Dés que tous ces paramètres sont assemblés, la chance de faire une carpe est de 100%; mais si un élément est baclé, ce pourcentage chute fortement.

Je pense que c'est le cas en ce moment. Les sorties avec des collègues-carpistes m'empêchent de me concentrer sur ma propre pêche; mon sens de l'eau a baissé autant que mon moral ! Je me rends-compte que je suis finalement un carpiste solitaire, mais je ne veux décevoir personne, donc je subis.

Je profiterai de ces quelques jours pour me remettre en question. Cette façon de penser est primordiale; j'ai besoin d'un certain isolement pour être tranquille et poursuivre. on ne devient pas carpiste parce qu'on pêche la carpe avec 3 ou 4 cannes posées sur un rod-pod ! Le carpiste est une personne qui a besoin de décompresser, avant tout, de s'évader et de s'isoler. Le carpiste est souvent un être sensible à ce qui l'entoure ou qui touche son élément vital. Le véritable carpiste est quelqu'un qui, lorsqu'il touche une carpe (peu importe la taille ou le poids) ressent une énorme satisfaction et la fierté; peu importe l'âge de cette personne, qui devient au fil du temps, sage avec l'esprit serein !

1ère partie de l'approche : l'observation.

Samedi 11, juillet 2009

J'ai envie de décompresser un peu, car ma semaine a été très dure physiquement et phsychologiquement ; j'ai surtout envie de me retrouver au bord de l'eau pour retrouver l'envie : celle qui fait que j'y passe tout mon temps. Mais je décide de reprendre par le début; ce qui est mon plus grand atout : l'approche et l'observation des lieux et ce qui est alentour, apprendre à lire, écouter et sentir vibrer la rivière !

Certains peuvent en rire, mais je suis comme ça, depuis (mes 5 ans) que je baigne dans le milieu de la pêche où j'ai fait ma réputation (seul), dans un esprit de simplicité et sans jamais me prendre la tête.

En fin d'après midi, je me rends au bord de la rivière en compagnie de Tof (le beau-frère) et de Valentine (ma fille), pour une petite partie de pêche au coup; j'ai une autre idée en tête : repèrer la moindre activité de carpe sur ce nouveau secteur de rivière (où jai été avec Pascal, qui a pris un petit silure lors du 1er esssai) que je baptise "silure-land".

Vers 17h30, nous prenons la route pour "silure-land"; j'ai encore en tête la chanson que Stef "carpo91" a placée comme com sur un article (Du rêve à la réalité, il n'y a qu'un pas) qui m'a fait très plaisir. Mais mon sens de traqueur me dit que ce soir n'est pas le bon ! Beaucoup de choses entrent en compte pour confirmer ma pensée : nous somme samedi (il y a un grand week-end de 4 jours), et je me doute que beaucoup pense pêche. Il y aura sûrement du monde sur les nombreuses places du secteur !  

Une fois près de celui-ci, je ne suis pas étonné de voir que toutes les places qui sentent la carpe sont prisespar des pêcheurs au coup, ou des pêcheurs de carnassiers. Tof s'inquiète de ne pas trouver de place et ne sait plus quoi faire; je lui demande de ne pas bouger pendant que je vais voir chaque pêcheur et trouver une place libre pour y tremper les lignes.

Je suis satisfait de ne voir aucun pêcheur de carpes; parfait ! D'ailleurs, peu sont au courant de grand chose car personne ne soupçonne la présence de silures dans cette partie de rivière, et ils sont étonnés quand je leur en fait part !

Je trouve un petit poste près d'un arbre mort pour que Tof puisse y pêcher le carnassier, et moi la friture (cela fait longtemps). Je ne le choisi pas par hazard car il me donne une vue parfaite sur la grosse reculée, à gauche, et une autre à l'angle des nénuphars. En pêchant la friture, j'observe chaque mouvement et chaque saut.

Vers 21h30, nous plions bagages; 1ères observations sur ce secteur : beaucoup de mouvements sur la rive d'en face (bordée d'arbres aux branches tombantes à fleur d'eau), ainsi qu'au grand virage, à gauche.

Silure-land

 

 En ce qui concerne la partie nénuphars: peu d'activité; bizzare pour un tel poste ! Les poissons ont peut-être été dérangés par les pêcheurs de carnassiers posté sur ce secteur ?

Une petite poignée d'heures d'observation ne peuvent pas confirmer cette régle; il me faut plus de temps pour vraiment me lancer dans une session sur ce seteur !

 Je reviendrai demain à l'aurore, encore pour la friture, en compagnie de ma 2ème fille Apolline, et pour voir si l'activité est la même qu'en soirée.

 

                            

 

                              Silure-land  

Dimanche 12 juillet 2009

C'est vers 6h30 que je me rends sur le lieu de pêche, avec Apolline. Ce n'est pas le même temps que la veille au soir (orageux et lourd, avec moustiques hyper-actifs); une petite pluie fine qui s'intensifiera au file des heures va rendre mon observation difficile.

Vers 11h30, le temps nous laisse un peu de répit; pas un poil de vent, et la rivière est une plaque d'huile. Enfin, je peux observer quelques beaux sauts de poissons sur la rive d'en face et sur la grosse reculée; mais je ne suis pas certain à 100 % qu'il s'agit de carpes (une seule belle carpe est montée au niveau des nénuphars). Il me faut encore 1/2 journée pour trouver ce que je cherche : un poste à carpes !

Lundi, 13 juillet 2009

Le temps s'annonce à nouveau très moche avec, au programme : temps orageux, averses et pluie dans la nuit; en gros un temps de merde ! Aujourd'hui j'ai un peu de mal a quitter la douceur du foyer familial, mais ça ne dure pas; j'ai besion de prendre l'air !

En fin d'après-midi, je décide de me rendre au bord de l'eau pour tenter une belle de la Meurthe, qui me boude en ce moment; seuls quelques poissons sont venue se poser sur le tapis de réception; Amour blanc, silures, brochets, mais pas encore une belle de cette rivière surprenante. Il reste 18 jours pour réussir mon pari :sortir quelques carpes (voir au début des articles sur ma pêche en rivière). Je ne pensais pas que cela serait aussi difficile, mais je garde espoir car il m'est souvent arrivé de sortir mon épingle du jeu, au dernier moment !

Vers 17h30, je me rends sur mon poste de rivière (mon petit paradis) pour une pêche que j'aime pratiquer parce qu'elle est souvent productive : une pêche à l'arrache ! Apolline est mon assistante occasionnelle; cela lui fait plaisir. Pour commencer, je ne sais pas où me placer exactement, pose le matos sur le bord de la rivière, et observe tel un indien à la recherche de sa proie; rien ne se passe sur quelques postes. Je n'ai pas envie de m'éloigner du pont (seul abri, en cas de pluie), je me place au niveau d'une bande de nénuphars.

Il faut peu de temps pour installer le rod-pod et préparer les cannes que j'esche de billes différentes pour voir laquelle sera touchée par des poissons en maraude; une carnée au Monster-crab sur la 1ère canne, une à la pèche Melba sur la 2ème, et 2 petites billes arôme écrevisse sur la dernière.

Pour la mise en place, je lance 2 montages sur le coup amorcé avec une simple amorce du commerce de chez Décathlon, je n'ai pas envie de me prendre la tête pour une pêche rapide !

                                   Voici donc les amorces utilisées pour la préparation du poste :

   

J'y ai ajouté une boîte de maïs doux, et une fois ce mélange réalisé (avec seulement 100 gr de chaque) pour un essai, j'ai confectionné 6 boules de la taille d'une orange. La dernière canne est hors du coup, et placée au centre de la rivière, en aval. L'attente commence.

18h20 : l'amorce du commerce fait son effet, puisque j'enregistre une touche retour assez discrète. J'attends que l'écureuil bouge de nouveau, puis ferre et prends contact avec un poisson qui plie lègèrement la canne et donne quelques petits coups de tête. Ma fille me demande ce que c'est; avec un large sourire, je lui réponds qu'il s'agit ... d'une carpe !

Enfin une carpe de ma rivière; elle ne semble pas très grose, mais je suis heureux : enfin mon défi de sortir une carpe de ce secteur est accompli ! Dés qu'elle est sur le tapis de réception, ma fille est étonnée de me voir aussi heureux devant un si petit poisson; elle ne comprend pas pourquoi je suis aussi content. C'est la carpe ! Une petite vidéo pour présenter la belle, et elle repart dans son élément.

Ce n'est pas un poisson d'adoption, comme les silures ou l'Amour blanc, mais un vrai poisson de souche ! Il y a plus gros et plus nerveux, mais je n'ai pas encore dit mon dernier mot ! La soirée passe tranquillement, avec quelques surprises, comme cette belle touche qui fait sauter la canne hors du rod-pod, avant que j'aie le temps de dire "ouf"; résultat : plus de bouillette sur le montage !

Chevaine gourmand !  

 

Et 2 chevaines sont attrapés sur le coup amorcé avec le mélange d'enfer. Il y a beaucoup de mouvements, mais nous ne pouvons poursuivre car un orage nous fait plier bagages; dommage !

 

Il me reste un jour de tranquillité, avant de reprendre le travail; j'espère que cet orage passera sans faire monter le niveau de l'eau !

 

 

 

                Encore un gros gourmand !  

 

Mardi, 14 juillet 2009

Grosse galère : en me levant, la pluie tape déjà très fort sur la vitre de ma chambre; je jette un coup d'oeil et m'aperçois qu'il pleut autant que la veille ! Cela veut dire journée morte, pour moi; quelle merde ! De toute façon, je ne peux pas faire une nouvelle pêche rapide, car le niveau de la rivière (couleur chocolat) a déjà bien monté !

Jai tenu mon pari et je suis content !

Le poisson n'est pas très gros, et ce pari peut paraître banal pour certains, mais chaque lieu, chaque poisson et chaque moment est différent pour chacun, et pêcher dans cette partie de rivière où beaucoup de carpistes se sont cassé les dents est un grand honneur pour moi !

                                          Bonsoir !

                                                  Notre passion attire de nouveaux adeptes !

 Conclusion :

J'ai toujours été solitaire pour la pêche et il faut parfois garder certaines distances pour se remettre en question et retrouver le sens de l'eau (propre à chacun) !

Il ne sert à rien de vouloir pêcher avec des méthodes compliquées; la simplicité reste la méthode qui marche le mieux !

Je n'ai pas fini de traquer les belles dans cette partie de rivière (jusque fin juillet), pour atteindre le top, et qui sait, peutêtre attraper une belle koï !

                                                         Petite vidéo suite à cet article !

 

                             

                                                                                                    Dadou

                                                                                              

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 13 commentaires
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Du rêve à la réalité, il n'y a qu'un pas !

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Article de Dadou publié le 11 Juillet 2009 à 01:28 dans le blog évolution-carpe Mag
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Mardi 30 juin 2009

Je suis sur l'ordi quand mon portable sonne; c'est Pascal (un ami de longue date) qui veut des nouvelles depuis la dernière pêche de nuit que nous avons faite ensemble, au grand étang Sainte-Anne. Il me demande de ne pas l'oublier quand je me rendrai en session; il n'a pas à s'inquièter : j'ai une idée derrière la tête ! Mais je dois encore réfléchir pour aborder la chose. Comme le capot tourne autour de lui depuis un bon moment, je lui donne rendez-vous à la fraîche pour une partie de pêche à Sainte-Anne, au petit étang "Job", et aussi pour discuter sur le choix d'un poste en étang et en rivière.

Mercredi 1er juillet 2009

Vers 6h,Je me rendsà l'étang "Job", où Pascal est déjà en place. Après les salutations d'usage, je lui demande s'il touche quelque chose; il n'a rien. Je jette un coup d'oeil autour de l'étang; nous ne somme pas les seuls en place; face à nous, une voiture est garée (certainement) depuis la veille (2 carpistes en sortent en titubant de courbattures). Aucun doute : il y a eu pêche de nuit !

Sur notre poste aussi, il y a eu du monde car Pascal trouve 4 piques plantées en bordure. Nous découvrons également 3 petits scions de quiver et un dégorgeoir en laiton; ils ont dù être surpris par quelques chose, pour partir aussi vite ! Dans cette situation, je me dis que la pêche risque d'être plus difficile; on ne sait pas si les gars pêchaient la carpe ou autre chose !

Je monte le rod-pod et place les montages à la niche-boule, et discute des stratégies d'amorçage pour une session la semaine prochaine, sur l'étang "Brondeau" où, cette année, je n'ai pêché que 3 jours (j'ai obtenu un maigre résultat, avec  la prise d'une carpe commune de 11,5 kg et une de 3 kg).

Là, j'ai envie de faire 2 postes différents: un dans l'étang "Brondeau", et un autre en rivière; l'un sera la cerise sur le gâteau, et l'autre mon sauve-bredouille. Nous démarrons par le plus facile : faire une petite session d'une semaine en étang, en procédant par un ALT avant d'y tremper le fil (pour bien accoutumer les poissons, sur un secteur choisi). Une fois le poste trouvé, il ne reste qu'à appliquer la méthode ! En ce qui concerne la rivière, il faudra trouver un poste sûr ! Vers 10h30, nous décidons de plier bagages pour aller repèrer un secteur de rivière (découvert sur la vue satellite, avec quelques renseignements).  

 

 

 

10h45 : c'est le choc; je suis sur le cul quand je vois la largeur de la rivière natale, à cet endroit. Comme dit Pascal : "ça fait 30 ans que je pêche dans la merde !" Rien que regarder les lieux (à 7 km de chez nous) nous fait sentir la carpe à plein nez !

 Mais nous avons beau trouver l'endroit joli, il reste un problème de place ! Sur la berge, il y a déjà pas mal de postes où l'herbe est bien tassée; donc régulièrement pêchés. Pour Pascal : peu importe; mais pour moi : ce n'est pas bon !

 

 

 

Je jette un coup d'oeil sur les postes alentour : c'est pareil; pourtant, l'envie d'y tremper nos ligne nous titille, mais je n'ai pas envie d'amorcer pour les gens du coin !

 

 

 

 

Ici, tout est réuni pour faire de la carpe : belles bandes larges de nénuphars ici et là, et largeur de rivière au courant faible et profond (vérifié en soudant un poste pour un essai demain matin, à la fraîche).

 

Le rendez-vous est donné pour un 1er essai sur cette portion de rivière.

 

 

Jeudi 2 juillet 2009

Vers 5h10, Pascal vient me chercher et nous chargons le véhicule; direction : la rivière, avec plein d'espoir. Quelques minutes plus tard, nous sommes sur le poste, où il n'y a heureusement personne. Il ne faut pas longtemps pour nous installer. 20 minutes après notre arrivée, tout est en place (montages et amorçage en bordure). L'attente peut commencer, et nous nous adonnons à la friture (apparament très nombreuses). Une grosse brème est prise ; pourtant, il y en a, mais au début, puis plus rien: c'est la rivière !

Vers 8h, Pascal me fait remarquer qu'il vient de voir le scion plier sans faire de bip; un poisson est sur le coup, mais il n'est pas parti avec appât "arôme poisson" : c'est bizarre (je peux vous dire que ça pue) ! Peu de temps après: démarrage en trombe ! Pascal, heureux, se jette sur la canne, puis ferre.

Je vois sa canne plier sérieusement, et lui demande s'il sent que c'est du lourd. Il répond que ce démarrage est bizarre pour une carpe ! Plus loin, le poisson monte en surface, mais je ne le distingue pas correctement. Il me semble qu'il s'agit encore d'un Amour blanc, mais la défense me rend sceptique, et je reste sur ma 1ère impression. Le poisson tient le fond et arrive très vite devant nos cannes, puis juste en bordure, face à nous; parfait !

 

                                      

                                                             Bravo Pascal !

Quelle n'est pas notre surprise de voir un autre silure, du même gabarit que le mien sur un autre poste de rivière ! Décidément, il y en a de plus en plus ! 1er silure pour l'ami Pascal qui est très content; ce qui est normal. Petite photo-souvenir, et l'affaire est dans le sac.

C'est la seule prise de cette matinée, car (comme d'hab) une fois que le soleil donne, les poissons ne mangent plus ! Vers 10h30 : nous décidons de plier bagages, et de regarder s'il y a d'autres poste comme celui-ci dans le secteur. Nous trouvons une petite reculée avec autant de nénuphars et d'activité, et quelques carpes en maraude. Pascal décide de venir attaquer ce secteur ce week-end; moi, je ne peux pas. Il sera donc seul sur ce poste.

Beaucoup de postes de choix à prospecter, mais il me manque du temps pour faire vraiment mon choix et trouver le bon secteur, pour faire la différence : celle qui nous fait rêver .... et il n'y a qu'un pas !

 

                                                                    Petite vidéo qui accompagne cet article !

 

                                          

 

                                                                          Dadou                                        " Evolution.carpe.54"

 

Thème: Destinations et lieux de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 13 commentaires
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Mes carpes sont-elles devenues fantômes ?

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Article de Dadou publié le 8 Juillet 2009 à 12:04 dans le blog évolution-carpe Mag
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Samedi 27 juin :

Je vais passer une nuit sur l'un des 3 étangs sainte-anne (rare, mais à ne pas louper); notre satanée fédé a organisé les 24 h du poisson-chat dans le grand étang Thiriet (22 har) le jour prévu d'une pêche de nuit (donc décalée à cet endroit). Peu de carpistes étaient au courant, et moi je l'ignorais; ce n'est qu'en allant voir ceux qui sont en place que je constate le problème. Peu importe; une petite nuit autorisée avant d'aller en faire une en rivière : pas de problème !

Je me rends donc aux étangs où je suis surpris de voir peu de monde autour 3 ; parfait ! Je rencontre un carpiste que je connais de vue et lui demande s'il y a bien une nuit au bord des étangs ; Après confirmation, c'est donc décidé pour une nuit ici ! Je téléphone à mon entourage pour demander si ça tente quelqu'un; seul Pascal répond présent à l'appel. Nous serons donc 2 carpistes en action sur une partie de l'étang, et seulement 5 autour du grand étang; peu mais le choix des places reste abordable.

vers 19h, je me rends sur un poste côté rivière avec ma femme qui me dépose avec tout le bordel. Un coup d'oeil sur celle-ci me fait remarquer que le niveau n'est pas haut, mais couleur chocolat; ce qui est normal à la suite d'orages dans les Vosges (la Meurthe en ressent les effets). Pour le moment : aucun regret pour la rivière.

20h : après le départ de ma femme, tout est en place : rod-pod et montages sur le coup amorcé, à environ 30-40 m du bord, et tous les montages sont eschés de billes pèche Melba. 21h : arrivée de Pascal avec son fils. 21h30 : Tout le monde est en place, et la nuit arrive doucement.

1ère remarque surprenante; aucune activité de carpes visible; la nuit s'annonce difficile et calme ! Ce qui est le cas car aux petites lueurs du matin frais, le résultat se ressent sur presque tous les carpistes présents : rien cette nuit ! Pour moi, ce n'est pas grave car je ne suis plus à un poisson près, cette année; et cela m'a permis de passer une nouvelle nuit à la belle étoile !

Il est environt 9h quand je relève les lignes, pour savoir si elles pêchent encore ou si les nombreux poissons-chats ont volé mes appâts. Seule une canne ne pêchait pas : la bouillette a disparu ! Pour les quelques heures qui restent, je décide de placer les montages à moins de 15 m du bord, avec seulement un amorçage à base de pellet.

9h31 : bingo; un départ et 1er poisson; un pin's . Celui qui me filme est étonné que je n'avais rien attrapé (je connais cet étang comme ma poche); l'honneur est sauf ! Pascal est de nouveau capot. Nous repartons vers midi; il est très déçu de ne rien avoir touché (même pas un bip pour remonter le moral), mais c'est le jeu ! De retour à la maison, une bonne douche, un café, et après une petite sieste réparatrice, me voilà reparti pour une nouvelle nuit, en rivière; en espèrant que les poissons seront plus coopératifs que ceux de l'étang !

J'ai envie de faire une nuit en solo sur le secteur du grand virage, où je pense sortir autre chose qu'un Amour blanc ! Vers 18h, ma femme me dépose à moins de 300 m du poste; purée, avec ce temps très chaud, je vais paner en arrivant sur le secteur avec tout le bordel sur le dos ! La motivation me donne des forces, et je me vois déjà en train de vous présenter une belle de ma rivière !

Mais elle prend un sale coup quand je constate une grosse galère sur la rive d'en face, à l'endroit où, un matin, j'avais vu un Espace avec un couple que j'avais pris pour des amoureux. En fait, c'étaient des bûcherons déguisés, car des arbres et arbustes ont été coupés par des gorets; et le poste que je convoitais est maintenant à vue de tout le monde. Je ne sais plus quoi faire ! Si je reste ici, la nuit, il y a de fortes chances que je rencontre quelqu'un ; et merde ! Horreur ! Où vais-je me poster, puisque c'est mort pour le virage ?

Mon portable sonne; Tof, le beau-frère, n'est pas loin pour venir me saluer. Quelle chance : il va m'aider pour transporter quelques affaires (pour soulager mon dos) sur un poste que je finirai bien par trouver ! Effectivement, la petite famille est au complet, et chacun m'aide; bien sûr, j'ai gardé le plus lourd ! Après 200 m de marche sous le soleil de plomb, je finis par trouver un petit poste parfait pour la nuit; où la profondeur varie de 1 à 2 m par endroits. Un secteur à petites eaux; reste à voir si les carpes s'en approchent une fois la nuit tombée !

Petit regard à la surface de l'eau, avant de m'installer pour de bon. Quelques gobages de petits blancs m'indiquent que les poissons vont entrer en activité; parfait ! Je commence donc mon installation, et une fois cannes et montages en place le long de la rive d'en face, je peux enfin me reposer !

Tof a pris son lancer lèger pour tenter d'attraper un carnassier. Je papote un peu avec ma soeur, quand j'enresgistre ma 1ère touche; il doit encore s'agir d'un chevaine (mais la touche ne suis pas) ! Il est 19h30 quand toute la petite famille repart. Je me retrouve seul et je décide de faire une petite vidéo de présentation du lieu de pêche, avant le coucher du soleil.

                                       

 

Soudain, sur l'écran LCI du numérique, j'aperçois une tache orange/rouge clair qui vient vers moi. Un coup d'oeil rapide avec mes yeux de buse, pour constater avec surprise qu'il s'agit d'une petite carpe Koï ; parfait on ne me prendra pas pour un menteur (j'en ai une sainte horreur, ainsi que des vantars. Je ne vois pas l'intérêt de gonffler sur notre passion) ! Je me rapproche des cannes pour mieux la voir, mais elle est rusée, la belle ! Une fois qu'elle est passée sous les cannes, elle disparaît hors de la vue d'un gobe-mouches comme moi.

20h50 : je décide de rapprocher les montages au centre de la rivière, et amorce la zone à base de graines (blè, maïs, chènevis) et pellets, ainsi que quelques billes diverses. 21h : il y a beaucoup d'activité sur le coup, est pratiquement sur toute la rivière d'ailleurs. Reste si cela durera toute la nuit ! 22h : le soleil à disparu derrière une petite colline; les carpes sont là et trahissent leur présence par de beaux sauts caractèristiques. Mais vont-t-elles décider de goûter mes appâts?

La nuit arrive à petits pas. Il y a maintenant une très forte activité, et les scions des cannes n'arrêtent pas de danser la gigue; l'espoir de faire un poisson est plus fort que jamais ! Le calme régne en maître; seuls le clapotis de l'eau et le bruit des moustiques qui tapent sur la toile du parapluie-tente se font entendre ! Mes yeux sont rivés sur la surface de l'eau. Dans la pénombre, je distingue une canne qui passe discrètement sous les arbustes, sur la rive d'en face; 4 petits la suivent doucement et j'ai l'impression qu'ils glissent sur l'eau. Quelques bips m'obligent à me relever du bedchair pour diminuer le son des détecteurs (pour plus de sécurité, car le bruit résonne plus, de nuit)!

23 h : le 1er quartier de lune (ma lampe de chevet) éclaire à peine le poste, et mes yeux se sont adaptés à la petite luminosité; je peux distinguer ce qui se passe autour de moi, et la moindre fixation sur un truc qui me semble louche me donne l'inpression d'être en mouvement. Une légère brume m'entour et je peux sentir l'humidité du sol; c'est pour moi un instant magique !

1h environ : j'entends des voix de l'autre côté de la rive; on marche dans le petit sous-bois ! Je pense à des bracos qui m'auraient repèrés, mais l'un d'eux lance à l'autre : "ce n'est rien; simplement un carpiste" ! Une fois les 2 gobe-mouches plus loin, je retire les lignes (on ne sait jamais; avec ce genre de pèlerins); tant pis, j'en profite pour faire une petite sièste.

4h30 : le jour arrive doucement et je replace les montages; je n'ai pas pu fermer l'oeil, car il y avait beaucoup de sauts et une activité très forte sur le poste. J'ai vu des carpes en activité sur le poste de droite (dont une belle mémére qui m'a montré sa superbe caudale). Je change d'endroit dans la foulée.

 

 

10h sonne; je m'était assoupi. Le soleil me chauffe la tronche et me fait ouvrir les yeux; un regard sur les lignes qui n'ont pas bougé d'un pouce. Normal ; car une fois que le soleil donne sur une bonne partie de la rivière, les poissons semblent migrer et deviennent des carpes fantômes.

Il me reste seulement 2 heures de pêche et cela sent de nouveau un beau capot; je n'ai pourtant pas rêvé : elles étaient bien là ! Ce n'est pas grave; j'ai pu observer certains paramètres et si les exploite, ça me donnera des résultats, à un moment ou à un autre.

 

 

 

Je reste blindé et continue sur ma lancée : à la conquête des carpes-fantômes de ce secteur ! Une nouvelle fois capot; mais je n'ai pas dit mon dernier mot !

                                        

                                             Voici la petite vidéo qui va avec cette article ! 

                             

                                    Prochaine article : rêve ou réalité, il n'y a qu'un pas à faire !

                                                                                                                   Dadou

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