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Articles de pêche de la carpe associés au tag dadou

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Un de mes petits moments de solitude !

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Article de Dadou publié le 13 Août 2009 à 00:38 dans le blog évolution-carpe Mag
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A la veille du départ pour la Saône-et-Loire, j'ai envie de parler de mes inpressions hors sujet ; peut-être que certains carpistes, dans le même cas que le mien, comprendront ce que je ressens.

Jai toujours été pêcheur dans l'âme, et dans l'écrit. Pourtant, je n'ai jamais aimé l'école; quand mes camarades restaient assis à écouter l'instituteur parler d'un certain Vercingétorix ... ça servira plus tard à trouver du travail ? Cela m'a souvent fait défaut quand moi, le petit baveux haut comme 3 pommes, donnais mon avis sur le sujet.

Il en était de même avec les filles; ça ne me disait rien de roucouler; mais je clamais haut et fort : "qu'elle était belle ma carpe" ! Ca a duré avant que je me rende-compte que ça ne ferait pas de moi un homme. Plus tard, les filles ont eu raison du pêcheur; peu à peu, je m'éloignais de ce qui avait bercé toute ma jeunesse :

L'eau, l'air autour d'une rivière un matin brumeux, le calme d'un étang qu'un seul saut hante et lui donne vie, l'odeur de l'amorce et la conviction d'avoir trouvé celle qui prendra plus de poissons, les aléas des saisons.

 

  

 

 

 

 Un hiver froid : solitude et calme; saison que j'adore pour le self-contrôle et pour prouver que l'homme a une place dans ce monde qui dort sans luxe.                                                          

 

 

 

 

 

    

 

 

 

Le printemps avec les 1ers rayons de soleil, la vie qui réapparaît, les multiples odeurs et la fringale des poissons qui peuvent nous donner des surprises.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 L'été est la saison que j'aime le moins car la plus difficile; l'air est chaud et électrique, l'eau de même, les poissons sont souvent difficiles et supportent mal la chaleur (comme moi, qui, tout comme eux y suis habitué).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'automne est la saison-reine avec ses couleurs chaudes et les matins brumeux partout.

 

 

 

 

 

 

 

Je suis un homme qui ne vie que pour la pêche; est-ce un mal ? Je ne pense pas ; c'est sûr : la flotte m'attire comme un aiment ; c'est devenu une drogue, un besoin ! Le jour viendra de ne plus pouvoir faire ce que je fais actuellement, de ressentir ce que je ressens. Je crois qu'à ce moment-là, je ne serai plus rien !

Si des femmes de pêcheurs lisent ça, elles diront que je suis malade, que je n'ai pas de vie de famille. Je préfère passer ma vie au bord de l'eau plutôt qu'avec elle ! dans un sens, elles auront raison, mais il faut savoir que, sans être macho, je pars du principe que nous n'avons qu'une vie, qu'une chance.

Et si votre homme est encore avec vous, c'est que vous l'avez voulu avec ce défaut (une passion pour certains) ! Il faut essayer de se mettre à sa place et vivre ce qu'il ressent quand, une nuit, le rêve devient mystère; la prise d'un poisson tant attendu et la douceur de son comportement envers lui. il pourrait vous surprendre !

Mais attention tout de même, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier car des brebis galeuses peuvent profiter de cette situation pour d'autres prises qu'un cyprin !

Voici ce que j'avais envie d'écrire avant le départ pour rencontrer des carpistes que j'estime, que je respecte et qui sont bien plus qualifiés !

Partage, convivialité, repect des autres, envie de découvrir, d'apprendre encore passent avant le poisson; comme quoi un malade (comme moi) est quelquefois humain !

Bien sûr, j'aime aussi ma famille, mais le partage n'est pas équitable ! je vous laisse méditer . Dadou

 

                                               Dadou

 

                                                                                                      Dadou

Thème: Ethique et comportements | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 10 commentaires
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Résultat : Session du 25 au 26 juillet 2009

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Article de Dadou publié le 1 Août 2009 à 17:15 dans le blog évolution-carpe Mag
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Nous sommes samedi; il est 3h40 à la pendule et je ne trouve pas le sommeil; pourquoi ? Je cogite sur la façon de procèder sur le secteur de pêche, car les temps sont difficiles sur la prise de carpes un peu partout (en étang, où les prises sont aléatoires (ou coup de chance); en canal où il y en a peu en journée (bon endroit au bon moment); et en rivière, où seuls les silures font la une des journaux locaux !

Donc pas térrible; pourtant, il y a de quoi faire, mais les années se suivent et ne se ressemblent pas ! La rivière est spèciale; moi qui la connais depuis tout petit la trouve toujours aussi attirante, mystérieuse et sauvage malgré tous les changements de ces dernières années.

L'avantage de la rivière ou d'un grand fleuve (pour ceux qui ont la chance d'être à proximité) est qu'on ne sait jamais sur quoi on peut tomber, contrairement à un étang où on a vite fait de faire le tour ! C'est dans moins de 2 heures que je dois me rendre sur un poste (où j'ai amorcé hier après-midi, avant d'aller au taf), en compagnie de Tof (le beauf).

Un bon amorçage à base de diverses graines (comme d'hab) : maïs, blé, chènevis, pellets, et noix tigrées, sur 2 postes différents : un pour aujourd'hui, et un autre pour préparer un secteur avec un ALT, dans le but de conditionner les poissons sur une zone, pour qu'ils y restent.

Mais , en ce moment, rien n'est sûr : depuis le début de la semaine, Meurthe é Vezouze (les 2 rivières) jouent au yoyo; un jour, l'eau monte, un autre, elle est chocolat, un autre encore, tout va bien ; etc. Quel temps de merde; mais il faut faire avec; c'est le but du jeu, car un carpiste doit s'adapter à chaque situation !

A 5 h, le portable (qui me sert aussi de réveil) sonne; même éveillé, que le temps passe vite ! Je prépare le matos sans rien oublier. Ma femme se lève aussi et se prépare pour aller au travail (c'est moche, surtout un samedi). A 5h20, elle m'aide à descendre tout le bordel dans la cour, et s'en va . C'est là que je me rends compte qu'il en faut du matos pour seulement 2 jours en pleine nature !

Peu de temps après, Tof arrive; c'est pire pour lui : la voiture, mis en breack, est déjà pleine à craquer ! Une fois que le bordel est tassé dedans, c'est parti pour une petite session en rivière, dans mon petit paradis, en espèrent faire une belle et en évitant que les moustachus démontent les hameçons !

Il faut moins de 10 minutes pour arriver à destination, mais ensuite reste à faire le plus dur : transporter le matos à environ 100 m de là ! Je sais que c'est peu, mais il faut tout de même 4 voyages pour tout prendre, soient 8 allers-retours ! Ensuite, un coup d'oeil sur ce secteur où je vais pêcher la nuit, pour la 1ère fois (les pêches en journée ont été effectuées ici) : peu d'activité de gros poissons pour le moment; seuls les petits blancs sont actifs !

Nous montons les rods-pods; Tof à droite et moi à gauche comme d'hab. Pour débuter cette session, j'esche les lignes avec des billes fruitées; pour ne pas changer : les fameuses pèche Melba pour 2 des montages, et arôme cerise sur 1 . Tof décide de placer 2 carnées et une seule fruitée.

Une fois les montage placés sur la zone amorcée la veille (par mes soins), nous pouvons enfin savourer le calme et la tranquillité du lieu assis sur nos sièges. Mais le calme est un grand mot car, peu de temps après, j'enregistre une belle touche où l'écureuil joue au yoyo. Je pose la main sur la canne et attends le bon moment pour ferrer. Sur une lègère descente de l'écureuil, je prends contact avec un poisson à la force nulle et lente. Je dis à Tof que c'est une brème; effectivement, c'est une belle de 2 kg en bordure que je décroche directement avant qu'elle reparte d'où elle vient. Elle ne reçoit pas de bizou de ma part (vous comprenez pourquoi) ! Si les brèmes sont là, les carpes ne sont généralement pas loin (enfin, j'espère) !

Le soleil joue à cache-cache et un vent à décorner un boeuf souffle. Tof passe le temps à attraper la friture, à quelques mètres du poste. La journée reste calme dans l'ensemble; quelques belles touches de brèmes. Galère; la soirée est bien entamée et je compte sur la nuit pour sortir une belle qui me donnera du fil à retordre.

Le vent tombe et la surface de l'eau est lisse comme un miroir où seuls quelques petits blancs et chasses de perches et brochets sont visible. Mais où sont les carpes ? Les attaques de moustiques nous signalent qu'il faut monter les biwis et placer le matos dedans (la fraîcheur et l'humidité du sol équivallent à une bonne pluie). La nuit est bien installé et il y a peu de touches pour le moment.

Le doute s'installe dans ma tête et je sens que c'est mal barré, une fois de plus. Tof commence à être fatigué, et je sens que c'est pareil pour moi. je suis trop crevé pour laisser les lignes à l'eau cette nuit, au risque de ne rien entendre; dommage, je loupe peut-être quelque chose ! Minuit et des poussières : malgré la fatigue, je suis réveillé par un bruit de souffle sur le biwi, puis sens quelque chose qui me pousse doucement.

Je rêve ou je suis éveillé ? Je ne rêve pas : il y a quelque chose à l'extérieur ! Je me lève doucement, prends la barre de fer (qui me protège des gobe-mouches qui cherchent du matos facile); quelle surprise de me retrouver nez à nez avec une vache, encore plus surprise de me voir. Je ne vous raconte pas le départ en trompe; je croyais que les vaches dormaient pendant la nuit ! Je retourne dans mon biwi un peu plus tranquille (c'est un grand mot, car Tof coupe des stères de bois en dormant)

5h un héron cendré me sert de réveil-matin. Je décide de relancer les lignes (difficile avec la brume dense); je ne vois rien et lance un peu au pif avant de retourner à l'abri.

 

                                                 

 

A peine les chaussures sont-elles enlevées que j'enregistre une touche retour; je vais devant la canne et regarde l'écureuil monter et descendre. Je pense encore à une brème, ferre; la canne plie puis plus rien. Je ramène doucement un poisson qui ne se débat pas ! Aussitôt, une autre canne entre en action; je pose celle que tient sur le sol et ferre la 2ème qui semble aussi être une brème. Je décroche la brème, puis reprends la 1ère canne pour décrocher le satané poisson qui s'est invité à la table des carpes. Tout ce remue-ménage a réveillé Tof, le bucheron.

Un énorme Amour blanc (le seul poisson que je voulais éviter) arrive furax devant moi; je demande à Tof, qui a encore les yeux collés, de me donner l'épuisette. Il arrive tant bien que mal en claquettes; quelle force, ce poisson ! Il y en a combien dans cette rivière, et d'où viennent-ils ? Il fait le poids respectable de 14 kg; mon nouveau record !

                                               

 

Je relache ma prise à laquelle je suis abonné; je n'en veux plus ! Aucun combat; c'est trop nul ! Nous replaçons les montages sur le coup, qui n'est décidément pas productif aujourd'hui.

 

                                               

 

C'est la seul prise de cette session. Nous repartons sous un soleil de plomb (comme d'hab). Je suis du genre coriace et continuerai à prospecter ce secteur jusqu'au bout et jusqu'à mon entière satisfaction. Quant à Tof, il est dégoûté de ne rien faire; à chaque sortie, c'est capot. 10 sorties pour lui : 10 capots; dur dur ! Mais c'est la carpe !

 

                                                            Petite vidéo qui accompagne l'article !

                                 

 

 

                                                          Affaire à suivre !                                  Dadou

Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 5 commentaires
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La pêche à l'ancienne; juste pour le plaisir !

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Article de Dadou publié le 30 Juillet 2009 à 00:40 dans le blog évolution-carpe Mag
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                                          La pêche à l'ancienne; qui n'a pas commencé comme ça ?

 

Eh oui, quel pêcheur devenu carpiste n'a pas commencé comme ça ? Attention, je ne parle pas de la méthode archaïque où il fallait accrocher un cube de pomme de terre sur un gros trident, mais de celle où il fallait jouer de finesse et de stratagênes pour piquer une carpe qui finissait, souvent et malheureusement au four; quelle horeur ! Horreur !

Depuis quelque temps, j'ai l'idée d'une petite session basée sur ce genre de pêche en no-kill bien sûr, mais il fallait trouver la meilleure période pour la mettre en pratique. Comme je ne fais jamais rien au hazard, j'ai envie de la rester seul avant d'inviter quelques carpistes de connaissance pour une session courte et amusante qu'est la pêche de Dame carpe au flotteur, façon Dadou !

1ère chose : trouver l'endroit ! Pas besoin de chercher loin, puisqu'il y a les 3 étangs de Sainte-Anne près de chez moi, où je décide de me rendre avec ma fille Apolline (qui me filmera). Chaque fois que ma petite famille me voit partir ainsi décidé, je suis sûr de faire quelque chose ! Et quand j'ai une idée derrière la tête, je ne l'ai pas ailleurs !

Reste maintenant à choisir l'étang où procéder :

- Dans le grand, Sous Sainte-Anne, il y a beaucoup trop d'herbiers et prendre une carpe dedans n'est pas bon pour sa santé (peu se font prendre actuellement) ! Les principales raisons : sur-abondance de nourriture naturelle et chaleur.

- Le plus petit (l'étang Brondeau) : depuis qu'ils ont coupé les grands arbres autour, peu de tenue et plus une once d'ombre, donc difficile mais possible de faire du poisson .

- Reste l'étang "Job", où les poissons ont tendance à être plus actifs en soirée. Mon choix est fait; ce sera le dernier, s'il n'y a pas foule !

Le matos à prendre, reste simple et limité; dans cette pêche, il n'est pas rare de changer de place si rien ne se passe, ou sion aperçoit quelque chose d'intéressant ailleurs.

Pour commencer, il faut une bonne canne; pas une merde rigide qui risque au ferrage de trop brider le poisson (ce n'est pas le but). J'ai monté une ligne sur une ancienne canne à carpes "D.A.M" de 3,6m, 2 LBS, très souple (je m'en sers souvent comme canne d'essait); Un bon moulinet (rapport qualité/prix, mais peut-être pas à long terme) garni en 35/100; un flotteur à brochet de bonne portance (15 g), une olivette de même poids, un émerillon pour éviter de vriller l'ensemble corps de ligne et bas de ligne en tresse légère, hameçon/cheveux, pour y installer une bille ou un autre appât (montage simple) !

                                           

 

Et comme nous allons tenter d'attraper des carpes, il faut rester dans le même état d'esprit carpiste; à savoir l'épuisette à carpes, et le tapis de réception. En ce qui concerne les appâts, la aussi, no problèmo; quelques billes, une boîte de maïs doux et quelques pellets. Pour passer le temps et pour occuper Apo, je prends la petite canne au coup pour éventuellement pêcher les chats qui sont très nombreux ici. Et c'est parti !

Il est environ 18 h quand nous nous rendons à l'étang, où il y a beaucoup de pêcheurs et de campeurs. Peu importe; ceux qui me connaissent peuvent penser que je vais pêcher au brochet. Il faut trouver une place tranquille pour mettre notre pratique en oeuvre; je choisi de me placer en bout d'étang après avoir remarqué un mouvement de caudale.

Je ne suis pas le seul; les petits vieux aussi (quelques-uns sont carpistes à temps perdu); ils monopolisent les lieux une grande partie de l'année : "t'as 1 touche ... put... je l'ai même pas entendue ... attends, faut que j'me léve encore pour ça !" Je vous passe les détails de la suite.

Je m'installe et regarde les lieux pour ne pas amorcer pour rien. Il y a une très forte activité en bordure près d'une petite souche; à mon avis, les écrevisses de ce secteur passent un mauvais moment ! D'entrée, je calme le jeu et lance quelques pellets sur le secteur (devant le regard des vieux griffons qui se demande ce que je fais); une poignée de maïs doux complète cet amorçage de bordure.

Je prépare le montage que j'esche d'une bille pèche Melba, et lance juste où j'ai amorcé. Je pose la canne sur une pique, tends lègérement le fil et observe ce qui ce passe, dans un 1er temps. Beaucoup d'activité, mais reste à voir s'il s'agit de carpes, car les chats ont encore l'air en forme. Pour passer le temps, je monte la petite canne au coup et amorce en bordure avec un peu de maïs doux (qui sert aussi d'esche).

A peine la ligne dans l'eau et un chat me pique la main; ça commence bien ! Les vieux griffons plient bagages; normal : c'est l'heure de la soupe et du journal télévisé; tant mieux, il y aura moins de remue-ménage dans le coin ! Peu de temps après, mon flotteur se met à sursauter et le mouvement indique qu'un poisson tape dans le fil; il y a longtemps que je n'ai pas pêché comme ça !

De vieux souvenirs remontent en surface, au même titre que les bulles qui crèvent celle-ci et me donnent un bon coup d'adrénaline quand le scion de la canne plie d'un seul coup. Super; je prends la canne en main et contact avec un poisson que je ferre doucement pour éviter qu'il démarre comme une fusée et fasse fuir ceux encore présents sur le coup. Il part lentement hors du coup et fait une accèlération le long de la berge de droite. Je croise les doigts pour qu'il ne se plante pas dans un herbier et j'arrive (avec doigté) à éviter cette galère, et le travaille devant nous.

Une petite commune me fait honneur et je suis heureux; pour ma 1ère sortie avec cette technique (qui date). Petite photo, vidéo de la remise à l'eau et tout le monde est content ! C'est la seule prise de cette petite soirée, car un groupe de cas-soc qui pêche toujours en fin de journée pour éviter les contrôles (très rares ici) monopolise la partie droite de l'étang; galère !

Je suis satisfait de la 1ère présentation de cette technique que tout le monde connaît (essayer pour voir), mais qu'ils ont mis de côté pour celle qu'on pratique tous aujourd'hui. La meilleure est celle effectuée en rivière, et il n'est pas rare d'avoir de belle surprises; ce que je ne manquerai pas de faire pendant les vacances d'Août !

                                                 

                                               Voici la petite vidéo qui suit l'article comme d'hab !

                               

 

                                    

                                                          Affaire à suivre !                         Dadou

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 6 commentaires
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L'Amour vache d'un week-end pourri

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Article de Dadou publié le 28 Juillet 2009 à 23:00 dans le blog évolution-carpe Mag
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                                                            Pêche de nuit à l'étang Maginal

 Vendredi, 5 Juin 2009

Enfin, nous y voilà : je vais enfin passer une nuit à la belle étoile ! Pour ceux qui connaissent l'ambiance des nuits où le calme règne, où le moindre son s'entend à des kilomètres, où l'imagination de l'homme est à son plein. Une fois qu'on a goûté à la vie nocturne, ça devient un besoin (pour moi qui aime être au calme), et ce genre de situation est une bonne thérapie.

Depuis quelques jours, ils annoncent de la flotte pour ce samedi. Je crois Météo France comme les pêcheurs de comptoir qui parlent de leurs prises ! Malgré tout, je doute, mais reste sur ma position et décide de partir ce soir; mon matos est prêt aussi. Mais un doute de dernière minute surgit de ma cervelle d'hamster, sur l'autorisation de poser nos biwys le vendredi soir pour ne pêcher qu'en début de matinée, samedi (cela nous permettrait de mieux choisir notre poste, et de comprendre l'étang où Tof et moi devons pêcher pour la 1ère fois) !

Dans la semaine, j'ai pris quelques renseignements auprès des pêcheurs locaux, et ce n'était pas triste (merci de m'avoir dit que Nessie est dans ce plan d'eau; nous n'avons pas besoin d'aller en Ecosse) ! Ma femme téléphone au président (Mr Hass) qui nous signale qu'il est impossible de poser une tente avant samedi matin, sinon il y a procès en cas de contrôle. Pour cette nuit, c'est rapé; dommage ! Mais c'est finalement normal, car des brebis galeuses ne se gêneraient pas pour pêcher avant (et pendant); donc respect !   

Samedi, 6 Juin 2009

Si des personnes ont le même portable que moi (qui ne sonne pas quand il faut; ou la personne au bout du fil a l'impression de parler à un muet), alors jette-le par la fenêtre (je rigole) !

4h20 : le hazard fait que je me cogne la main sur la table de nuit; ce qui me fait ouvrir les yeux. Je jette un regard sur l'heure, les yeux encore collés, et je me mets au bord du lit où j'aperçois qu'il y a eu 3 appels en absence; merde, ça commence (c'était Tof) ! Je repose le portable sur la table de nuit, où il vibre; je réponds et Tof me demande si je suis devant une fenêtre ! Non, mais une fois devant, je tombe : il pleut à seaux ; je rêve ? Quelle merde !

Un long moment passe avant que je lui réponde; d'après lui, ça dure depuis 3h30 du mat. Je prends sur moi et ajoute que j'attends ce moment depuis trop longtemps; cette flotte ne me fera pas reculer ! J'ai déjà connu pire, et je suis un carpiste , après tout ! Rendez-vous pris dans 10 minutes !

C'est sous la flotte que nous nous dirigeons vers Vigneulles (après Damelevières), pour pêcher dans l'étang Maginal (5 ha). En arrivant, quelle surprise de voir déjà des carpistes à l'entrèe de l'étang, de si bonne heure ! Nous nous dirigeons alors sur un poste où je pense pêcher (d'après mes observations). Nous garons la voiture près de la petite barrière qui empêche d'aller plus loin, et il faut marcher environ 50 m; ce que nous faisons sans matos, pour voir s'il est possible d'y aller, avec la flotte !

La visite est de courte durée, car un fil de fer coupe le chemin au niveau des cuisses. Je dis au beau-frère (qui connaît le système, comme moi), qu'il sagit d'un piège ou d'un système d'alerte pour signaler la présence de quelqu'un sur un périmètre défini, sur le secteur.

Effectivement, il y a des biwys en place depuis vendredi soir; ce que certains carpistes du coin me disent et confirment. Merci, Monsieur Hass ! Donc impossible de nous rendre sur le poste prévu; quelle merde: flotte et poste pris ! Il faut trouver un autre poste, à l'arrache ! Seuls quelques-uns sont libres, mais les emplacements sont conçus pour mettre un rod-pod; peu importe : je suis sans pitiè, en ce moment !

J'en trouve un où il y a de la place pour installer les 2 biwys, malgré le terrain mou! Il y a aussi une trouée pour placer un rod-pod, et une place qu'il faut préparer, à côté (je le fais avec le couteau de Rambo, en coupant joncs et roseaux sur 1 m Pour m'y installer). Face à nous : une belle trouée entre 2 îles !

                                                  

En jaune: secteur où j'avais prévu de me mettre avec Tof; les points sont les emplacements où nous aurions placé les lignes pour intercepter les poissons.Le secteur en rouge est notre poste final; les points sont les emplacements des montages qui ont donné moins (points verts: endroits de prises d'Amours blancs).Le rond sur la vue satellite ne sert à rien.

Le jour se lève timidement sous la flotte, et nous décidons de mettre batteries et montages en place; tous eschés de bouillettes arôme fruit (pour Tof, et pêche Melba (pour moi). Pour commencer, je place le 1er montage sur la 1ère petite trouée à gauche de la petite île, où le fond peu important n'est pas très dur. La 2ème est au bord de la grande île, face à nous, où je constate que le fond est très important; le dernier montage est placé sous la trouée de la grande île, à droite, où le fond me semble être une bande sableuse de faible profondeur avec une cassure nette quelques mètres après l'île. Tof fait de même, mais sur son poste de droite.

L'attente commence sous l'abri de fortune du moment: le coffre de la voiture! Il fait vraiment très moche; le ciel reste sombre et je me demande si je ne suis pas fou (ce qui me rassure est que je ne suis pas seul dans ce cas; avec la petite lueur du jour, on constate le nombre de biwys et les carpistes qui sortent de leur abri en s'étirant après une bonne nuit trempée)!Encore merci, Monsieur Hass!

 La matinée se passe tranquillement; seuls quelques petits bips sans suite nous réveillent un peu, mais aucun saut ni aucune activité en surface (sauf celle d'un carpiste, non loin de là, à droite et à quelques mètres de l'entrée, qui balance son bait-roquettes chargé à bloc de graines (ou autres) en bordure de l'île aussi face à lui)!

9h40: enfin, un 1er départ franc comme j'aime, pendant une petite acalmie. En une fraction de secondes, je regarde ma bobine se vider à vive allure, puis prends contact avec le poisson; bizarre: il tire sans résistance! il me semble lourd, mais ne donne pas de défense comme une carpe; de plus, il revient vers nous et, par moments, il me semble ne plus être au bout de la ligne! Le poisson n'oppose vraiment aucune résistance! Une fois près de moi, il se décroche sous les yeux d'un carpiste qui a entendu ce départ de fou (il m'avait souhaité "bonne chance" 20 minutes avant; dommage)!

Voici un départ et je décroche; je ne comprends pas, car le poisson semblait bien piqué! Je relance le montage au même endroit, à l'entrée de la grande île à droite, où le fond semble sableux (un petit détail que je trouve sans importance, pour l'instant: il y a un peu de mousse collée à l'hameçon (mousse typique des bords de ponts). Cette fameuse mousse filamenteuse que les anciens plaçaient à un petit hameçon n°16, en été, pendant les heures chaudes, après l'avoir rincée à l'eau claire pour pêcher gardons et rotengles qui en sont friands.

Mais je doute qu'il s'agisse d'un énorme gardon ou rotengle; à moins qu'il ne s'agisse de Nessie? pour me trouver une excuse, je me dis que les hameçons sont trop petits et ne sont pas efficaces partout! je décide de les changer pour une gamme légèrement au-dessus; et reste avec le même arôme (pêche Melba). Depuis: plus rien, pas une touche pour moi! Seul Tof enregistre une belle touche-retour sans suite! Pour passer le temps et profiter d'une nouvelle acalmie, nous montons les biwys juste en bordure du chemin;bonjour la tranquillité; avec les voitures qui passent pour aller sur les postes (ou simplement pour se rendre sur les autres étangs, à proximité, indiqués privés, bien sûr, mais pas pour nos gueules)!

13h50 : pendant que je me suis isolé (je vous passe les détails), j'entends un bip qui me semble être l'un de mes détecteurs, mais je n'en suis pas sûr et ne peux couper-court à mon occupation. Une fois sur mon poste, je vois Tof avec l'une de mes cannes en main, et lui demande s'il y a quelque chose au bout. C'est parti sur une touche-retour et au ferrage, il ramène quelques chose de lourd, mais assez mou. Le poisson va vers un tas de branches, à gauche, puis se cale dedans. Je dit à Tof que je reprends le contrôle de la situation, car je préfère prendre la bonne décision.

Finalement, le poisson sort seul de ce tas de friches et se trouve maintenant devant moi. Il est très mou; qu'est-ce ? Je décide de le faire monter en surface (ce qu'il fait sans résister), et j'aperçois, avec surprise, un énorme Amour blanc d'une bonne longueur qui tourne sur lui-même. Là, ça craint ! Effectivement, la poisse (au-dessus de ma tête) survient lorsque le poisson se décroche une fois de plus ! J'ai le sourire, mais aussi presque la larme à l'oeil ! 2ème constatation : le poisson avait l'hameçon piqué à ras de la lèvre inférieure !

la journé passe tranquillement sous le doux chant des gouttes de pluie qui tapent sur le toit des biwys, et celui des nombreuses grenouilles autour de l'étang; imaginez l'ambiance, cette nuit ! Avant la tombée de la nuit, nous replaçons une dernière fois les montages, avec un amorçage léger. j'espère toucher autre chose que de la carpe Amour !

2 jeunes viennent nous saluer et nous disent que les carpes entre en activité à partir de 20h30, mais avec le décalage horaire d'un village à l'autre, nous entendons le bal des carpes vers 23h30. Quelques bips sans suite sur mes montages, et un beau départ sans suite lorsque je commence à être bercé par le chant des grenouilles.

Vers 2h du matin : un départ timide, puis un peu plus franc sur une des canne de Tof nous fait sortir sous une pluie fine et froide. Il hésite à ferrer, et prend le temps de se réveiller. Je lui dis de ferrer 2 fois pour ne pas a avoir le même coup que moi en journée. En procédent ainsi, je pense que l'hameçon sera plus ancré dans la lèvre du poisson, si cela s'avèrait être encore un Amour !

Une fois que Tof a ferré, il lui semble que c'est encore ça. Bingo : le poisson arrive sous les feux de nos frontales. Une fois que l'épuisette le touche, il commence sérieusement à s'énerver et déchire du même coup mon épuisette avec force. Jarrive tant bien que mal à le contrôler, et une fois hors de l'eau, c'est pire : impossible de le calmer ! l'hameçon est à peine rentré dans sa lèvre inférieur, avec cette mousse à l'hameçon !

il faut le peser ; ce qui n'est pas facile. Verdict : 12 kg et des broutilles. Je prends mon numérique avec les mains pleines de mucus, mais (comme par hazard) le flach ne fonctionne pas ! Tof me demande de prendre son portable (règlé automatiquement sur le flash), et je prends des photos aussi pourries que les miennes et ce temps de merde !

Le poisson s'énerve et je remarque qu'il perd quelques écailles. Tof est d'accord avec moi : il faut le relâcher tout de suite, car il est très fragile et peut mourrir assez vite à cause du stress! A peine celui-ci dans l'eau qu'il repart à vive allure en nous remerciant par un beau coup de nagoires qui nous trempe la tronche (comme 2 cons), sous les yeux des grenouilles qui chantent en voyant 2 gobe-mouches comme nous repartir dégoûtés de ne rien montrer.

Pour moi, seule ma parole compte, et on va dire que nous avons rêvé cette prise ! Le reste de la nuit est courte, car en face, des carpistes ont décidé de chanter plus fort que les grenouilles en mettant leur sono à fond (digne d'une boîte de nuit) avec de la techno rave (la pire) !

Dimanche, 7 juin 2009

Au lever du jour, le silence revient, mais de notre côté, les pies rôdent et se battent dans les flaques d'eau derrière nous pour chiper les poissons-chats que Tof a chopés lorsqu'il pêchait la friture hier, entre 2 éclaircies. La pluie redouble et nous pousse à rester encore quelques heures dans les biwys. Je suis le seul à m'être levé pour changer mes bouillettes, et relancer les montages qui n'ont même pas été grignotés pas les poissons-chats. Tof a préféré rester au chaud dans son duvet.

La matinée est très calme; pas un bip, pas une écaille, rien de rien ! pourtant, il y en a puisque les énormes bruits de saut traduisent leur présence, mais apparament pas de ce côté; dommage ! C'est une nouvelle fois sous la pluie que nous plions bagage, et une fois la voiture chargée, une belle éclaircie nous chauffe la tronche pour se foutre de notre pomme !

Conclution de cette session un peu pourri :  2 décroches. La raison : nos montages se trouvaient sur une zone de nourriture pour les carpes Amour, mais nos bouillettes ne servaient à rien ; je pense que lorsque l'hameçon était dans un paquet de mousse, il était en même temps absorbé du bout des lèvres. voilà la raison la plus claire que je connaisse, et qui a été vérifiée avec  le double ferrage de Tof sur son Amour de 12 kg ! Dommage aussi pour les photos !

Niveau ambiance autour du plan d'eau : franchement nulle à chier pour la nuit , mais je pense revenir en session de journée pour tenter de vous faire découvrir l'un de ces beaux et violent poissons que sont les carpes Amour blancs (je n'ai pas dit mon dernier mot sur cet étang : un nouveau défi pour moi est d'en sortir une carpe. Il recelle, parait-il, de belles méméres (avec il parait ; on peut aller loin) ! Je croit ce que je vois moi !

Pour le temps, je pense que Monsieur LaMagie a bien fait de rester à la maison; j'aurais dù faire de même !

en ce qui concerne les autres carpistes qui, à mon avis,sont des habitués du coin , ils ont sorti quelques carpes mais rien d'extra, d'aprés ce que j'ai entendu .

J'ai pu découvrir l'Amour vache d'un week-end pourri !

 

                                 

                                                Petite vidéo qui complète cet article !               Dadou

P.S : grand merci à toi LaMagie pour les informations concernant la mise en place de nos vidéos ; super cool !

Dadou

Thème: Pêche de nuit | Département: Meurthe et Moselle (54) Lien permanent | Voir les 22 commentaires
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