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Articles sur la pêche de la carpe par département - Drôme (26)

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Pêche aux pellets

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Article de TomSuncarpe26 publié le 21 Décembre 2012 à 17:00 dans le blog Session 2009 à 2013
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Je vous présente ce nouvel article sur l’utilisation du pellet, afin de séduire nos dames carpes.

Cet appât est utilisé depuis plusieurs années, par un grand nombre de pêcheur à la carpe ou autres spécialités (au coup, pour le silure etc …).

 Je vais faire de mon mieux pour vous présenter mes différentes techniques d’utilisations en plan d’eau et en rivière.

J’ai aujourd’hui cinq à six ans d’expérience dans ce domaine, qui m’a apporté un gros succès depuis que cet appât fait partie de mes bagages, sur une grande majorité de mes sessions de pêche.

 Cette pêche nécessite une grande technique et une bonne connaissance de la dissolution de ces appâts.

 

En plan d’eau :

 

Avant de démarrer une pêche au pellet sur un plan d’eau, il faut impérativement s’assurer que l’on ne trouve pas la présence des poissons chats. Sinon, cet appât est à bannir de votre session, ces bêtes en sont friandes et vous pêcherez vite à la goutte d’eau.

Si aucune présence de cette vermine n’est à déclarer, alors l’arme ultime peut être dégainée.

 J’utilise principalement trois diamètres de pellet : en 7, 15 et 25mm. J’arrive à affronter toutes les circonstances avec ce panel.

 Pellets de 7, 15mm extrudés et 25mm de pêchePellets de 15,25mm extrudés et 25mm de pêche

 

Pêche de bordure :

 

La meilleure exploitation du pellet se fait sur une ligne tendue en bordure, atteignable à la pelle amorçoir ou à la fronde.

J’esche généralement sur le cheveu de cette ligne, un ou deux pellets de bonnes qualités (SCP) en 15mm. La dissolution est fonction de la température de l’eau, plus elle est haute, plus le pellet fond vite (environ 2h en été et 5h en hiver). Pour exploiter au mieux cette dissolution, il faut faire le test sur les premières heures de pêche, afin de déterminer le meilleur temps imparti pour tenir le pellet sur le cheveu.

C’est pour cela que la pêche de bordure est la plus appropriée, car il faut relancer régulièrement la ligne.

En règne général, cela ne pose pas trop de problèmes la journée, mais la nuit c’est une autre paire de manches.

Il y a deux configurations possibles :

-         Soit vous êtes en mode concours ou rendement maximum, donc remonté comme une pendule avec le réveil qui sonne toute la nuit, afin de repositionner la ligne et réamorcer

 

 

Eschage au pellet de 15mm

 

-         Soit en mode pépère entre potes pour dormir la nuit. Dans cette option, j’esche un pellet de 25mm pour garder la ligne en action de pêche toute la nuit, avec le moindre effort.

 

 

Eschage au pellet de 25mm de pêche

 

 

En ce qui concerne l’amorçage autour de cette ligne en bordure, je peux comparer cette technique avec la méthode de pêche au coup. Il faut impérativement garder de l’action sur le fond.

L’amorçage lourd ne sert pas à grand-chose, sachant qu’il n’y aura plus rien au bout de quelques heures. La méthode consiste à amorcer avec du pellet de 7 et 15mm toutes les 2h. Quelques poignés suffisent à rendre le fond de l’eau très attractif en continu.

Le fait de varier le diamètre en 7 et 15mm permet d’obtenir deux dissolutions différentes. Cela génère une continuité olfactive sous la surface de l’eau autour de l’appât piégé.

 Si vous voulez être tranquille la nuit, il faut rajouter du 25mm à l’amorçage.

C’est pour cette raison que je me permets de comparer cette technique à celle utilisé au coup, car la poignée de petit pellet remplace la petite boule de farine.

 

Cela nécessite d’être toujours en action et attentif au temps qui passe. Le réveil est de rigueur !

 

A portée de canne :

 

En ce qui concerne l’eschage du cheveu, je procède de la même manière que la pêche en bordure.

Ce qui diffère est l’amorçage à longue distance, surtout quand on est à fond de canne à plus de 100m, voir 130m et plus.

Le premier moyen d’expulser des petits appâts à longue distance est l’utilisation du bait-rocket ou du Spomb.

Vous pouvez donc faire des petits rappels toutes les 2h, comme avec la pelle ou la fronde en bordure.

 

Remplissage du Spomb Lancer du Spomb

Le second moyen est d’utiliser une canne à bait-rocket muni d’un godet, pour envoyer des boules de pellet sur orbite. Avant de confectionner les boules, il faut préalablement faire fondre du pellet de 4 ou 7mm dans un seau d’eau. Au bout d’environ 30 minutes, cette mixture devient collante, permettant de lier les pellets ensemble. Pour gagner de la solidité avant l’expulsion des boules, il faut les faire sécher au soleil pendant un petit quart d’heure.

 Après cette préparation, vous pouvez procéder à l’opération d’amorçage.

 Dans la première solution, c’est le fait de devoir ramener le bait-rocket ou le Spomb qui est contraignant, mais dans la seconde, cela demande du temps de préparation.

A vous de choisir en fonction de vos moyens !

 

 Hors portée de canne :

 Pour cette option, je vous souhaite bon courage. C’est avec la barque qui faut retendre la ligne régulièrement et de plus, faire des rappels d’amorçage.

Quand j’exploite cette méthode, j’esche ma ligne au pellet de 25mm et amorce aux 15 et 25mm. Cela me permet de gagner du temps entre le réamorçage et la retente des lignes.

En général, je rajoute une petite cerise sur le gâteau au bout de la ligne. J’accroche une chaussette soluble garnie de pellet en 7mm, pour gagner de la réactivité autour de l’appât.

 Dépose en barqueChaussette soluble de pellets en 7mm

Depuis peu, j’ai trouvé une petite ruse pour l’été.

Avec la température de l’eau très élevée, le pellet fond plus rapidement. Avant de retendre les lignes pour la nuit, je recouvre mon pellet de 25mm avec de la pâte d’enrobage. Cela retarde considérablement la dissolution complète du pellet, sans empêcher une grande diffusion.

 

 En rivière :

 Je ne vais pas vous apprendre grand-chose de plus que la pêche en plan d’eau.

Le seul point important qui faut prendre en compte, est le courant.

 En règle générale, je n’utilise pas le pellet en 7mm, qui est beaucoup trop léger. Le courant l’emporterait beaucoup trop loin du spot de pêche attendu.

 Il faut utiliser le courant à bon escient, il n’a pas que des inconvénients.

Je profite de cette force de la nature pour amorcer au pellet de 15 et 25mm, toujours en amont du coup de pêche.

Le pellet va se déposer sur les premiers montages, que j’esche très souvent au pellet de 25mm. Les lignes positionnées sur le bas de l’amorçage vont bénéficier des particules de pellet en cours de dissolution, transportées dans le courant.

Je profite de cette zone de pêche pour l’exploiter à la bouillette. Les plus gros poissons tournent régulièrement autour de l’amorçage au pellet.

 

Commune piégée par un pellet de 25mm Miroir piquée sur un lit de pellets

 

En rivière, j’ai tendance à beaucoup plus amorcer qu’en plan d’eau. Je prends en compte le courant qui émiette plus rapidement les pellets et les poissons blancs (brème, chevesne, barbeaux …) qui sont friands de ces appâts.

Sans oublier notre ennemi principal, le gros moustachu qui se prénomme « silure ».

Il est toujours très compliqué de gérer la bonne dose d’amorçage sans attirer les silures. Une fois qu’ils sont présents sur le coup au pellet, il est difficile de les déloger.

En général, je stoppe l’amorçage quelques heures, pour le reprendre bien plus tard.

 

Autres usages :

 Le pellet peut être utilisé pour de multiples applications.

Je m’en sers très souvent pour garnir mes chaussettes solubles quand je pêche à la bouillette. C’est un très bon complément attractif autour de l’appât.

 J’ai déjà eu l’occasion de le réduire en poudre pour composer mon mix à bouillette. L’apport en protéines est phénoménal, surtout à l’approche de l’hiver.

 

En ce qui concerne la qualité des pellets, j’ai deux catégories.

Le pellet d’amorçage à bas prix, l’extrudé que l’on trouve chez beaucoup de marchands de pêche, provenant très souvent de chez le fabricant breton « Le Gouessant ».

Puis le pellet de pêche, que je trouve chez SCP (Saone Carp Production), confectionné par Patrick SALIERNO. Les pellets ont une forte tenue au cheveu et une diffusion impressionnante. (http://www.saonecarproduction.com/)

 Je ne vais pas plus m’épiloguer sur ce sujet, à chacun de trouver sa méthode gagnante.

J’espère avoir donné des idées à quelques carpistes, à la suite de cette lecture.

 

Bonne pêche à tous !

 

 

 

Thème: Stratégie et tactique de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 3 commentaires
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Enduro Sun Carpe 26 2012

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Article de couzchain publié le 21 Novembre 2012 à 06:17 dans le blog PASSION CARPISTE
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10 ans que l'enduro du Sun carpe 26 existe, jusqu'où vont-ils aller ?

Je leur souhaite bien sûr d'aller le plus loin possible car au fil des années, les différents présidents et organisateurs n'ont eu de cesse d'améliorer cet enduro. J'ai vu l'évolution, un simple enduro avec une dizaine d'équipes bravant le Rhône et ses caprices. On le sentait déjà, et ils le voulaient ainsi, que la convivialité soit le maître mot. Les équipes participantes étaient là pour prendre du bon temps. Fernand a su s'entourer de fidèles compagnons pour faire perdurer ce pèlerinage de Pâques. Il me serait difficile de tous les citer, j'en oublierais surement et je ne le souhaite pas. De fil en aiguille mais avec du travail et la volonté de toujours mieux faire, ils arrivent maintenant à un enduro de 50 équipes, le deuxième de France de par sa participation et aussi dans le trio de tête de par son organisation et sa bonne humeur.

Cette dixième édition, qu'ils ont voulue inoubliable, fût exceptionnelle. Des postes cinq étoiles et des conditions de pêches identiques à une session normale, plus de rings mais une simple limite amont et aval, et de longues distances entre chaque poste. Il y a beaucoup de nouvelles têtes cette année mais toujours les habitués, bien souvent de longues dates. Capot ou pas, certaines équipes reviennent d'années en années, et l'on voit bien là que ce n'est pas le résultat qui compte mais l'ambiance et la sympathie qui règne sur 72h00.

Nous arrivons le matin même et c'est avec joie que nous remettons le challenge Florian Clermont en jeu, et oui nous venons avec cette fois l'étiquette de vainqueur. Pour aborder au mieux cet enduro, nous avons décidé Guillaume et moi d'emmener deux bateaux car difficile de placer huit cannes sur une large zone, de plus si les poissons sont actifs il nous sera plus facile de gérer.

 

Nous tombons sur un poste exceptionnel car au beau milieu d'un bois, nous allons être quatre jours seuls au monde. Nous n'apercevons le poste suivant que lorsqu'ils prennent le bateau. Nous allons être comme des coqs en pâte. Nous embarquons de suite pour nous imprégner du poste, si on peut appeler çà un poste. Pas en négatif, bien sûr, mais en positif. Car on ne va pas savoir où mettre les cannes tellement les choix de spots sont variés. L'amont est un ancien bras du Rhône avec un gros arbre immergé, un chenal et ensuite un plateau très prononcé. Il s'étend devant nous sur une centaine de mètres avec des zones où les profondeurs atteignent péniblement 80 cm avec des touffes d'herbiers brassés par le courant présent. L'aval avec son lit du Rhône à plus de 100 mètres et son courant phénoménal. Le plateau qui revient jusqu'à environ 20 mètres devant nous. Un petit chenal qui s'arrête à nos pieds dans de grosses pierres.

Guillaume tiendra l'amont et l'aval sera mon terrain de jeu, une pêche de bordure commencera de suite malgré la virulence du courant. Ce ne sera pas une pêche fine car il me faudra minimum 140 grammes pour tenir mon montage pêchant.

 

L'arbre immergé aura droit lui aussi à sa bouillette piégée, ainsi que le petit chenal à 15 mètres devant nous.

La plus grosse partie concernera le plateau, cinq hauteurs d'eau différentes seront exploitées dans les premières heures de pêche. Nous apercevons déjà une carpe déguerpissant des herbiers lors de notre arrivée. L'excitation monte un peu plus car nous savons d'hors et déjà que des poissons les visitent, mais se nourrissent-ils ?

Nous apprenons très vite que nos collègues de droite sont sur la partie supérieure de leur poste, ils sont venus au plus près de nous, bien que nous ne les voyons pas. Sont-ils venus se coller à nous délibèrement ? Je décide de suite de couper les carpes qui auraient décidé de sortir du plateau sans nous visiter, l'aval sera amorcé plus que prévu.

Les premiers échos de poissons sortis nous viennent déjà aux oreilles, l'enduro est lancé très tôt cette année, çà nous promet une belle édition.

Un de mes FOX nous tire du level, départ sur ma canne amont, le plateau annonce déjà la couleur. Un gros combat en bateau pour assurer cette première touche et une belle commune rejoindra l'épuisette. Nous sommes déjà dans le classement, le capot est évité.

Nous restons sur notre stratégie cette première nuit car il est encore trop tôt pour tirer un bilan. Les premiers départs vont s'enchaîner rapidement dès le soleil couché. Les brèmes sont rentrées en action, nous doublons de suite les appâts pour ne pas trop souffrir de ces dernières. Bien nous en a pris car maintenant se sont les silures qui prennent le relai, mais où sont les carpes ? Après tout ce remue ménage, les communes arrivent enfin, Guillaume en prendra trois cette nuit. Le plateau ne nous déçoit pas, c'était tout ou rien. Par contre les cannes plus prêtes du bord n'ont pas bougé, les poissons ne sont sans doute pas attirés par ce qui s'y trouve. Le bilan de cette première nuit est déjà fort sympathique car il est rare de faire autant de départ au Rhône.


Le seul petit souci vient de ma batterie qui n'a offert qu'un silure cette nuit, normal dirons certains, mais nous sommes quand même là pour les carpes. Un réajustement des lignes se fera dans la journée, nous reposons très tôt de la nourriture car avec tout ce qui est passé le poste doit être bien triste au niveau appât. La journée sera calme pour nous et nous descendons doucement dans le classement. Beaucoup d'équipes ont pris du poisson dans ces premières 24h00 pour la plus grande joie des organisateurs. La lutte va être féroce avec deux ou trois équipes de notre secteur pour garder le contact avec le haut. La moyenne des poids de certains est très haute et il nous faudra prendre bien plus de poissons qu'eux pour espérer quelque chose au final. En espérant que des équipes ne tiennent pas le rythme pendant 72h00.


La nuit pointe le bout de son nez et de nouveau l'activité est grandissante sur notre zone, brèmes et ensuite silures viennent encore nous rendre visite. Heureusement les carpes suivent presque immédiatement derrière, mais cette fois-ci sur mon secteur. Les poissons nous surprendrons toujours car Guillaume n'a rien changé par rapport à la veille. Nous n'allons pas faire la fine bouche car quatre poissons viendront agrémenter notre folle nuit. Nous sommes toujours sur les objectifs rêvés.

Comme annoncé précédemment des équipes ont lâchés et ce dès la deuxième nuit. D'autres, plus expérimentées, continuent sur leur lancée. La pression monte petit à petit et nous aurons du mal à jouer dans le même scénario si nous ne faisons des départs que la nuit, ce n'est pourtant pas faute d'essayer.

La journée sera plus chahutée car le temps tourne et un fort vent du Nord et des températures plus basses nous font craindre le pire. Il en sera tout autre car nos cannes de bordure prendront leur premier poisson dans l'après-midi. J'ouvrirais le bal au ras des rochers avec deux poissons et guillaume finira ce bonus journalier fort apprécié avec sa canne de l'arbre immergé. On voit bien là que la persévérance paye toujours à un moment ou à un autre. Ces trois poissons nous font un bien fou car nous nous replaçons pour le sprint final, nous sommes remontés à bloc pour les dernières heures. Nous savons maintenant que tout va se jouer cette dernière nuit et que nous pouvons faire quelque chose d'encore inédit au challenge du Sun Carpe 26.


Autant vous dire que l'on a attendu que le vent faiblisse un peu pour poser au plus précis nos cinq cannes du plateau avec de quoi attirer nos chères carpes. Les nuits se suivent et se ressemblent car les brèmes rentrent en action, les silures seront plus calme car un seul viendra rejoindre le bord. Ce n'est pas grave car les carpes sont au rendez-vous quotidien. Elles sont ce soir avec Guillaume, elles alternent jour après jour, encore un caprice....

Nous finirons avec trois poissons de plus pour cette ultime nuit. Nous avons fait ce que nous avions à faire et il ne reste plus qu'à attendre les résultats pour le verdict final. Aux derniers échos la nuit a été agitée pour nombres d'équipes, comme bien souvent au Rhône, la dernière amène toujours son lot de carpes.


La fin de matinée est tendue car aucun des organisateurs ne lâchent le morceau, seulement des regards et des sourires complices. Le moment tant attendu est arrivé, nous sommes maintenant dans les dix premiers, déjà un bel exploit. Nous ne sommes ni troisième, ni deuxième mais premier de notre secteur et pourtant la lutte fût acharnée avec ses deux équipes. On sera donc sur le podium quoi qu'il advienne. Le président fait durer le suspens au maximum et là le verdict tombe nous finissons premier avec 14 poissons et seulement 7 kilos sur le deuxième (ils sortent 9 carpes cette nuit et ce matin), autant vous dire que le classement fût disputé jusqu'au bout.

Nous arrivons à faire le doublé 2011/2012 ce qui n'était jamais arrivé depuis le début de l'enduro. Nous mettrons un certain temps à nous dire que ce qui vient de nous arriver est magique et inoubliable. Nous reviendrons l'année prochaine avec la ferme intention de remporter le challenge une fois de plus.


 

Thème: Enduros et compétitions | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 5 commentaires
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Pêche sur le vieux Rhône

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Article de TomSuncarpe26 publié le 19 Novembre 2012 à 13:30 dans le blog Session 2009 à 2013
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Nous sommes le jeudi 1er novembre 2012.

Ce jeudi étant férié, j’ai sauté sur l’occasion pour poser ma journée de vendredi en congé, afin de rallonger ce beau weekend.

J’ai la chance d’avoir quatre jours devant moi, pour partir en session de pêche sur notre beau fleuve « Le Rhône ».

Mon collègue David qui n’a pas ce privilège, me rejoindra le vendredi en fin d’après-midi.

Après plusieurs aperçus sur Internet avec l’aide de Google Earth et une visite sur les lieux le weekend précédent, la destination est bien définie.

 

La partie de pêche va se dérouler sur le vieux Rhône, au sud de Valence.

Le niveau du fleuve est assez bas, le barrage hydroélectrique est quasiment fermé. Afin de garantir notre sécurité, j’ai jeté un œil sur la météo du weekend. Quelques précipitations sont attendues dans le nord, mais rien d’alarmant pour nous.

Après plusieurs petits chemins à travers les champs agricoles et les vergers, j’arrive sur la rive gauche du Rhône.

Le poste de pêche est disponible, mais cela ne m’étonne pas. Au vu du chemin chaotique pour venir jusqu’ici, je ne pense pas que cela soit très fréquenté par les carpistes.

 

La météo est avec moi, le soleil brille en fournissant une température de saison agréable. Un léger vent du sud vient caresser la surface de l’eau.

 

Poste

En ne connaissant absolument pas la configuration des fonds, je sors en priorité la barque et l’échosondeur, pour définir la topographie subaquatique des lieux.

Le poste se situant en intérieur de virage, le fond s’accentue jusqu’à la berge opposée.

La pente est assez douce et caillouteuse jusqu’aux trois quarts, allant de 1m à 9m d’eau. La rive d’en face est composée de roches enchevêtrées les unes sur les autres, formant une remontée très rapide à la surface. La profondeur passe de 2 à 9m en une quinzaine de mètres.

 

Cette berge est bordée d’arbres surplombants la surface de l’eau.

En naviguant parallèlement à cette rive, je découvre trois digues en travers, espacées de 75m sous 4m de fond. Elles ont été construites pour casser le courant lors des crues.

 

 

 

 

 

 

Voici un bon plan de batail à exploiter. Nous ne serons pas trop de deux pour définir le chemin du passage des carpes.

Je choisis de m’installer sur le côté gauche du poste.

Je monte tout mon matériel et casse la croute pour reprendre des forces.

 

Après la peau du ventre bien tendue, je peux me mettre au travail, en commençant la dépose des lignes.

J’esche ma première canne au maïs, avec un petit morceau de liège afin d’alléger le montage. Je dépose cette ligne en barque, sur ma bordure de gauche dans 1.5m de fond. L’hameçon est accompagné d’une chaussette soluble garnie de pellets en 7 et 15mm. J’arrose le spot de plusieurs poignés de graines et de pellets.

Les trois autres lignes vont regagner la berge d’en face, qui semble offrir énormément d’opportunités pour intercepter du poisson.

Je présente un premier montage au pellet de 25mm, délicatement déposé sur les roches sous 4m de fond, à droite d’une digue immergée.

Ma ligne de droite est déposée de la même manière, près d’une autre digue.

Pour la canne du milieu, je garnis le cheveu de maïs avec un peu de liège. Je présente le montage sous un arbre, dans 5m de fond.

La batterie de cannes est fonctionnelle à partir de 14h. Il ne reste plus qu’à attendre un groupement de bips salvateur.

 

 

BatterieBatterie

Je passe l’après-midi à scruter la surface de l’eau pour détecter la moindre activité. Mis à pars quelques blancs, aucune carpe ne montre le bout d’une dorsale.

Le soleil se glisse peu à peu derrière la colline, laissant la nature sous la pénombre.

 

J’entends enfin une carpe faire une belle chandelle en bordure, sur ma ligne de gauche.

Un petit espoir de touche naît en moi.

Après quelques mots fléchés, je mange un morceau et m’emmitoufle au fond de mon duvet. Comme chaque première nuit au bord de l’eau, j’ai du mal à gagner le sommeil. Je reste au pied levé à attendre la touche, tout en tendant l’oreille vers l’extérieur guettant le moindre bruit sur l’eau.

 

Les heures défilent et les rêves m’emmènent doucement dans un monde imaginaire.

Je suis réveillé par quelques bips de détecteur, mais il s’agit d’un ragondin qui navigue entre mes lignes.

Fosse joie !

 

Il faut patienter jusqu’à l’apparition des premiers rayons du soleil pour entendre le son virulent d’un détecteur de touche.

La deuxième ligne de droite déroule à toute vitesse.

Je me saisis de la canne pour prendre contact avec le poisson. Afin de ne prendre aucun risque de casse ou de prise dans un obstacle, je saute dans la barque.

 

5kg

Je rejoins le poisson gigotant dans tous les sens. Je parviens à glisser une petite commune au fond de l’épuisette.

Le peson n’excède pas les 5kg, mais cela fait tout de même plaisir, après une nuit d’attente.

Je me prépare un bon petit déjeuner et replace les lignes. Je décale la ligne de gauche déposée en face, en la positionnant dans 7m de fond.

Je dois trouver le passage des carpes pour engendrer un maximum de touche.


 

Ce vendredi, David arrive après une bonne journée de travail.

Je l’aide à s’installer sur ma droite, avant la tombée de la nuit.

Il dépose deux lignes sur la berge d’en face près d’arbres immergés, dans 2 à 4m d’eau, avec des montages eschés à la noix tigrée.

 

Une troisième ligne est présentée dans le milieu du fleuve, dans une profondeur avoisinant les 9m.

Pour le montage de droite, l’appât est positionné en bordure dans 3m de fond.

 

Cette nouvelle batterie de cannes permet une configuration différente de la mienne. Nous allons bien trouver où se nourrissent les poissons.

Nous nous installons confortablement avec un petit verre d’apéro et une part de quiche.

David a tout juste le temps de finir son morceau, quand son détecteur de gauche s’emballe.

Il saute rapidement dans son embarcation pour contrer la dérive de ce spécimen aquatique.

Au bout de quelques minutes, je vois la lueur de sa frontale revenir en ma direction.

Nous pesons sa première carpe commune à 8kg.

Cela n’a pas trainé !

 

Il démarre ce poisson dans 2.5m de fond. C’est un indice à ne pas négliger pour le bon déroulement de cette session.

Dans la foulée, je sors plusieurs carassins sur ma ligne de gauche, positionnée en bordure. Enfin un signe d’activité !

 

Vers 23h, nous regagnons nos duvets respectifs.

Je suis réveillé par un nouveau départ chez David. Je l’entends partir à l’abordage avec sa barque.

Puis soudain, l’un de mes détecteurs émet un bip continu. Le temps d’enfiler mes bottes et mon anorak, je cours pour mettre fin à ce sifflement interminable.

C’est la ligne de gauche déposée en bordure.

Je tente de sortir le poisson du bord, mais je sens rapidement un frottement anormal dans le nylon. Je ne force pas plus et prends la barque pour me débarrasser de l’obstacle sous-marin.

Chose faite, le combat s’engage.

La bataille est vive, le poisson ne doit pas être très gros. 

Après plusieurs rushs, la carpe pénètre au fond des filets.

 

 

7kg

Il s’agit d’une commune de 7kg.

Pendant ce temps là, David m’a rejoint pour m’annoncer qu’il a décroché son poisson dans un arbre immergé.

Il est 4h du matin, je constate que les touches se déclenchent dans moins de 3m d’eau. Les poissons font vraiment les bordures.

Je me motive et replace deux de mes trois lignes de la rive d’en face, dans 2 à 3m de fond. Je change les pellets en noix tigrée pour garantir une pêche jusqu’au matin.

Je verrai bien si cela change quelque chose, mais je ne peux pas rester les bras croisés à ne rien faire.

9kg david

David enregistre une nouvelle touche un peu avant le lever du jour. Il dépose sur le tapis, une belle carpe commune de 9kg.

Nous sommes réveillés au petit matin, par une multitude de coups de fusil. Les chasseurs ne sont pas très loin de notre campement sauvage. J’espère que l’on ne prendra pas une balle perdue. Ce n’est pas le moment d’imiter le cri du cochon ! 

Il faut dire que nous sommes bien cachés au milieu de la végétation abondante, sur cette berge du Rhône peu fréquentée.

 

La journée s’écoule tout en restant très calme, pas le moindre son de détecteur.

Nous espérons que la nuit prochaine sera meilleure.

Le soleil trace son chemin, pour laisser place au réveil de la nature nocturne.

Le début de nuit reflète la continuité de la journée. « Je crois que nous allons bien dormir ».

  

Le marchand de sable passe vers 23h, nous en jetant une bonne poignée.

 

Je suis réveillé vers 4h30 par le son grave de l’un de mes détecteurs.

Le swinger orange a fait une chute vertigineuse. Une belle touche retour !

Je ferre et commence à ramener une petite masse sans résistance.

Zut ! Certainement une brème ou un carassin.

Sorti de ses rêves, David me rejoint.

Soudain, ma ligne de gauche bouge faisant sonner le détecteur par alternance, puis « BIIIIIIIIIIIIIIPPPP !!! »

David saisit la canne pour prendre contact.

Incroyable ! Deux touches en même temps.

 

Finalement, arrivée au bord, je ne tenais pas un blanc, mais bien une petite carpette.

Je me dépêche de la mettre à l’épuisette pour m’occuper de l’autre canne.

David me dit qu’il sent des frottements sur la ligne.

Je lui laisse ma carpe capturée dans les filets et je lui prends la canne pour faire le point.

En effet, le poisson est pris dans quelque chose.

David me ramène l’épuisette vide et je saute dans la barque.

La carpe se libère et le combat s’engage avec férocité.

Le poisson me fait dériver de droite à gauche, mais après quelques minutes, il monte à la surface.

Le poisson se fait aussitôt prisonnier.

Je me retrouve avec deux carpes communes de 7kg et presque 10kg dans le tapis de réception.

Nous immortalisons l’événement et je relâche les deux poissons.

Un grand merci à David, qui était debout à ce moment-là pour m’aider.

 

 

10kg et 7kg10kg

Je replace les deux lignes et replonge dans mes rêves.

 

Je suis réveillé par un violent départ au lever du jour.

Le temps de sortir du coma et d’enfiler mes affaires, je pars à la course jusqu’au rod-pod.

Le poisson démarre une grande traversée vers la droite. Je m’aperçois d’une boulette de ma part « Dans la tourmente, j’ai oublié de remonter mon épuisette dans la nuit ».

 

David me rejoint avec le filochons, mais c’est trop tard, je sens un gros blocage de la ligne.

Je prends mon embarcation et rame jusqu’à l’obstacle.

Rien à faire !

C’est bien bloqué !

Zut ! Zut ! Zut !

La casse est inévitable.

 

David n’enregistre aucun départ dans la nuit, puis soudain, sa ligne de gauche déroule à tout va !

Il ramène une dernière carpe commune avoisinant les 8kg.

 

La pluie est annoncée pour cette journée de dimanche, alors nous ne traînons pas à plier le maximum avant l’arrivée des gouttes.

Bien sûr, sans négliger la prise de petit déjeuner !

Je décolle des lieux aux alentours de 12h.

 

 

Le bilan de cette session est assez maigre, pas plus de dix départs sans dépasser les 10kg.

Il faut dire que l’eau a subi une chute de température, suite au froid du weekend dernier. Elle est à 12°C, le poisson n’a pas dû apprécier cet écart thermique.

Cette nouvelle destination nous a permis de trouver des spots productifs, pour pouvoir mieux les exploiter une prochaine fois.

Il nous reste encore beaucoup de choses à découvrir.

Thème: Sessions de pêche | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 3 commentaires
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Sun Carpe 26, avril 2011 épilogue

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Article de couzchain publié le 4 Septembre 2011 à 06:59 dans le blog PASSION CARPISTE
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Cette journée va s'annoncer des plus longues car les carpes ne nous laisserons aucun répit, nous ne nous plaignons pas et les départs vont être réguliers dans les herbiers amont et sur le plateau. Encore cinq poissons de sortis aujourd'hui et dans le lot une commune de 14+ pendant que mon compère se prélassait sous une bonne douche. Une belle cerise sur le gâteau pendant cet enduro, avec en prime un combat en bateau sur un Rhône tout bonnement sublime, avec très peu de vent, et une eau très belle. Nous immortalisons ce magnifique poisson, il sera le plus gros de l'enduro 2011.

                              

Une cinquième canne déroule en début de nuit, celle dans la partie la plus profonde, 6 mètres d'eau. Elle me donne deux petits silures et une petite carpe. Je suis heureux car cette canne n'avait toujours pas donné depuis plus de 48 heures, l'acharnement a du bon.

                             

Il nous commence à être difficile de rester éveillé et nos yeux se ferment tous seuls. Le bed-chair nous attire et nous nous laissons aller quelque peu, cependant les détecteurs ne sont pas éteints et nous tirent sans beaucoup de relâche de notre sommeil qui semble parfois profond. Les trois cannes du plateau auront eu leur carpe cette nuit, on pourra dire que ce spot a été notre poule aux œufs d'or durant toute la compétition. Nous voyons plus d'activité sur les autres postes cette nuit car quelques frontales s'agitent çà et là. Nos voisins du poste 1 ont l'air de se faire plaisir, ils ont trouvé la pêche mais un peu tard pour nous faire douter. Il est déjà quatre heures du matin quand la canne des herbiers nous extirpe de nos duvets chaleureux, et encore une commune. Nous avons là notre trente deuxième poissons, nous sommes littéralement aux anges.

Alors que Guillaume dort profondément, je replace les cannes vers 6h00 histoire de pêcher réellement jusqu'au bout malgré l'issue connue maintenant. Le vent n'est pas levé et c'est un régal que de voguer sur le Rhône avec une petite brume qui s'en échappe. Bien m'en a pris car avant la fin de l'épreuve, 10h00, nous sortons deux nouvelles carpes. Nous portons notre total à 34 poissons pour environ 298 Kgs. Nous avons eu très peu de déchet durant 72h00, seulement quatre poissons de loupé. On aura eu un départ toutes les deux heures en moyenne.

                              

Nous n'en revenons pas et c'est certes fatigué mais très heureux que nous quittons le Rhône. Les minutes défilent lentement jusqu'à la remise des prix, c'est à l'annoncé de nos noms que nous comprenons la tâche accomplie.

Nous en rêvions et nous l'avons fait, gagné l'enduro du Sun Carpe 26. On se donne déjà rendez-vous pour l'année prochaine et relevez de nouveau le défi du grand Rhône.

                               

Au delà des résultats, une belle amitié qui elle n'a pas de prix.

 

Thème: Enduros et compétitions | Département: Drôme (26) Lien permanent | Voir les 3 commentaires
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